Avec Une case en moins Ellen Forney aborde la découverte du diagnostic de son trouble bipolaire chronique et les solutions qu'elle met en place pour en sortir, le tout avec humour et second degré. Dans Une case en plus elle explique, avec ce même ton décalé, comment stabiliser son état malgré le changement drastique de son traitement. Au programme sommeil, entourage, écoute, nourriture saine et beaucoup de dessins...

Une case en plus ; conseils éclairants d'une bipolaire assumée

Ellen Forney avait 7 ans en 1975. Dans cette BD composée de mini-saynètes humoristiques, elle nous raconte son enfance, ses parents babas cools qui organisaient des soirées pétards, emmenaient leurs enfants dans un camp de vacances naturiste, portaient des pattes d'eph et circulaient en minibus Volkswagen. De petits riens qui évoquent le bon goût de l'enfance et des années 70. Tellement culte !

J'avais 7 ans en 75

À l'âge de 30 ans, Ellen Forney est diagnostiquée bipolaire chronique. Elle enchaîne des périodes d'euphorie créatrice avec de longs moments de dépression. Elle s'en sort. Une case en moins est le récit de cette guérison, entre les séances de psychothérapie et l'exercice de la bande dessinée comme forme originale de thérapie... Oui, il peut être salutaire de passer par la case BD.

Une case en moins: La dépression, Michel-Ange et moi

La façon dont je traite les choses, la façon dont je m'exprime est dans la bande dessinée, tout comme les poètes traitent les choses qu'ils essaient de comprendre.

La sensation de courant électrique faisait partie de ma propre expérience de maniaque. La sensation que mon esprit tournait et était en surchauffe se transformait parfois en une sensation de court-circuit électrique - un éclat de lumière, une fusion ou une dissipation - et j'avais un goût métallique dans la bouche, comme lorsque l'on lèche une pile.

Je pense que Van Gogh est vraiment l'artiste fou ultime auquel nous pensons tous.

Marbles" m'a demandé tellement d'efforts et de rigueur que j'ai été très heureux de le terminer et d'en tirer une certaine satisfaction.

Je trouve que la stabilité est bonne pour ma créativité.

D'une part, je ne pense pas que l'art doit être de souffrance; Parfois, il semble vraiment que ce ne soit que l'art de la douleur qui est interprété comme profond, et dans mon travail pendant des années, j'ai vraiment essayé de traiter avec des sujets substantiels, non seulement duvets, mais présentés dans un type de plus ludique et accessible chemin.

J'avais ce sentiment dont je faisais partie, en quelque sorte une lignée d'artistes et d'écrivains à travers l'histoire qui ont eu des troubles de l'humeur.

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