Dans son premier roman, Le complexe d'Icare, vendu à 37 millions d'exemplaires, Erica Jong se plonge dans ce qui deviendra le sujet de sa vie : l'égalité entre les sexes.

Monsieur le Président demande ainsi à Barack Obama et Mitt Romney, son adversaire aux élections présidentielles de 2012, de repenser le modèle de solidarité américain et de renforcer les droits des femmes. Une décennie avant la suppression du droit fédéral à l'avortement, Erica Jong envisageait déjà, sans oser y croire, cette décision sidérante.

Écrire pour vivre est une réflexion sur la langue, sa capacité à dire la vérité mais aussi à manipuler les esprits. Le terme « pro-life » pensé par les activistes contre l'avortement est un exemple du genre. Il aura peut-être la force de renverser l'arrêt Roe vs Wade, écrit-elle, dès 2006.

Monsieur le Président suivi de Ecrire pour vivre

Comment vivre l'amour lorsque, avec l'âge, le désir change ?
 Vanessa Wonderman, la soixantaine, passe ses journées à courir entre l'hôpital, où son mari se remet d'un AVC, la maison familiale, où ses parents meurent doucement, et la maternité, où sa fille s'apprête à accoucher de son premier-né. Déboussolée par le virage que prend son existence, elle s'interroge sur l'amour, qu'elle a trop souvent confondu avec le sexe. Qu'est-ce qu'aimer ? Comment, quand votre mari ne peut plus vous satisfaire sexuellement, trouver une nouvelle forme de complicité physique et de connivence affective ? Et quelle place vous reste-t-il dans le cycle de la naissance et de la mort lorsque vos parents disparaissent et que vous devenez grand-mère ?
 Hommes et femmes, jeunes et moins jeunes se reconnaîtront dans cette chronique de la vie qui passe - pas si simplement, pas si facilement... Cette longue méditation, en partie autobiographique, bouscule avec une honnêteté et un humour revigorants les idées reçues sur les femmes d'aujourd'hui.
 
 " La façon dont Erica Jong se débrouille avec toutes ces situations délicates est époustouflante. En plus, elle réussit à être drôle ! J'ai adoré ce livre. " Woody Allen

Le complexe d'Eos

Isadora Wing, jeune New-Yorkaise séduisante et insolente, se trouve dans une situation embarrassante : alors qu’elle a peur en avion, la voilà embarquée à dix mille mètres d’altitude avec cent dix-sept psychanalystes, dont sept l’ont eue comme analysante. Assis à côté d’elle, le septième est devenu son second mari. Bien qu’il l’ennuie terriblement, elle l’accompagne à Vienne où elle s’apprête à passer une semaine de séminaires fastidieux. Mais sa rencontre avec Adrian Goodlove, un Anglais au charme irrésistible, va bouleverser son voyage, son mariage et sa vie.Érotique et littéraire, sensuel et intelligent, ce roman captivant a suscité une vive polémique lors de sa publication aux États-Unis en 1973, en plein mouvement de libération des femmes, et a valu à Erica Jong un succès international à seulement vingt-neuf ans. Le Complexe d’Icare est un chef d’oeuvre comique qui reste d’une insolence monumentale.

Le Complexe d'Icare

Isadora Wing, jeune New-Yorkaise séduisante et insolente, est dans une situation embarrassante. Alors qu'elle a peur en avion, elle se retrouve embarquée à dix milles mètres d'altitude avec cent dix-sept psychanalystes, dont sept l'ont eue comme analysante. Assis à ses côtés, le septième est aujourd'hui son second mari, avec qui elle part à Vienne pour une conférence de psychanalyse. Elle s'apprête à passer une semaine de séminaires fastidieux, parmi ses anciens psys et son mari qui l'ennuie terriblement. Cependant, sa rencontre avec Adrian Goodlove, un bel Anglais au charme irrésistible, va bouleverser son voyage, son mariage et sa vie.
 Érotique et littéraire, sensuel et intelligent, ce roman captivant sur le désir féminin a suscité une polémique lors de sa publication aux États-Unis en 1973 et a fait connaître à Erica Jong un succès international à vingt-neuf ans. Femme fatale à l'humour détonant et croustillant, Isadora Wing est un personnage emblématique de la littérature américaine.
 La voix franche de cette héroïne rabelaisienne a produit comme une onde de choc en plein mouvement de la libération des femmes pendant les années 1970. En plus d'être une déclaration d'indépendance,  Le Complexe d'Icare est aussi un chef-d'oeuvre comique avec les confidences d'une copine à la Bridget Jones ou à la Carrie Bradshaw. Il reste d'une insolence monumentale, saisissant d'actualité.

Le complexe d'Icare

Ce livre est un authentique brouet de sorcière. Erica Jong, dont des romans comme Fanny ou Le Complexe d'Icare ont révélé les talents magiques d'écrivain, porte ici son attention à l'univers fantastique et réel de la sorcellerie. A ses yeux, la sorcière est autant personnage historique qu'archétype - harpie édentée ou irrésistible séductrice -, vestige d'une religion primitive et projection de notre peur de l'inconnu.Dans ses textes et ses poèmes, merveilleusement illustrés par joseph A. Smith, Erica Jong montre que la sorcière est la survivante des premiers temps de l'humanité, le bouc émissaire d'une société dominée par le pouvoir masculin de l'Eglise et de l'Etat, une extraordinaire guérisseuse, doublée d'une envoûteuse hors pair. Descriptions de tortures et histoires de pouvoir, bestiaire de la sorcière, authentiques recettes de philtres d'amour et d'onguents pour voler dans les airs, formules et charmes magiques, rendent passionnante cette exploration d'un univers mystérieux, tragique et parfois comique.

Sorcières

Erica Jong, née Erica Mann le 26 mars 1942 à New York, est une écrivaine américaine surtout connue en France comme l'auteur du roman Le Complexe d'Icare, d'abord paru aux États-Unis sous le titre Fear of Flying (en) en 1973, et de sa suite, La Planche de salut, paru aux États-Unis sous le titre How to Save Your Own Life en 1977. Cette grande figure du féminisme américain a également écrit des poèmes, dont un recueil, Amour racine, traduit et publié en 1979 chez Seghers.

Le silence est le plus franc des instruments émoussés.

L'amour est tout ce qu'il est craqué. Cela vaut vraiment la peine de se battre, d'être courageux pour tout risquer.

Ne savez-vous pas que l'âme Ev'ry sur terre se sent comme orphelin?

C'est la ville des miroirs, la ville des mirages, à la fois solide et liquide, à la fois l'air et la pierre.

Ma génération de jeunes écrivains a découvert que nous pouvions dicter la forme et le contenu de notre propre fiction.

Ma mère voulait que je sois ses ailes, à voler car elle n'avait jamais tout à fait le courage de faire. Je l'aime pour ça. J'adore le fait qu'elle voulait donner naissance à ses propres ailes.

J'ai été surpris par la génération de ma fille et comment ils se rebellent contre l'idée des années 70 que le sexe était parfait et qu'il devrait être recherché.

Tout le monde ne doit pas être un parent. En fait, dans un monde surpeuplé où nos ressources se rétrécissent, ce serait merveilleux si les gens qui ne voulaient pas aux enfants se sentaient libres de le dire. Dans les années 1970, il y avait plus de tolérance à l'idée que tout le monde n'a pas besoin d'être un parent biologique.

Je ne sais pas si l'amour est un baume ou juste une sorte de blessure plus profonde.

C'est la nature de ces livres que nous appelons les classiques pour attendre patiemment sur l'étagère pour que nous puissions nous développer.

Tourner cinquante ... c'est comme voler: des heures d'ennui ponctuées par des moments de terreur pure.

Je suis allé pendant des années sans rien terminer. Parce que, bien sûr, lorsque vous terminez quelque chose, vous pouvez être jugé ... J'avais des poèmes qui ont été réécrits tant de fois que je soupçonne que c'était juste un moyen d'éviter les envoyer.

Je n'ai jamais pu contrôler mon image publique.

Chaque artiste ou écrivain qui travaille à Venise en vient à croire que la ville lui donne son secret le plus spécial.

N'est-ce pas notre travail d'être consterné par nos parents? N'est-ce pas le devoir de chaque génération d'être consterné par la génération précédente? Et pour affirmer que nous sommes différents - pour découvrir plus tard que nous sommes de façon affaiblie?

C'est pour cela, en partie, que j'écris. Comment puis-je savoir ce que je pense à moins de voir ce que j'écris.

A cinquante ans, la folle du grenier se déchaîne, descend l'escalier d'un pas lourd et met le feu à la maison. Elle ne sera plus emprisonnée.

Les gens sont terrifiés. Beaucoup d'entre eux sont dans des relations qui ne sont pas satisfaisantes, et si vous leur dites qu'ils peuvent changer leur vie, ils ont vraiment peur.

Le sexe est la blague de Dieu sur la race humaine ... si nous n'avions pas de relations sexuelles pour nous rendre ridicules, elle aurait dû réfléchir à quelque chose d'autre à la place.

Les femmes sont le seul groupe exploité de l'histoire à avoir été idéalisé dans l'impuissance.

Quand j'étais un rat de bibliothèque de dix ans et que j'avais l'habitude d'embrasser les photos des auteurs comme s'il s'agissait d'icônes, il m'étonnait que ces gens éloignés pourraient me provoquer.

Je crois qu'il y a une force de vie dans l'univers, et que lorsque nous écrivons ou faisons de la musique ou de la peinture, nous sommes susceptibles de nous connecter avec ce flux.

La perception est-elle équivalente à l'existence?

L'écriture sur le sexe s'avère simplement écrire sur la vie.

La singularité montre quelque chose de mal dans l'esprit.

Personne n'a jamais trouvé de sagesse sans être aussi idiot. Les écrivains, hélas, doivent être idiots en public, tandis que le reste de la race humaine peut couvrir ses traces.

Chaque fois que je vais ailleurs que l'Italie pour des vacances, je me sens toujours vaguement déçu, comme si j'avais fait une erreur.

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