Eugène Ionesco
Eugène Ionesco, né Eugen Dimitri Ionescu () le 26 novembre 1909 à Slatina (Roumanie) et mort le 28 mars 1994 à Paris (France), est un dramaturge et écrivain de langue française roumano-français. Il passe une grande partie de sa vie à voyager entre la France et la Roumanie ; représentant majeur du théâtre de l'absurde en France, il écrit de nombreuses œuvres dont les plus connues sont La Cantatrice chauve (1950), Les Chaises (1952), Rhinocéros (1959) et Le roi se meurt (1962).
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@eugeneIonesco
Étant donné que l'instinct de mort existe au cœur de tout ce qui vit, puisque nous souffrons d'essayer de le réprimer, puisque tout ce qui vit aspire à reposer, désactivons les liens qui nous lient à la vie, cultivons notre souhait de la mort, laissez-nous Développez-le, arrosez-le comme une plante, laissez-le pousser sans entrave. La souffrance et la peur naissent de la répression du souhait de la mort.
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Je regarde la chaise en mangeant mon oreiller. J'ouvre le mur, je marche avec mes oreilles. J'ai dix yeux avec lesquels marcher et deux doigts avec lesquels regarder. Je mets ma tête sur le sol pour m'asseoir, j'ai mis mes fesses sur le plafond. Après avoir mangé la boîte à musique, je me suis répandu la confiture sur le tapis pour un excellent dessert.
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Je regarde la chaise en mangeant mon oreiller. J'ouvre le mur, je marche avec mes oreilles. J'ai dix yeux avec lesquels marcher et deux doigts avec lesquels regarder. Je mets ma tête sur le sol pour m'asseoir, j'ai mis mes fesses sur le plafond. Après avoir mangé la boîte à musique, je me suis répandu la confiture sur le tapis pour un excellent dessert.
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Je n'ai pas d'autres photos du monde en dehors de celles qui expriment l'évanescence, et l'insensibilité, la vanité et la colère, le vide, la haine inutile orhide. Tout a simplement confirmé ce que j'avais vu et compris dans mon enfance: des ajustements futiles et sordides de rage, des cris soudainement recouverts par le silence, des ombres avalées pour toujours la nuit.
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Dans l'histoire de l'humanité, il n'y a pas de civilisations ou de cultures qui ne se manifestent pas, de une ou mille manières, ce besoin d'un absolu qui s'appelle le ciel, la liberté, un miracle, un paradis perdu à reprendre, la paix, le dépassement Histoire ... Il n'y a pas de religion dans laquelle la vie quotidienne n'est pas considérée comme une prison; Il n'y a pas de philosophie ou d'idéologie qui ne pense pas que nous vivons à l'aliénation ... L'humanité a toujours eu une nostalgie pour la liberté qui n'est que la beauté, ce n'est que réel; vie, plénitude, lumière.
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Quand j'avais neuf ans, le professeur nous a demandé d'écrire un article sur notre fête du village. Il a lu le mien en classe. J'ai été encouragé et continué. Je voulais même écrire mes mémoires à l'âge de dix ans. À douze ans, j'ai écrit de la poésie, principalement sur l'amitié - «Ode à l'amitié». Ensuite, ma classe voulait faire un film, et un petit garçon m'a suggéré d'écrire le script.
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La fin de l'enfance est quand les choses cessent de nous étonner. Lorsque le monde semble familier, quand on s'est habitué à l'existence, on est devenu un adulte.
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La vie est anormale.
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La beauté est une trace précieuse que l'éternité nous fait apparaître et qu'elle nous enlève. Une manifestation d'éternité, et un signe de mort aussi.
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J'ai toujours considéré que la vérité imaginative était plus profonde, plus chargée de signification, que la réalité de tous les jours ... tout ce dont nous rêvons, et je veux dire que tout ce que nous désirons est vrai (le mythe d'Icarus est venu avant l'aviation, et si Ader ou Bleriot a commencé à voler parce que tous les hommes ont rêvé de vol). Il n'y a rien de plus vrai que le mythe ... La réalité ne doit pas être: c'est simplement ce qui est.
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Je regarde la chaise en mangeant mon oreiller. J'ouvre le mur, je marche avec mes oreilles. J'ai dix yeux avec lesquels marcher et deux doigts avec lesquels regarder. Je mets ma tête sur le sol pour m'asseoir, j'ai mis mes fesses sur le plafond. Après avoir mangé la boîte à musique, je me suis répandu la confiture sur le tapis pour un excellent dessert.
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L'artiste peut être au-dessus des partis politiques, il peut appartenir à un parti politique, il peut agir en politique.
@eugeneIonesco
L'univers me semble infiniment étrange et étranger. À un tel instant, je le regarde avec un mélange d'angoisse et d'euphorie; séparé de l'univers, comme s'il était placé à une certaine distance à l'extérieur; Je regarde et je vois des images, des créatures qui se déplacent dans une sorte de temps intemporel et d'espace sans espace, émettant des sons qui sont une sorte de langage que je ne comprends plus ou ne m'inscrit plus.
@eugeneIonesco
Au nom de la religion, on torture, persécute, construit des pyres. Sous couvert d'idéologies, un massacres, des tortures et des tués. Au nom de la justice, on punit ... au nom de l'amour de son pays ou de sa race déteste d'autres pays, les méprise, les massacre. Au nom de l'égalité et de la fraternité, il y a une suppression et une torture. Il n'y a rien de commun entre les moyens et la fin, les moyens vont bien au-delà de la fin ... les idéologies et la religion ... sont les alibis des moyens.
@eugeneIonesco
Je suis né près de Bucarest, mais mes parents sont venus en France un an plus tard. Nous sommes retournés en Roumanie quand j'avais treize ans et mon monde a été brisé. Je détestais Bucarest, sa société et ses mœurs - son antisémitisme par exemple.
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Je crois que dans l'histoire de l'art et de la pensée, il y a toujours eu à chaque moment de vie une volonté de renouvellement. Ce n'est pas seulement la prérogative de la dernière décennie. Toute histoire n'est rien d'autre qu'une succession de crises - de rupture, de répudiation et de résistance. Lorsqu'il n'y a pas de crise, il y a de la stagnation, de la pétrifaction et de la mort. Toute pensée, tout l'art est agressif.
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Comme toutes les révolutions, la révolution surréaliste était une réversion, une restitution, une expression de besoins spirituels vitaux et indispensables.
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Dans l'histoire de l'humanité, il n'y a pas de civilisations ou de cultures qui ne se manifestent pas, de une ou mille manières, ce besoin d'un absolu qui s'appelle le ciel, la liberté, un miracle, un paradis perdu à reprendre, la paix, le dépassement Histoire ... Il n'y a pas de religion dans laquelle la vie quotidienne n'est pas considérée comme une prison; Il n'y a pas de philosophie ou d'idéologie qui ne pense pas que nous vivons à l'aliénation ... L'humanité a toujours eu une nostalgie pour la liberté qui n'est que la beauté, ce n'est que réel; vie, plénitude, lumière.
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L'univers me semble infiniment étrange et étranger. À un tel instant, je le regarde avec un mélange d'angoisse et d'euphorie; séparé de l'univers, comme s'il était placé à une certaine distance à l'extérieur; Je regarde et je vois des images, des créatures qui se déplacent dans une sorte de temps intemporel et d'espace sans espace, émettant des sons qui sont une sorte de langage que je ne comprends plus ou ne m'inscrit plus.
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L'univers me semble infiniment étrange et étranger. À un tel instant, je le regarde avec un mélange d'angoisse et d'euphorie; séparé de l'univers, comme s'il était placé à une certaine distance à l'extérieur; Je regarde et je vois des images, des créatures qui se déplacent dans une sorte de temps intemporel et d'espace sans espace, émettant des sons qui sont une sorte de langage que je ne comprends plus ou ne m'inscrit plus.
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Toutes les pièces qui ont été écrites, de la Grèce antique à nos jours, n'ont jamais été que des thrillers... Le drame a toujours été réaliste et il y a toujours eu un détective... Chaque pièce est une enquête menée à bien .
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Dans l'histoire de l'humanité, il n'y a pas de civilisations ou de cultures qui ne se manifestent pas, de une ou mille manières, ce besoin d'un absolu qui s'appelle le ciel, la liberté, un miracle, un paradis perdu à reprendre, la paix, le dépassement Histoire ... Il n'y a pas de religion dans laquelle la vie quotidienne n'est pas considérée comme une prison; Il n'y a pas de philosophie ou d'idéologie qui ne pense pas que nous vivons à l'aliénation ... L'humanité a toujours eu une nostalgie pour la liberté qui n'est que la beauté, ce n'est que réel; vie, plénitude, lumière.
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Je ne gaspillerai jamais mes rêves en s'endormant. Plus jamais.
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Lorsque le silence nous confronte, la question à laquelle il n'y a pas de réponse sonne dans le silence. Cet ultime "pourquoi" "ce grand" pourquoi "est comme une lumière qui efface tout, mais une lumière aveuglante; Rien de plus ne peut être fait.
@eugeneIonesco
Dieu est mort. Marx est mort. Et je ne me sens pas si bien moi-même.
@eugeneIonesco
Peut-être que j'ai abandonné la critique parce que je suis plein de contradictions, et lorsque vous écrivez un essai, vous n'êtes pas censé vous contredire. Mais au théâtre, en inventant divers personnages, vous le pouvez. Mes personnages sont contradictoires non seulement dans leur langue, mais aussi dans leur comportement.
@eugeneIonesco
Au nom de la religion, on torture, persécute, construit des pyres. Sous couvert d'idéologies, un massacres, des tortures et des tués. Au nom de la justice, on punit ... au nom de l'amour de son pays ou de sa race déteste d'autres pays, les méprise, les massacre. Au nom de l'égalité et de la fraternité, il y a une suppression et une torture. Il n'y a rien de commun entre les moyens et la fin, les moyens vont bien au-delà de la fin ... les idéologies et la religion ... sont les alibis des moyens.
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Au nom de la religion, on torture, persécute, construit des pyres. Sous couvert d'idéologies, un massacres, des tortures et des tués. Au nom de la justice, on punit ... au nom de l'amour de son pays ou de sa race déteste d'autres pays, les méprise, les massacre. Au nom de l'égalité et de la fraternité, il y a une suppression et une torture. Il n'y a rien de commun entre les moyens et la fin, les moyens vont bien au-delà de la fin ... les idéologies et la religion ... sont les alibis des moyens.
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Au nom de la religion, on torture, persécute, construit des pyres. Sous couvert d'idéologies, un massacres, des tortures et des tués. Au nom de la justice, on punit ... au nom de l'amour de son pays ou de sa race déteste d'autres pays, les méprise, les massacre. Au nom de l'égalité et de la fraternité, il y a une suppression et une torture. Il n'y a rien de commun entre les moyens et la fin, les moyens vont bien au-delà de la fin ... les idéologies et la religion ... sont les alibis des moyens.
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Au nom de la religion, on torture, persécute, construit des pyres. Sous couvert d'idéologies, un massacres, des tortures et des tués. Au nom de la justice, on punit ... au nom de l'amour de son pays ou de sa race déteste d'autres pays, les méprise, les massacre. Au nom de l'égalité et de la fraternité, il y a une suppression et une torture. Il n'y a rien de commun entre les moyens et la fin, les moyens vont bien au-delà de la fin ... les idéologies et la religion ... sont les alibis des moyens.