Que signifie pour Jésus les mots « né d'une vierge » ? Que savons-nous de l'enfance de Jésus ? Le Sermon sur la montagne n'est-il pas destiné aux chrétiens d'exception ? Comment peut-on encore croire aux miracles ? Comment se représenter la crucifixion de Jésus et que signifie sa résurrection ? Que dirait-il en voyant l'Église aujourd'hui ? Chrétiens et musulmans croient-ils au même Dieu ?

Ces questions de jeunes sont aujourd'hui les questions de tous. Eugen Drewermann ne se soustrait à aucune. Il répond à toutes sans faux fuyants, avec sa formidable connaissance des évangiles et de l'exégèse historique et critique, mais aussi des sciences humaines. Sans mettre sous le boisseau sa sensibilité à l'actualité politique, sociale et culturelle.

Au cour de cet ouvrage, il rappelle encore et encore que la foi en Jésus est vie, vie intérieure, raison de vivre, de s'engager et d'aimer. Aujourd'hui comme hier, le « secret de Jésus » se dévoile à celles et ceux qui marchent sur ses pas et qui vivent de son esprit. Et aussi à toutes celles et ceux qui s'efforcent de vivre pleinement leur humanité.

Le secret de Jésus expliqué aux jeunes - Entretien avec Martin Freytag

L'exégèse historique et critique, née il y a plus de deux siècles, a-t-elle " tué " le message de la Bible ? Oui, répond Eugen Drewermann, car elle a relégué ce message dans le passé.
En expliquant avec toutes les ressources de la raison critique ce que les Ecritures voulaient dire aux époques où elles ont vu le jour, les exégètes ont contribué à vider les textes de leur sens pour nous, pour notre vie non seulement intellectuelle, mais aussi spirituelle, corporelle, affective... Drewermann propose une tout autre entrée dans les Ecritures : grâce à la psychanalyse de Freud et plus encore à la psychologie des profondeurs de Jung, il retrouve dans les textes bibliques les puissances universelles de l'âme humaine, les formes symboliques éternelles qui ont, en tout temps et en tout lieu, donné sens à la vie des hommes.
Ces " archétypes " sont présents sous des expressions très diverses également dans la Bible. Le premier tome traitait des rêves, des mythes, des contes, des sagas et des légendes. Le second s'intéresse aux miracles, aux visions, aux prophéties, aux apocalypses, aux récits historiques et aux paraboles. Un travail original et passionnant, qui redonne à la Bible tout son sel pour la vie et toute sa force pour guérir ceux qui y entrent.

Psychanalyse et exegese. la verite des oeuvres et des paroles. miracles, visions, propheties, apocal

A travers cette petite étude d'un récit des Indiens de Colombie, nous voyons resurgir un monde spirituel qui a existé il y a plus de six mille ans, à l'époque néolithique, et qui pourrait être le fondement et la source de toutes les civilisations ultérieures.
En essayant de le comprendre, nous ne cessons en réalité de nous retrouver nous mêmes. L'esprit de la musique, dont Eugen Drewerniann découvre toutes les harmoniques à travers le chant de Milomaki, est un esprit de légèreté et de liberté. La musique nous réconcilie avec la nature et la culture, car elle tient des deux. Plus encore, ce qu'enseigne le conte, c'est que toute la vie, jusque dans la mort, doit - et peut devenir symphonie, mélodie.
La musique ne supprime pas le tragique de l'existence, elle le transfigure - comme Nietzsche l'a entrevu il y a un siècle dans La Naissance de la tragédie - en force de vie et de résurrection.

Milomaki ou l'esprit de la musique. approche psychanalytique d'un mythe des indiens yahuna

Voici des textes inédits d'Eugen Drewermann offerts à un très large public. L'amateur curieux - prenons le substantif au sens le plus noble - y rencontrera un esprit de culture vaste et variée, un penseur profond, un théologien novateur et courageux. Quant au connaisseur averti, il appréciera la portée des affirmations et points de vue proposés. Par les thèmes traités : l'amour, la peur, le salut, etc., l'un et l'autre retrouveront sans doute l'auteur déjà apprécié de La Parole qui guérit, de Fonctionnaires de Dieu ou d'autres ouvrages aux visées plus particulièers comme le Progrès meurtrier ou les trois tomes de Psychanalyse et morale, par exemple.
De toute manière, on peut considérer comme évident que ce volume intéressera tous ceux pour qui la vérité est chose qu'on peut moins trouver et exprimer dogmatiquement que chercher aux risques et périls des tâtonnements, des approximations, voire d'erreurs toujours possibles. Pour eux le spirituel prime l'intellectuel, car il y a bien plus de teneur spirituelle dans la pensée se faisant que dans la pensée toute faite. Chercheur en son genre, Eugen Drewermann se tient à l'écoute des voix nettes ou plus discrètes, du divin en nous ou hors de nous dans le mouvement du monde.

L'Envers Du Monde. Libres Propos Sur L'Essentiel - Occasion

De Dostoïevski à Bernanos, de Kafka à Sartre, la question du mal et de l'absurde hante la conscience contemporaine. Elle résonne encore dans l'expérience des camps de la mort ou les réflexions philosophiques. Elle s'affirme aussi dans les drames de notre histoire récente.
C'est à travers un travail exégétique très fouillé que Drewermann s'attelle à cette problématique, en utilisant tout à la fois les ressources de la méthode historico-critique, de la psychanalyse, du structuralisme et de l'histoire des religions. Relisant les premiers chapitres de la Genèse, avec l'épisode d'Eve face au serpent ou celui du manteau de Noé, il s'arrête en particulier sur les notions d'angoisse et de culpabilité qui vont constituer le coeur de son oeuvre. Selon lui, "l'histoire du péché originel n'est pas en son centre un conflit entre l'orgueil et Dieu, c'est un conflit entre la peur et Dieu". Une peur dont l'homme doit se libérer s'il veut vivre en plénitude.
Premier d'une série qui en comptera trois, ce volume du Mal inaugure la publication de l'ouvrage fondamental d'Eugen Drewermann, point de départ et matrice de toute sa réflexion théologique.

Le Mal. Tome 1, Structures Et Permanence

La Boule de cristal

Dans le christianisme, comme dans le judaïsme, chaque être humain a une valeur infinie parce qu'il possède une âme immortelle et qu'il dépasse donc les limites que lui assignent la nature (la mort corporelle) et la société (l'injustice). Mais cette valeur infinie de l'être humain, scellée par la résurrection, ne se dit-elle pas au détriment des animaux ? Ceux-ci, dépourvus d'immortalité individuelle, n'ont pas de fin en soi et sont ravalés au rang de simples moyens : élevage industriel intensif pour la nourriture, expérimentations diverses pour la science médicale ou pour les produits cosmétiques, mauvais traitements divers... Réfléchir sur le sort injuste réservé aux animaux, c'est reconsidérer la place - éminente, mais éphémère - de l'homme au sein de la nature, prendre conscience de notre environnement et de notre solidarité avec toute la création et redécouvrir le " souffle divin " éternel qui donne vie à tous les êtres.

De l'immortalité des animaux

Résumé :« Serait-ce l'éternel songe de l'enfance perdue, qui rend le Petit Prince si réconfortant et si sympathique ? Sans doute. Mais il n'y a pas que cela. Il faut y ajouter l'art de l'ironie avec lequel l'auteur nous délivre de la pesanteur absurde du monde des "grandes personnes", et nous permet de reprendre souffle et de nous recueillir dans le désert de l'humain. Surtout, le Petit Prince nous donne de retrouver un peu de confiance dans le caractère inconditionnel de l'amour ».Des millions de personnes ont lu et relu ce conte qui nous emmène à la frontière du désert de l'expérience intime et du monde moderne avec son cortège de vaniteux, buveurs, businessmen, géographes et autres allumeurs de réverbère. Entre le visible et l'invisible, le renard — comme les animaux des contes et le dieu égyptien Anubis — conduit à un autre monde qu'« on ne voit bien qu'avec le cœur ». Mais ce don de soi ne demande-t-il pas à être partagé ? Quelle est cette rose pour laquelle il faut quitter cette terre et disparaître ? Les notes biographiques de Saint-Exupéry, sa vocation de pilote et son œuvre littéraire éclairent d'un jour nouveau ce chef-d'œuvre qui s'est arrêté, indécis, au bord de l'éternité.

L'Essentiel est invisible - Une lecture psychanalytique du Petit Prince

Eugen Drewermann, né le 20 juin 1940 à Bergkamen, est un théologien et psychanalyste jungien allemand en rupture de ban avec l'Église catholique dans laquelle il a été ordonné prêtre en 1966.

Dans toutes les cultures, c'est la tâche d'une religion de fermer le domaine de la contingence ... et de mettre en place des paradis de l'Absolu où il est possible d'être conduit de l'agitation à l'écoute, de la façon, de la planification à l'espoir, du jugement au pardon du fini dans l'infini. Une société dans laquelle de tels espaces ouverts d'éternité n'existent pas ou ne sont que des matrices insuffisamment développées en elle-même en raison du manque d'air à respirer.

Nous voyons dans le 20e siècle une malheureuse guerre des tranchées, dans laquelle la psychanalyse, dans une lutte contre la contrainte internalisée et la superstition d'une doctrine particulière, s'est exprimée de façon athéique. En revanche, la théologie n'est pas simplement soupçonnée de parler sans âme de Dieu. La théologie et la psychologie, dans la recherche de la santé humaine, ont besoin les uns des autres comme la droite et la main gauche.

La peur est ce qui rend méchant ; la méchanceté est ce qui fait peur.

Les gens reçoivent une fausse alternative: le choix entre une croyance non éclairée et une incrédulité éclairée. La plupart des intellectuels semblent rendre hommage à la deuxième variante.

Lorsque l'homme civilisé a peur, le sol se dérobe littéralement sous ses pieds et le fait retomber dans les profondeurs de la préhistoire, des millénaires en arrière.

À mes yeux, les concepts de théologie n'ont autant de valeur qu'ils sont capables d'interpréter l'expérience. Il me semble que nous atteignons depuis longtemps le point où nous, les théologiens, ne nous parlons que à nous-mêmes et que nous débats avec notre propre histoire de concepts.

Si vous voulez changer les gens en parlant de Dieu, alors il n'y a qu'une seule façon: au lieu d'enseigner Dieu, vous devez vivre Dieu. Parce que: "Enseigner" Dieu est impensable d'une autre manière que la façon dont vous enseigneriez l'amour ou la poésie. Vous n'enseignez l'amour que par l'amour, la poésie uniquement par l'écriture de poésie, la foi en Dieu uniquement par une manière contagieuse de faire confiance.

Vous voyez, mon seigneur archevêque, ce qui est "douteux" à propos de ma théologie n'est pas qu'il contredit des enseignements doctrinaux particuliers, les choses sont bien pires ou mieux: ce que je veux, n'est pas plus La théologie se fait aujourd'hui; Mais je veux que cela par la foi, pas par ingénierie.

Chaque fois que nous rencontrons un être humain de telle manière que nous nous sentons absolument certains de l'infini de la valeur de cette personne et de l'éternité de sa vie, c'est Pâques.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Eugen_Drewermann

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