Octobre 1799. Bonaparte revient d'Egypte. "Il reçoit la copie d'une lettre qui ne lui était jamais parvenue. "Le Directoire vous attend, général, vous et les braves que vous commandez." C'est le cri d'un gouvernement affolé qui cherche un sauveur. Que faut-il faire maintenant ? On approche de Paris. Il ne cesse de prêter l'oreille ; mais sur ce qui concerne sa vie privée, sur Joséphine, il n'apprend rien et ne peut rien demander. Est-il déjà divorcé ? Où sont ses frères ? Depuis hier, son retour est connu de tout Paris. Pourquoi aucun d'eux ne vient-il à sa rencontre ? Et elle ? La trouvera-t-il tout de même, souriante, dans sa chambre entourée de glaces ? La faible clarté de l'aube pénètre jusque dans sa voiture, il aperçoit sa maison. Qui se tient sur le seuil, toute seule ? Sa mère."

Napoléon

Emil Ludwig's biography of Napoleon, now 74 years old, continues its remarkable presence as a classic of Napoleonic literature and has yet to be surpassed for its unique presentation. Writing in the present tense, Ludwig brings to life his subject's character better than any other biography of Napoleon. The biography is divided into five books One, "The Island" (birth to marriage); Two, "The Torrent" (Army of Italy to First Counsel); Three, "The River" (Marengo to birth of Napoleon II); Four, "The Sea" (Russia to Waterloo); and Five, "The Rock" (St. Helena). Each book begins with a quote from Goethe. Although Ludwig does not include a bibliography, the concluding four pages, the "Envoy", he states, "In this book, all the data are recorded facts, except the soliloquies." Also, in the acknowledgments he thanked Professor Pariset and Kurt Wildhagen for advice on the book and Edouard Driault and F.M. Kircheisen for help with supplying material for the illustrations.

Du 28 juin au 1er août 1914 se sont produits une série d’événements, à commencer par l’attentat de Sarajevo, qui ont mené à la Première Guerre mondiale. C’est la « crise de juillet ». Après la guerre, elle a fait l’objet de très violents débats dans l’opinion publique et chez les historiens, en Allemagne, en France, en Grande-Bretagne et aux États-Unis, puisque, de son interprétation, découlait la véritable identité des responsables de la guerre. L’Allemagne, désignée nommément par les Alliés dans le traité de Versailles, était-elle seule en cause ?Fidèle à sa méthode de fiction historique combinée à des faits et des propos réels, Emil Ludwig publie en 1929 ce brûlot qui déclenche immédiatement la controverse parce que, s’appuyant sur toute la documentation existante, il décrit de l’intérieur des politiques et des diplomates voulant la guerre et échappant à tout contrôle. La suite allait lui donner raison.

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