Chicago, fin des années 1960. Karen Reyes, 10 ans, adore les fantômes, les vampires et autres morts-vivants. Elle s'imagine même être un loup-garou : plus facile, ici, d'être un monstre que d'être une femme. Le jour de la Saint-Valentin, sa voisine, la belle Anka Silverberg, se suicide d'une balle dans le coeur. Mais Karen n'y croit pas et décide d'élucider ce mystère. Elle va vite découvrir qu'entre le passé d'Anka dans l'Allemagne nazie, son propre quartier prêt à s'embraser et les secrets tapis dans l'ombre de son quotidien, les monstres, bons ou mauvais, sont des êtres comme les autres, ambigus, torturés et fascinants.

Moi, ce que j'aime, c'est les monstres - Avec 2 livrets

Chicago, fin des années 1960. Karen Reyes, dix ans, admire les fantômes, les vampires et autres morts-vivants. Elle s’imagine même être un loup-garou : plus facile, ici, d’être un monstre que d’être une femme. Le jour de la Saint-Valentin, sa séduisante voisine, Anka Silverberg, se suicide d’une balle dans le cœur. Mais Karen n’y croit pas et décide d’élucider cette mort suspecte. Elle va vite découvrir qu’entre le passé d’Anka dans l’Allemagne nazie, son propre quartier prêt à s’embraser et les drames tapis dans l’ombre de son quotidien, les monstres, bons ou mauvais, sont des êtres comme les autres, ambigus, torturés et fascinants.Journal intime d’une artiste prodige, Moi, ce que j’aime, c’est les monstres est un kaléidoscope brillant d’énergie et d’émotions, l’histoire magnifiquement contée d’une fascinante enfant au cœur du Chicago en ébullition des années 1960. Dans cette œuvre magistrale, tout à la fois enquête, drame familial et témoignage historique, Emil Ferris tisse un lien infiniment personnel entre un expressionnisme féroce, les hachures d’un Crumb et l’univers de Maurice Sendak (Max et les maximonstres).

Moi, ce que j'aime, c'est les monstres : Livre premier

Il y a la façon dont la lumière montre dans l'obscurité, et c'est extrêmement beau. Et je pense que cela essentiel l'expérience d'être humain, de voir la lumière dans l'obscurité.

Quand je dis «l'art m'a guéri», cela m'a vraiment guéri!

J'illuvrais et je nettoyais les maisons des gens; Je faisais tout ce que je pouvais pour prendre soin de mon enfant en tant que parent célibataire.

Je suis né avec une scoliose assez sérieuse, et je n'ai pas marché du tout avant d'avoir environ deux ans et demi.

Les monstres sont un départ de la «réalité» d'une manière qui permet une gamme de possibilités fantastiques. Je veux dire cela dans le monde de la littérature ainsi qu'en ce qui concerne l'art. Quand je m'assois pour dessiner, je suis sous tension par la possibilité de créer un monstre. C'est là que je trouve la beauté et le pathos.

Mes parents se sont rencontrés à l'Art Institute de Chicago en tant qu'étudiants, et quelque part là-dedans, ils ont procédé à côté et m'ont créé.

Je me suis endormi une fois en lavant la vaisselle. J'ai halluciné de manière prolifique - comme, des écureuils tricoter des pulls entiers! C'était comme si mes rêves se sont insérés dans ma vie éveillée.

J'ai peur de l'obscurité si je suis dans beaucoup de noir, et je dois me déplacer à l'intérieur de cette peur ... mais il y a une chance que quelque chose ... me parle du noir, donc je avoir ... être préparé à cette communication, ce qui s'est produit.

La chose la plus difficile est en termes de dessin, parce que, vous savez, je dois vraiment travailler pour garder mon liquide de la main, et j'ai fait beaucoup de récupération, mais ce n'est pas la même chose qu'autrefois.

Je ne suis jamais devenu le monstre que je voulais être. Je me sens surtout monstrueux à mesure que je deviens plus moi-même. Parce que plus vous devenez vous-même, plus il dérange les autres.

Quand je lis «Maus», j'ai réalisé que vous pouviez raconter une histoire d'énormes importations en utilisant le roman graphique.

J'ai lu une citation à l'effet que nous écrivons toujours sur nous-mêmes, peu importe ce que nous faisons. C'est peut-être le cas.

Ma mère était très, très belle, et j'ai vu que les belles femmes autour de moi étaient souvent limitées non seulement par leur beauté, mais en passant, être un objet de désir masculin a fréquemment causé de la violence dans leur vie. Et cela leur a fait être contraint de ces manières terriblement tristes - leur éclat n'était pas valorisé.

Je pense que les films de marteau ont vraiment rendu la mort assez sexy.

J'ai un profond intérêt pour la broderie, car j'ai des ancêtres féminines des deux côtés qui ont brodé leur chemin à travers de grands épreuves.

J'ai gardé des cahiers quand j'étais enfant, et ils étaient importants pour moi.

Oui, faire un travail, raconter une histoire représente beaucoup un moyen de sauver ma propre vie et à tant de niveaux.

Les films muets n'étaient pas si différents de mes bandes dessinées - le choix de base offre tous les deux un artiste, c'est ce que vous montrez et que dites-vous.

Quand je suis trop épuisé ou dans la douleur, je m'allonge dans mon lit et j'écris dans mon esprit.

Devenir un monstre n'est parfois pas un choix que vous avez. Nous sommes tout cela; Nous sommes tous «l'autre» d'une manière ou d'une autre.

J'adore toujours les monstres. Et quand j'étais enfant, ils étaient vraiment importants pour moi. Je ne pouvais pas attendre samedi soir.

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