Ephraïm Jouy
@ephraimJouy
Concrétion À la lisière obscure où gît ton ombre de glaise Dans le complot sourd d’une aurore indécise La trace de ton âme oscille, cousue de néant Prise au creux ardent de tes méandres insatiables Dans le spectre d’un autre loin aux rives incertaines D’où jaillissent des corps aux fêlures sauvages Et des visages dévorés de mystères à vifs Il n’y a plus rien d’autre que ta voix qui rôde dans le ciel et le sang Un dernier écho de brume qui écharde mon coeur vacant