Le meilleur d'Edward Gorey en un seul livre ! Cinq albums majeurs du maître de Tim Burton, dont le cultissime Les Enfants fichus.Edward Gorey (1925-2000) fut sans doute l'écrivain-dessinateur le plus original du siècle dernier. Du début des années 1950 jusqu'à la fin des années 1990, sous son nom ou sous des pseudonymes transparents (Ogdred Weary, Eduard Blutig, D. Awdrey-Gore, Edward Pig, Madame Groeda Weyrd...), il a conçu une centaine de recueils inhabituels mêlant textes et images. De The Unstrung Harp (1953) à The Headless Bust (1999), ces œuvres se composent d'une myriade d'histoires aux titres étranges, aux dessins minutieux, aux phrases elliptiques, où se mêlent les ingrédients les plus improbables : la somptuosité du gothique et la rigueur de l'absurde, le mystère des romans policiers et la poésie des haikus, l'élégance des intérieurs victoriens et la simplicité du clair-obscur, l'esprit du surréalisme et le goût du fantastique, les destins tragiques et les vies légères, les chiens philosophes et les urnes métaphysiques, les chats cabots et les danseuses de ballets mélancoliques, les abécédaires et les secrets, les monstres sympathiques et les enfants perdus...Une anthologie rassemble les albums suivants : L'Enfant Guigne ; Les Enfants fichus ; L'Aile ouest ; Total Zoo ; Le Couple détestable

Edward Gorey, une anthologie

The Raging Tide, ou l'imbroglio de la poupée noire (1987) est un récit absolument suréaliste, absurde, goreyen. Trois personnages interlopes se retrouvent dans un monde peuplé de pouces plantés dans la terre : un chien hyper poilu (Skrump), une sorte de poupée de chiffons blancs sans visage (Naeelah) et un animal non identifié, entièrement noir et aux bras démesurés qui porte le nom de Figbash. A peine entrent-ils en interaction que les coups bas pleuvent entre eux. Pour ne rien arranger, un peu comme dans la mythique série Les Livres dont vous êtes le héros, Edward Gorey vous propose après chaque vignette de choisir vous-même la suite de la narration selon votre humeur....

La vague déchaînée : ou l'imbroglio de la poupée noire

A pour Amy tombée au bas des escaliers B pour Basil surpris par des ours affamés C pour Clara lassée, décharnée et malade D pour Desmond jeté d'un traîneau en balade E pour Ernest gobant un noyau malvenu F pour Fanny vidée d'un baiser de sangsue Et ainsi de suite. Ecrit et dessiné en 1963, Les Enfants fichus (The Gashlycrumb Tinies) est une ouvre somptueuse où se retrouve tout l'art d'Edward Gorey. Cet abécédaire lugubre de morts d'enfants a eu une influence considérable aux Etats-Unis ; il fut notamment une source d'inspiration directe du fameux livre de Tim Burton La Triste fin du petit enfant huître et autres histoires (édition 10|18). Construit comme une comptine de vers de 10 pieds rimés deux à deux, ce recueil passait pour presque intraduisible : Ludovic Flamant a démontré le contraire par l'alexandrin. Cette nouvelle édition, dans un format plus grand et relié, reprend l'original de l'édition américaine. Edward Gorey (1925 -2000) est un dessinateur singulier. Ne nous attardons pas sur sa vie sentimentale ou le nombre de ses bagues, et retenons l'essentiel. Certains se souviennent de lui comme de l'étrange individu, portant jeans et manteau de fourrure, qui assista pendant un quart de siècle à toutes les représentations du New York City Ballet. D'autres savent que sa belle-mère chantait la Marseillaise dans le film Casablanca ou qu'il vivait avec en moyenne sept chats dans un petit appartement new-yorkais. Les plus érudits le connaissent pour son générique de la série Mystery ! , les plus âgés se rappellent son décor renversant pour le Dracula donné à Broadway en 1977. Le plus étonnant, c'est le nombre d'Américains qui ont eu, un jour ou l'autre, un livre d'Edward Gorey entre les mains. Extravagantes, inclassables, souvent d'inspiration surréaliste, toujours brèves et délicieuses à parcourir, ces ouvres farfelues font la joie des amateurs de livres décalés. Les recueils de Gorey sont aujourd'hui rassemblés dans des anthologies. Sa maison de campagne - Elephant House - a été transformée en musée. Plusieurs essais explorent son univers. Tim Burton le revendique comme maître. L'ouvre d'Edward Gorey comprend plus d'une centaine de livres.

Les enfants fichus

Le livre commence par l'apparition d'une créature mystérieuse et taciturne, portant une écharpe et des baskets, à la porte d'un manoir. Les habitants de ce lieu, aristocrates tout droit sortis de l'époque edwardienne, voient cet être à l'allure vague de pingouin s'installer chez eux et ne plus en partir. Ils essaient tant bien que mal de cohabiter avec lui et de faire avec son humeur insaisissable, tour à tour abattue et espiègle. Hélas, dix-sept ans plus tard, l'invité ne montre toujours aucune intention de repartir.
L'Invité douteux s'inscrit dans les traditions du surréalisme et de la littérature du non-sens. Il s'agit d'un des livres les plus célèbres et anciens d'Edward Gorey (troisième opus de l'auteur, il fut publié en 1957 par l'éditeur Doubleday). Le chanteur Robert Wyatt en fit dans les années 1970 une adaptation musicale avec le compositeur Michael Mantler. Le lecteur y retrouvera le même sens de l'absurde que dans les ouvrages de cet auteur déjà édités au Tripode (Les Enfants Fichus, La Harpe Hagarde, Le Couple détestable, Total Zoo, etc.).

L'invitÃ© douteux

The West Wing is an invitation to the imagination. On each page, a room beckons, inviting the reader to wonder why three shoes lie here abandoned, what is retreating in that mirror's reflection, or why there is an imprint of a body on the wallpaper, faded and floating four feet above the floor. A wordless mystery, it is one of Gorey's finest works.

L'aile ouest (The Vinegar Works, #3)

Amy tombe des escaliers et meurt. Basil se fait surprendre par des ours affamés et meurt. Clara
est décharnée par la maladie et meurt. Desmond est jeté d’un traîneau en balade et meurt. Ernest
gobe un noyau malvenu et meurt. Fanny est vidée d’un baiser de sangsue et meurt. Et ainsi de
suite.
Ecrit et dessiné en 1963, Petits bouts de rien (The Gashlycrumb Tinies) est une oeuvre somptueuse
où se retrouve tout l’art d’Edward Gorey. Cet abécédaire lugubre de morts d’enfants a eu une
influence considérable aux Etats-Unis ; il fut notamment une source d’inspiration directe du fameux
livre de Tim Burton La Triste fin du petit enfant huître et autres histoires (édition 10/18). Construit
comme une comptine de vers de 10 pieds rimés deux à deux, ce recueil passait pour presque
intraduisible : Ludovic Flamant a démontré le contraire.

Les Enfants Fichus

Treehorn est un garçon assez imperturbable, qui aime cultiver des secrets. Dans le premier volume de ses aventures, il rapetisse ; dans le deuxième, il s'enrichit ; dans ce troisième, et dernier, il fait connaissance avec le génie d'Aladin. Mais que faire quand celui-ci s'avère être le sosie du plombier ? Lui lancer des défis, et continuer à rêver.

Edward Gorey (1925-2000) est un dessinateur singulier, et l'auteur de livres extravagants, inclassables, souvent d'inspiration surréaliste, toujours brefs et délicieux à parcourir. Ses oeuvres farfelues font la joie des amateurs de livres décalés. Ses recueils sont aujourd'hui rassemblés dans des anthologies. Plusieurs essais explorent son univers. Tim Burton le revendique comme maître. La méconnaissance de cet auteur en France est d'autant plus étonnante - un dessinateur mythique.

Le souhait de Treehorn

Le Trésor de Treehorn

Edward Gorey, né à Chicago le 22 février 1925 et mort à Cap Cod le 15 avril 2000, est un illustrateur américain.

M. Earbrass se tient sur la terrasse au crépuscule. C'est sombre; il fait froid; Et la vertu est sortie de tout. Mots dérive dans son esprit: Angoisse navigations conjonctions maladie vaincre des cordes Parties Aucune parties Urnes désuétudues Claws de désaffection Perte Trebizond Tapkins Honte Stones Distance Fièvre Antipodes Glaciers Mush Étiquettes incohérentes Maasma Amputation Tides Décéit de pleureur Else.

Dieu le sait, il y a assez pour s'inquiéter sans se soucier de se soucier des choses.

...mon actrice préférée de tous les temps, Helena Bonham Carter. Je trouve son absence de cou très rebutante et surtout son jeu d'actrice.

Je n'ai jamais eu d'intention sur quoi que ce soit. C'est pourquoi je suis là où je suis aujourd'hui, qui n'est ni ici ni là, dans un sens littéral.

Je pensais que je serais bibliothécaire jusqu'à ce que j'en rencontre des fous.

Je suis une personne avant que je ne sois autre chose. Je ne dis jamais que je suis écrivain. Je ne dis jamais que je suis un artiste ... Je suis une personne qui fait ces choses.

Je ne sais pas ce que je fais. Mais ce n'est pas ça. Malgré toutes les preuves du contraire.

Ni les miennes ni les perspectives des autres ne semblent particulièrement agréables en ce moment, et j'ai des fantasmes d'aller en Islande, pour ne jamais revenir. En l'état, je me dis de ne pas me souvenir du passé, de ne pas espérer ou de craindre pour l'avenir, et de ne pas penser dans le présent, un programme complet qui aura sans aucun doute très peu de succès.

Je pense que je fais le minimum de dommages aux autres possibilités qui peuvent avoir lieu dans la tête d'un lecteur.

Le vice est gentil, mais une petite vertu ne vous fera pas de mal.

Le suicide, alors qu'elle tombe, illuminé par la lune, regrette son acte et trouve épouvantable la pensée qu'elle sera morte si tôt.

Je me rends compte que l'homosexualité est un problème grave pour quiconque est - mais bien sûr, l'hétérosexualité est un problème grave pour quiconque aussi. Et être un homme est un problème grave et être une femme, c'est aussi. Beaucoup de choses sont des problèmes.

Ce qui est, c'est, et ce qui aurait pu être aurait pu exister.

Je les ai en quelque sorte évoquées hors de mon subconscient et je les ai mis dans l'ordre de la particularité ascendante.

C'est la théorie… que tout ce qui est de l'art… est vraisemblablement sur une certaine chose, mais c'est vraiment toujours autre chose, et ce n'est pas bon d'avoir l'un sans l'autre, car si vous avez juste quelque chose, c'est ennuyeux et si vous Ayez quelque chose d'autre que c'est irritant.

Une petite créature, folle de colère, se rapproche sur le chemin.

Je devrais aimer un sandwich de persil. À ma connaissance, ils ne sont pas en saison.

Si je ne semble pas mentionner quelque chose que j'ai lu ces derniers terminer rarement un. Finalement, cette phase passera, et je découvrirai que j'ai environ dix pages pour y aller dans chacun, et je les asseyerai et les finirai systématiquement, les unes après les autres.

Si quelque chose ne se glisse pas dans un dessin auquel vous n'êtes pas prêt, vous pourriez tout aussi bien ne pas l'avoir dessiné.

Expliquer quelque chose le fait disparaître, pour ainsi dire; Ce qui est important est laissé après avoir expliqué tout le reste.

Prendre mon travail au sérieux serait la hauteur de la folie.

Il y a tellement de choses que nous avons été évoquées pour croire qu'il vous faut très longtemps pour réaliser que ce n'est pas vous.

Si une histoire n'est que ce dont il semble être, alors l'auteur a échoué.

La pensée utile pour laquelle vous regardez est écrite quelque part dans un livre.

Après s'être couché et s'est avéré la lumière, j'ai pris tranquillement des larmes parce que je ne suis pas une bonne personne. Alors qu'ils allaient et venaient pendant quelques minutes, je me préoccupais des mots suivant «parce que« dans la phrase précédente, les réécrivant encore et encore dans ma tête jusqu'à ce qu'ils semblent être aussi proches de la vérité que possible pour moi de faire eux.

Si vous faites des bêtises, cela doit être assez horrible, car il en serait rien. J'essaye de penser s'il y a des bêtises ensoleillées. Des bêtises ensoleillées, drôles pour les enfants - oh, comme c'est ennuyeux, ennuyeux, ennuyeux. Comme l'a dit Schubert, il n'y a pas de musique heureuse. Et c'est vrai, il n'y en a vraiment pas. Et il n'y a probablement pas non plus de non-sens heureux.

C'est bien que nous ne pouvons pas entendre les cris que nous faisons dans les rêves des autres.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Edward_Gorey

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