Elizabeth Wurtzel's New York Times best-selling memoir, with a new afterword "Sparkling, luminescent prose .

Prozac Nation - Young and Depressed in America

Elizabeth Wurtzel ne veut ni mourir ni vivre, mais le problème c'est qu'il n'y a rien entre les deux. Sauf le pire, c'est-à-dire la dépression clinique. Brillante et pleine de promesses à l'âge de dix ans, elle s'inflige l'année suivante sa première overdose médicamenteuse en camp de vacances et, dès douze ans, se taillade régulièrement les mollets à coups de lames de rasoir. Étudiante, puis journaliste, elle accumule crise et tentatives de suicide, thérapies et hospitalisations, avant de devenir l'une des premières patientes à suivre une cure de Prozac. Associé à d'autres traitements, ce médicament lui a permis de rester vivante et d'écrire ce livre, à l'âge de vingt-six ans. 
Loin de se réduire à une exaltation de la pharmacopée en vogue, Prozac Nation va au-delà du simple témoignage individuel. Par la voix d'Elizabeth Wurtzel s'élève celle d'une génération entière d'enfants du désespoir, englués dans la culture de l'éclatement familial, de l'instabilité économique et du sida. Tour à tour déchirant et drôle, ce livre a été acclamé à sa sortie aux États-Unis, en 1994, comme «L'Attrape-Coeur des années 90».

Prozac nation ; avoir vingt ans dans la depression

Elizabeth Lee Wurtzel (31 juillet 1967 à New York - 7 janvier 2020 à Manhattan) est une écrivaine et journaliste américaine, connue pour avoir publié ses mémoires Prozac Nation à l'âge de 27 ans. 
Elle est détentrice d'un BA en littérature comparée du Harvard College et d'un Juris doctor de l'école de droit de Yale.

Choisissez un homme, n'importe quel homme. Chaque gars pour lequel je tombe devient Jésus-Christ dans les vingt-quatre premières heures de notre relation. Je sais que cela se produit, je le vois se produire, je me sens même, parfois, debout à des carrefourts temporels, un moment distinct où je peux m'éloigner et l'empêcher de se produire, mais je ne le fais jamais. Je prends tout sur, je me retrouve avec rien, puis je me sens dépourvu. Je pleure pour la perte de quelque chose que je n'ai même jamais eu.

C'est comme Samson et Delilah: regardez votre dos, car les ennuis pourraient être la personne avec qui vous coudez.

J'ai la chance d'avoir été bien payé pour une honnêteté presque pathologique.

Vous savez que vous êtes complètement descendu dans la folie lorsque la question du shampooing est montée sur des hauteurs philosophiques.

Choisissez un homme, n'importe quel homme. Chaque gars pour lequel je tombe devient Jésus-Christ dans les vingt-quatre premières heures.

C'est ce que c'est dans ma tête tout le temps, la neige constante, les conditions météorologiques constantes de toutes sortes - blizzards, cyclones.

Peu importe combien d'années passent, combien de thérapie je me lance, combien j'essaie de réaliser cette chose insaisissable connue sous le nom de Perspective, qui est censée mettre tous les torts passés dans leur endroit légitime et diminué, cet endroit heureux où Tout le discours est des leçons apprises et de la paix intérieure. Personne ne comprendra jamais la puissance de mes souvenirs, qui sont si solides et vifs que je n'ai pas besoin d'un psychiatre pour me dire qu'ils me rendent fou. Mon subconscient ne les a pas enterrés, mon surmoi ne les a pas retenus. Ils sont à l'avant et au centre, ils continuent en ce moment.

C'est un adulte, que je n'ai jamais compris comment faire, frotter la baignoire et me souvenir de manger et de shampooing mes cheveux. Ce sont les bases: je peux écrire un livre entier, mais je ne peux pas gérer les bases.

Très tôt dans ma vie, il était déjà trop tard.

Je viens d'une famille de hurleurs. S'ils essaient d'exprimer une émotion ou une idée au-delà de passer le sel, cela vient en cries.

Et je veux sortir de cette vie sur la drogue.

Parfois, je pense que j'ai été obligé de me retirer dans la dépression parce que c'était la seule protestation légitime que je pouvais jeter face à un monde qui disait que les gens vont et viennent comme ils le souhaitent, qu'il ne restait tout simplement pas de véritables obligations .

Si vous enlevez les pensées et les sentiments de quelqu'un, petit à petit, régulièrement, il ne reste plus rien sauf un peu d'instinct graveleux, rongeant, merdique, là-bas, quelque part, en vermifuges dans l'intestin, mais si loin, si caché, c'est caché, impossible à trouver.

...Tout ce dont je veux parler, c'est de l'apocalypse qui se prépare dans mon cerveau.

Embrasser le fanatisme. Harness Joie de Vivre en poursuivant des intérêts insensés, en consommant des passions et des sources de gratification constantes qui ne dépendent pas de l'approbation des autres

Un être humain peut survivre à presque tout, tant qu'il voit la fin en vue !

Dans chaque vie ensoleillée, une petite pluie doit tomber.

Vous n'avez même pas besoin de détester un moment parfaitement misérable.

Je ne sais pas quoi faire si je n'inspire pas une sorte de fausse fascination.

Je pleure sur la nature insaisissable de l'amour.

Il semblait que c'était une grande nation Prozac, un gros gâchis de malaise. Peut-être que la prochaine fois qu'un demi-million de personnes se rassemblent pour une marche de protestation sur le vert de la Maison Blanche, ce ne sera pas pour les droits à l'avortement ou la libération gay, mais parce que nous sommes tous tellement dérangés.

Bruce Springsteen a vraiment eu la carrière de rêve d'une personne créative, et sa bonne sincérité et sa bonne spiritisme en font partie: à la fois parce que cela a fait que les gens dans les coulisses voulaient faire leur travail beaucoup mieux, mais cela signifie également qu'il se connecte avec un public d'une manière qui les tient près.

Israël riposte, ce qui est en contradiction avec l'instinct juif de discuter et de tout déconstruire jusqu'à ce que l'action elle-même semble insensée.

La croyance est une bonne chose en principe, mais une chose ennuyeuse chez les êtres humains.

J'avais l'habitude de sentir que je passais trop de temps en pyjama à ne rien faire, et je pense que «dans le temps que je ne passe pas à écrire, je pourrais en élever une famille de cinq». À bien des égards, être écrivain est solitaire et aliénant.

J'ai eu beaucoup de mal après le 11 septembre. Je vivais essentiellement en face du World Trade Center, et un gros morceau de débris est tombé au sommet de mon bâtiment, et le toit s'est effondré. Je pensais que j'allais mourir. Vraiment. Je ne l'avais jamais pensé auparavant, mais ce jour-là, je me suis assis là et j'ai pensé: «Je ne peux pas croire que ça va se terminer de cette façon».

Tout ce que je fais, c'est aller au cinéma.

Pourquoi le reste du monde supporte-t-il l'hypocrisie, la nécessité de mettre un visage heureux sur le chagrin, la nécessité de continuer? ... Je ne connais pas la réponse, je sais seulement que je ne peux pas .

C'est tout ce que je veux dans la vie: pour que cette douleur semble ciblée.

Parfois, je souhaite qu'il y ait un moyen de faire savoir aux gens que ce n'est pas parce que je vis dans un monde sans règles, et dans une vie qui est sans loi, cela ne fait pas si mal le matin après.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Elizabeth_Wurtzel

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