A Blue River, petite ville du Wisconsin au bord du Mississippi, deux frères tour à tour alliés et rivaux s'affrontent, comme si, tels Caïn et Abel, la vie de l'un passait d'abord par la disparition de l'autre...
Lorsque Lawrence, rebelle et instable, considéré comme une brebis galeuse depuis l'enfance, ressurgit dans la vie rangée d'Edward après quinze ans d'absence les blessures enfouies et les drames cachés de l'adolescence refont surface, intacts, plus menaçants que jamais.
Avec finesse, Ethan Canin pénètre au cœur des relations familiales, mettant à jour la complexité et la force des liens fraternels, l'ambivalence de l'amour et de la haine.
Après l'Empereur de l'air, recueil de nouvelles, Ethan Canin nous livre avec Blue River un premier roman d'une maîtrise et d'une sensibilité rares.

Blue river

Blue River

Ethan Canin, né à Ann Arbor (Michigan) le 19 juillet 1960 d'une mère d'origine russe et d'un père d'origine lituanienne, a été médecin avant de se consacrer à l'écriture. Il est l'auteur de plusieurs romans et de scénarios de films.

Une histoire de dix ou douze pages semble trop facile, ce qui est drôle à dire étant donné qu'écrire une nouvelle décente est extrêmement difficile. Pourtant, cela semble toujours plus facile qu'un roman. Vous pouvez tourner une histoire courte sur une seule bonne ligne - dix pages d'écriture décente et un bon moment.

Même si je pense que je suis relativement heureux en tant que personne, je pense qu'il y a quelque chose de malheureux à la base de tous mes écrits. Je dirais optimiste mais malheureux. Rien de particulièrement original, à part le fait que nous allons vivre et mourir, et que des choses terribles se produisent.

Tout écrivain qui dit qu'il aime écrire est fou. Ou mentir.

Internet change de fiction américaine - et je ne veux pas dire d'une sorte de manière métaphysique.

John Cheever a été le premier écrivain que j'ai jamais lu qui avait en quelque sorte cette sensation similaire que, vous savez, la vie est méchante, misérable, brutale et courte, mais qu'occasionnellement, il y a une certaine rivière de lumière, un mot gentil, un geste révélateur que Une sorte d'illumine quelque chose.

Je n'ai jamais décidé d'être un écrivain publié.

Les mathématiciens n'aiment pas quand ils sont associés à une maladie mentale et en quelque sorte une poignée lorsque vous dites qu'ils ne peuvent pas s'entendre socialement, qu'ils ne sont pas bons avec les gens.

J'apprécie vraiment l'immédiateté des «clubs de couteau et d'armes à feu», comme on l'appelle si calleux. L'urgence est un endroit idéal pour en savoir plus sur les gens.

Je ne me souviens que de deux livres du collège qui m'ont ému: «Howards End» d'E.

Un roman, au moins pour moi, ne peut pas être visualisé à la fois.

Je n'ai pas de nom de stylo, donc je pense avoir le nom d'un médecin. Comment appelleriez-vous cela, un nom de stéthoscope?

En hiver, j'ai lu à côté d'un poêle à bois. En été, nous avons une place dans le Michigan où j'aime lire dans un hamac. Il est presque entièrement caché par des cèdres et jusqu'à l'eau. Vous pouvez y grimper et ne voir que de l'eau et être vu par personne. C'est parfait.

La médecine a fini par être la meilleure chose que j'ai jamais faite pour mon écriture.

Bausch est un merveilleux conteur. C'est un écrivain mature qui a une grande confiance dans la qualité du personnage. Il n'a pas besoin de vous accrocher avec une intrigue sournoise et des personnages loufoques.

À l'école de médecine, on vous apprend à écrire de cette manière alambiquée et lente. Je connaissais le vocabulaire ainsi que quiconque, mais j'écrivais des reins au lieu des néphriques. J'ai insisté pour utiliser l'anglais.

Se sentir utile en médecine me permet de ne pas me sentir si stupide lors de la composition d'histoires.

Le point de vue me mène. Si je peux me sentir comme un personnage plutôt qu'un lecteur, je vais lire ce livre.

C'est un tel risque d'écrire un roman qu'il est facile de devenir conservateur - vous dépensez ce qui serait, pour moi, quelques années de ma vie sur une seule idée. Ce qui est peut-être l'une des raisons pour lesquelles j'écris des histoires - si cela ne fonctionne pas, vous n'avez perdu qu'un mois.

J'ai terminé «America America» et je savais que je devais écrire un autre livre, pas seulement pour des raisons personnelles, mais parce que j'avais un contrat.

Écrire un livre est comme un abîme inconnu, à chaque fois. Chaque livre est différent. Contrairement à ce que pensent les écrivains inédits, il est horrible d'avoir un livre.

Je suis juif. Je pense que chaque juif est sombre à certaines manières.

Vous savez que les gens disent: «La poésie est la plus difficile, les histoires sont les deuxièmes les plus difficiles, les romans sont les plus faciles? Je suis ici pour vous dire que les romans sont les plus difficiles. Écrire un roman est incroyablement difficile. C'est cauchemardesque.

Je ne pense pas que le succès soit confiant. Je pense que cela a plus à voir avec le caractère que les circonstances.

Je pense que l'une des choses essentielles pour le bonheur dans la vie, ou du moins pour la non-sadance, est de produire quelque chose. Je suppose que c'est pourquoi je passe autant de temps et d'agonie à écrire des livres. Mais travailler sur la menuiserie est un peu comme tout le plaisir avec aucune agonie.

Vous ne vous idéez pas de votre chemin dans un complot, mais tracez votre chemin dans une idée.

Mon idée d'enseigner la littérature est simplement de lire de grands passages à haute voix ou de le regarder comme le fait un écrivain, ce que j'essaie de faire. Lequel veut dire: «Comment fait cet écrivain? Comment a-t-il commandé ses scènes? Remarquez-vous un modèle à ses phrases?

Je pense que la fiction concerne la petite ambition, la petite ambition ratée.

Les familles ont tendance à diviser artificiellement le monde, imprégnant un membre de tous les attributs et un autre avec tous les défauts. Mais ce n'est jamais comme ça.

Je n'écrivais jamais pour un succès commercial. C'est bien que cela soit venu, mais ce n'est pas important.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Ethan_Canin

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