Le soir dans son lit, Kurt rêve de devenir riche. Sa femme trouve que l'argent rend méchant. Un jour, sur les docks, Kurt sauve un matelot de la noyade, qui lui offre, pour le remercier, un énorme diamant. Kurt le revend, devient riche... et odieux.

Méchant Kurt !

Nina Telemann, 43 ans. Prof de norvégien dans le supérieur. Lunettes à verre épais. Adore l'Allemagne. Bror Telemann, 42 ans. N'adore pas l'Allemagne. Léger problème avec l'alcool. En ce moment en vacances à Mixing Part. En Allemagne.

Jours tranquilles à Mixing Part

Voilà des années que Kurt conduit son Fenwick sur le quai de Gunnar, en compagnie de son collègue Kare, et il en est très heureux. Mais un nouveau quai se construit à côté: plus grand, plus moderne, moins cher, il emploie des chauffeurs de Fenwick hyper entraînés et de nationalité étrangère. La faillite guette Gunnar, le chômage guette Kurt, la xénophobie guette Kare. Ça va chauffer chez Kurt!

Kurt a la tête en cocotte-minute

Quand Marianne s'installe sans crier gare dans l'appartement du narrateur, la vie de ce dernier prend un tour bien singulier. Peu à peu, il voit les décisions lui échapper, sans trouver quoi que ce soit à y redire. Il se laisse porter, extérieur à sa propre existence, à la maison comme en voyage, dans leur Norvège natale ou sur les routes d'Europe. Marianne prend les initiatives, décide de tout. Mais l'a-t-il au moins choisie ? Rien n'est moins sûr... Un hymne à l'humour absurde sur l'amour et l'incompréhension, la difficulté et le bonheur d'être deux.

Autant en emporte la femme

Comme chacun sait, Kurt est conducteur de chariot élévateur. Comme chacun sait, Kurt se pose beaucoup de questions sur son travail, sa femme Anne-Lise, ses enfants, sur le monde, sur la politique ou l'argent. Dans ce troisième roman, Kurt se heurte à la vraie question : quel sens donner à sa vie ? La réponse ne va pas de soi et notre héros se met une nouvelle fois dans une situation des plus loufoques.

Kurt quo vadis ? - Occasion

En chariot élévateur, nourris par un énorme poisson, Kurt et sa famille partent à la découverte du monde.

Kurt Et Le Poisson

Naif. super.

Erlend Loe est un écrivain norvégien né le 24 mai 1969 à Trondheim. Il est aussi scénariste et traducteur. Il habite et travaille à Oslo.

Tout me semblait dénué de sens. Tout à coup. Ma propre vie, la vie des autres, des animaux des plantes, du monde entier. Il ne s'est plus adapté.

Lorsque l'univers est éphémère, on peut facilement sentir que l'existence humaine n'a pas de sens. Pourquoi devrais-je faire quelque chose du tout? D'un autre côté, il est tentant d'essayer de tirer le meilleur parti de celui-ci. Je suis là, de toute façon. L'imagination ne fera pas face si j'essaie d'imaginer où je serais autrement.

Nous ne nous rencontrerons jamais, mais il y a quelque chose que je veux que vous sachiez. Mon temps n'est pas la même chose que votre temps. Nos temps ne sont pas les mêmes. Et savez-vous ce que cela signifie? Cela signifie que le temps n'existe pas. Voulez-vous que je répète cela? Il n'y a pas de temps. Il y a une vie et une mort. Il y a des gens et des animaux. Nos pensées existent. Et le monde. L'univers aussi. Mais il n'y a pas de temps. Vous pourriez aussi bien vous détendre. Te sens-tu mieux maintenant? Je me sens mieux. Cela va fonctionner. Passe une bonne journée.

Il y a trop de choses déroutantes présentes. Des choses que je sais. Pensées que j'ai. Sarcasme. Des choses que je pense que je devrais faire et des endroits que je devrais aller. Toujours d'autres endroits.

Je ne veux pas grand-chose. Mais je veux aller bien. Je veux vivre une vie simple avec de nombreux bons moments et beaucoup de plaisir.

C'est bien pour moi de voir autant d'autres personnes qui ne sont pas moi. Qu'il y en a tellement d'autres. Je ressens de l'affection pour eux. La plupart d'entre eux font de leur mieux. Je fais aussi de mon mieux.

Mais je préfère avoir de la neige. La neige est le temps sur le temps que j'aime vraiment. Rien ne me rend moins grincheux que la neige. Je peux m'asseoir près d'une fenêtre pendant des heures à le regarder tomber. Le silence des chutes de neige. Vous pouvez l'utiliser. C'est mieux quand il y a un éclairage d'arrière-plan, par exemple un réverbère. Ou lorsque vous sortez et laissez-le flotter sur vous. C'est de vraies richesses, c'est-à-dire.

… Je ne souhaite pas rencontrer des gens. Ils me dégoûtent. De plus en plus. Mais je dois avoir du lait.

Ce que je pourrais vraiment utiliser, c'est un homme plus âgé. Un mentor. Celui qui pourrait me dire comment les choses s'assemblent. Il m'aurait demandé de faire des corvées que je pensais n'avoir pas de sens. J'aurais été impatient et protesté, mais je les aurais quand même fait. Et finalement, après plusieurs mois de travaux forcés, j'aurais réalisé qu'il y avait un sens plus profond derrière tout cela et que le maître avait un plan rusé tout le temps.

Un problème avec les gens est que dès qu'ils remplissent un espace, c'est eux que vous voyez et non l'espace. De grands paysages désolés cessent d'être de grands paysages désolés une fois qu'ils ont des gens. Ils définissent ce que l'œil voit. Et l'œil humain s'adresse presque toujours aux autres humains. De cette façon, une illusion est créée que les humains sont plus importants que les choses sur Terre qui ne sont pas humaines. C'est une illusion malade.

Je ne sais toujours pas si les choses s'emboîtent, ou si tout ira bien à la fin. Mais je crois que quelque chose signifie quelque chose. Je crois au nettoyage de l'âme par le plaisir et les jeux. Je crois aussi en l'amour. Et j'ai plusieurs bons amis, et juste un mauvais.

La seule question qui compte vraiment, doit être en jeu: les choses s'améliorent-elles ou empirent-elles?

Je connais un lot helluva. Je ne suis pas le seul à connaître ces choses. Beaucoup de gens en savent plus que moi. Ce n'est heureusement pas mon problème. Mon problème est ce pour quoi je suis censé l'utiliser. Qu'est-ce que j'en fais? C'est confu.

... le nombre total de galaxies dans l'univers semble être de l'ordre de dix milliards, et que chacune d'elles possède environ cent milliards d'étoiles de la taille du soleil. Ces chiffres sont tellement absurdes que je me retrouve étrangement de bonne humeur. Tout est si immense. Je pense que Paul se sent un peu comme ça aussi. Il y a si peu que je puisse faire pour faire une différence. C'est libérateur.

J'ai suffisamment de problèmes avec les informations utiles, sans parler de ce qui est inutile.

La seule chose dont je peux être sûr à tout moment est ce que je pense moi-même. Je n'ai aucune idée de ce que les autres pensent. Pensent-ils que l'espace est grand et dangereux? Je fais. En quoi croient-ils? Je pense que personne ne devrait être seul. Celui-là devrait être avec quelqu'un. Avec des amis. Avec la personne que l'on aime. Je pense qu'il est important d'aimer. Je pense que c'est la chose la plus importante.

Je pense que je suis plus préoccupé par les choses qui sont très grandes et les choses qui sont très petites qu'avec toutes les choses entre les deux.

Je crois que personne ne devrait être tout seul. Que l'on devrait être avec quelqu'un. Avec des amis. Avec celui ou celle que l'on aime. Je crois qu'il est important d'aimer. Je crois que c'est le plus important.

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