Montrer que les institutions culturelles finissent par acquérir une existence autonome et par se retourner contre l'homme, tel est, ici, le propos de l'auteur de La Dimension cachée. Ce livre refuse le recours trop rapide à des explications politiques, sociologiques ou psychanalytiques. Loin des discours dominants, il remet discrètement en cause certaines idées reçues : il s'agit pour l'individu de dépasser les schémas culturels et les institutions qui le privent de la compréhension de ses possibilités et de ses limites, et l'enferment dans cette dureté à l'égard de l'autre et de lui-même.

Au-delà de la culture

La dimension cachée, c'est celle du territoire de tout être vivant, animal ou humain, de l'espace nécessaire à son équilibre. Mais, chez l'homme, cette dimension devient culturelle. Ainsi, chaque civilisation a sa manière de concevoir les déplacements du corps, l'agencement des maisons, les conditions de la conversation, les frontières de l'intimité. Ces études comparatives jettent une lumière neuve sur la connaissance que nous pouvons avoir d'autrui et sur le danger que nous courons, dans nos cités modernes, à ignorer cette dimension cachée : peut-être est - ce moins le surpeuplement qui nous menace que la perte de notre identité.

La dimension cachée

Edward T. Hall poursuit ici son examen des « dimensions cachées » de la culture en étudiant la façon dont le temps est appréhendé et vécu dans différentes sociétés. La perception linéaire qu'en ont les Européens du Nord n'est par exemple pas celle, pluridimensionnelle, des cultures du Sud, et les malentendus qu'occasionnent ces différences sont légion.

Ce livre, nourri de recherches expérimentales et d'observations personnelles aussi riches que surprenantes, répond aussi à une visée éthique - car expliciter la variation des comportements d'une culture à l'autre, jusque dans les attitudes les plus profondément enracinées, c'est finalement oeuvrer à la compréhension des autres.

La danse de la vie ; temps culturel, temps vécu

L'ouest des annees trente. decouvertes chez les hopi et les navajo

Montrer que les institutions culturelles finissent par acquérir une existence autonome et par se retourner contre l'homme, tel est, ici, le propos de l'auteur de la dimension cachée.
 Ce livre refuse le recours trop rapide à des explications politiques, sociologiques ou psychanalytiques.  loin des discours dominants, il remet discrètement en cause certaines idées reçues : il s'agit pour l'individu de dépasser les schémas culturels et les institutions qui le privent de la compréhension de ses possibilités et de ses limites, et l'enferment dans cette dureté à l'égard de l'autre et de lui-même.
 C'est donc à une certaine vérité de l'homme qu'il faut accéder : mais cette vérité n'est pas donnée à l'origine, elle reste à conquérir sur la " culture ", qui constitue, elle, le fait originel.  démarche qui paraîtra de bon aloi en ce temps de reflux des idéologies.

Au-dela de la culture

La dimension cachée, c'est celle du territoire de tout être vivant, animal ou humain, de l'espace nécessaire à son équilibre.
 Mais chez l'homme, cette dimension devient culturelle. ainsi, chaque civilisation a sa manière de concevoir les déplacements du corps, l'agencement des maisons, les conditions de la conversation, les frontières de l'intimité. ces études comparatives jettent une lumière neuve sur la connaissance que nous pouvons avoir d'autrui et sur le danger que nous courons, dans nos cités modernes, à ignorer cette dimension cachée : peut-être est-ce moins le surpeuplement qui nous menace que la perte de notre identité.

Dimension cachee (la)

An examination of various cultural concepts of space and how differences among them affect modern society. Introducing the science of "proxemics," Hall demonstrates how man's use of space can affect personal business relations, cross-cultural exchanges, architecture, city planning, and urban renewal.

La dimension cachee

Je pourrai peut-être repérer les pointes de flèches sur le désert, mais un réfrigérateur est une jungle dans laquelle je suis facilement perdu.

Maintenant, vous ne pouvez pas me le dire, nous avons le seul Dieu dans le monde entier. Vous ne pouvez pas me dire que personne d'autre n'a Dieu.

Pour lui, m'avoir compris aurait signifié réorganiser sa pensée ... abandonner son ballast intellectuel, et peu de gens sont prêts à risquer une décision aussi radicale.

Chaque culture a sa propre manière caractéristique de locomotion, assise, debout, inclinable et geste.

En regardant des films au ralenti, à la recherche de Synchrony, on se rend compte que ce que nous savons comme la danse est vraiment une version ralentie et stylisée de ce que font les êtres humains chaque fois qu'ils interagissent.

Nous vivons des vies fragmentées et compartimentées dans lesquelles les contradictions sont soigneusement scellées les unes des autres. On nous a appris à penser linéairement plutôt que de manière exhaustive, et nous ne le faisons pas par un design conscient ou parce que nous ne sommes pas intelligents ou capables, mais à cause de la façon dont les courants culturels profonds structurent la vie de manière subtile mais très cohérente qui ne sont pas consciemment conscients formulé.

De par leur nature même, les bureaucraties n'ont aucune conscience, ni mémoire et aucun esprit.

La culture n'est pas inventée mais quelque chose qui évolue, ce qui est humain.

Nous ne sommes liés à la vie des autres. Il nous faut beaucoup de temps pour nous impliquer profondément avec les autres, et pour certains, cela ne se produit jamais.

... alors que les nourrissons se synchronisent sur la voix humaine quelle que soit la langue, ils s'habituent plus tard aux rythmes de leur propre langue et de leur propre culture ... ... les humains sont liés les uns aux autres par des hiérarchies de rythmes spécifiques à leur culture et exprimés par le langage et les mouvements du corps.

Parce que nous nous sommes mis dans notre propre zoo, nous avons du mal à éclater.

L'homme est habitué au fait qu'il y a des langues qu'il ne comprend pas d'abord et qui doivent être apprises, mais parce que l'art est principalement visuel, il s'attend à ce qu'il reçoive le message immédiatement et est suspendu s'il ne le fait pas.

L'essence de la communication interculturelle a plus à voir avec la publication des réponses qu'avec l'envoi de messages. Il est plus important de libérer la bonne réponse que d'envoyer le bon message.

La meilleure raison de s'exposer à des voies étrangères est de générer un sentiment de vitalité et de conscience - un intérêt pour la vie qui ne peut venir que lorsque l'on vit par le choc du contraste et de la différence.

La culture se cache plus qu'elle ne le révèle, et étrangement ce qu'elle cache, elle se cache le plus efficacement de ses propres participants.

Comment l'homme a évolué avec un si incroyable réservoir de talents et une diversité aussi fantastique n'est pas complètement compris ... Il sait si peu et n'a rien pour se mesurer.

Les gens sont attachés ensemble et pourtant isolés les uns des autres par des fils invisibles de rythme et des murs cachés du temps. Le temps est ... un organisateur principal de toutes les activités, un synthétiseur et un intégrateur, un moyen de gérer les priorités et de catégoriser l'expérience, un mécanisme de rétroaction sur la façon dont les choses se passent, une canne à mesurer par rapport à laquelle la compétence, l'effort et la réussite sont également jugés également En tant que système de messages spécial révélant ce que les gens se sentent vraiment les uns envers les autres et s'ils peuvent s'entendre ou non.

J'ai trouvé que l'étude des organismes était une expérience vraiment excitante, toujours intéressante et parfois humiliante.

Je pourrai peut-être repérer les pointes de flèches sur le désert, mais un réfrigérateur est une jungle dans laquelle je suis facilement perdu. Ma femme, cependant, soulignera infectieuse que le fromage ou le rôti des restes se cache juste devant mes yeux. Des centaines de ces expériences me convaincent que les hommes et les femmes habitent souvent des mondes visuels très différents. Ce sont des différences qui ne peuvent pas être attribuées aux variations de l'acuité visuelle. L'homme et les femmes ont simplement appris à utiliser leurs yeux de manière très différente.

La culture se cache bien plus qu'elle ne le révèle, et étrangement, ce qu'elle cache, elle se cache le plus efficacement de ses propres participants.

La raison pour laquelle l'homme ne fait pas l'expérience de son véritable moi culturel est que jusqu'à ce qu'il éprouve un autre moi comme valide, il a peu de base pour valider son propre moi.

Il n'est jamais possible de comprendre tout autre être humain; Et aucun individu ne se comprendra jamais vraiment - la complexité est trop grande et il n'y a pas le temps de démonter constamment les choses et de les examiner.

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