Feuilleton se décline en poche en regroupant par thématique les reportages parus. Un format différent, une identité graphique de couverture dans la lignée de la revue. Pour ce quatrième poche, l'économie dans tous ses états. Des enquêtes usant des techniques narratives de la fiction à lire comme des précis d'économie illustrés. Du Krach de la Kabul Bank sur fond de corruption généralisée, aux conséquences économiques qu'engendrerait un séisme de magnitude 7,9 à Tokyo, des mésaventures d'un milliardaire en Amazonie en passant par la cybercriminalité d'une ville roumaine, du marché des jeux vidéo en ligne et de son prolétariat invisible au géant suédois Ikea, d'une terre bolivienne chargée de lithium objet de convoitise au tourisme chinois, jusqu'à un Madoff en prison traité comme un coq en pâte, voici une plongée dans l'univers impitoyable du commerce et de la finance qui nous offre une vision décalée et riche de ce qui régit le inonde d'aujourd'hui.

Le grand tour - Anthologie

Avec la distance, nous voyons souvent la Chine comme une caricature : une nation de ploutocrates pragmatiques et d’étudiants brillants et implacables qui ne rêvent que d’une chose : contrôler l’économie globale. Ou alors celle d’un géant un peu confus, aux prises avec une corruption rampante et au bord de la stagnation. Ce que nous ne voyons pas, c’est la façon dont les Chinois, qu’ils soient puissants ou modestes, réinventent leurs vies alors que leur pays connaît des changements incroyables. Pendant toutes les années qu’il a passées en Chine, Evan Osnos a été le témoin de profonds changements politiques, économiques et culturels. Dans son livre, il décrit la collision entre la montée de l’individualisme dans la société et la lutte que mène le Parti communiste pour reprendre le contrôle. Pourquoi un pays qui a tiré son peuple de la pauvreté s’acharne-t-il à lui refuser la liberté d’expression ? Pourquoi des millions de jeunes Chinois séduits par la culture occidentale font-ils tout pour résister à son influence ? Comment vont les Chinois, qu’ils soient nantis ou démunis, après deux décennies de quête inlassable de prospérité et de richesse ?

Chine, l'âge des ambitions

« L'un des meilleurs livres sur les complexités de la Chine moderne. » The Guardian « Le portrait captivant et troublant d'un pays gagné par une crise morale et une frustration explosive. » The New York Times« Le splendide portrait de la Chine du XXIe siècle. » The Wall Street Journal Vue de loin, la Chine nous apparaît sous des traits déformés : une nation de ploutocrates pragmatiques et d'étudiants implacables dont le seul rêve est de contrôler l'économie globale. Ou un géant un peu confus, rongé par la corruption et au bord de la stagnation. Nous ne voyons pas l'extraordinaire façon dont les Chinois, puissants ou modestes, réinventent leurs vies dans un pays en pleine mutation.Durant les nombreuses années qu'il a passées en Chine, Evan Osnos, lauréat du prix Pulitzer, a été le témoin des profonds changements politiques, économiques et culturels qui s'y sont déroulés. Couronné par le National Book Award 2014, il décrit dans ce récit fascinant la collision entre la montée de l'individualisme et la lutte du Parti communiste pour reprendre le contrôle. Pourquoi ce pays qui a permis à son peuple d'accéder à la richesse s'acharne-t-il à lui refuser la liberté d'expression ? Pourquoi des millions de jeunes Chinois séduits par la culture occidentale résistent-ils à ce point à son influence ?Autant de questions auxquelles répond ce portrait saisissant de la Chine d'aujourd'hui et de demain.

Dans une ville qui adore le nouveau et l'élégant, le marché des rues de Da Jing Road est délibérément en décalage. C'est un splendide fouillis de siècles, plein d'autocollants grésillants et de téléphones portables bêlés, de vin de riz piquant et de gueules aussi dodue que des balles de softball.

Le christianisme est autorisé par la Constitution chinoise et le gouvernement soutient depuis longtemps un réseau d'églises chrétiennes officielles.

Bien que Shanghai soit sur la mer, elle a longtemps manqué de la prospérité dont jouissait Hong Kong, alors que Hong Kong est devenue connue pour ses créatures exotiques de l'océan, Shanghai a construit son alimentation autour de poissons de rivière et de mer plus courants.

Soixante-dix ans après la sortie de la Chine de la Seconde Guerre mondiale, la plus grande menace confrontée à la direction de la nation n'est pas l'impérialisme mais le scepticisme.

À Pékin, nous parlons de purificateurs d'air de la façon dont les adolescents parlent de voitures.

À l'âge de quatre-vingts, le Dalaï Lama a commencé à discuter d'une gamme de perspectives pour la disposition future de son âme. Traditionnellement, après sa mort, une partie de recherche de moines seniors visait à localiser sa nouvelle incarnation, qui est le plus souvent un petit enfant, qui continue d'être formé en tant que moine et chef.

La Chine n'a pas un seul leader. Il a - un premier parmi les égaux est le président, et son nom sera probablement Xi Jinping, presque certainement.

Le seul véritable mystère dans les histoires du plagiat politique est sa durabilité à une époque de Turnitin et d'autres logiciels de numérisation qui peuvent protéger un auteur de ses propres erreurs, intentionnelles ou autres.

Lorsque vous vivez à Pékin pendant un certain temps, vous obtenez une compréhension finement réglée de l'air.

Pendant des années, la Chine s'attendait à ce que les entreprises étrangères ne expriment pas publiquement leurs plaintes concernant le piratage ou les violations de la propriété intellectuelle afin de protéger leurs intérêts plus larges dans le pays.

Le Parti communiste chinois se méfie des mouvements indépendants.

Vivre à l'étranger a accru mon intérêt pour la façon dont les étrangers considèrent les endroits étranges que nous rencontrons.

Il y a une génération, les planificateurs de guerre américains ont commis l'erreur de croire que des sympathies communistes à court terme uniraient la Chine et le Viêt Nam. Nous nous sommes trompés et cette erreur a tragiquement faussé notre politique au Viêt Nam.

Lorsque l'on vit à Pékin et que l'on écrit de temps à autre sur des sujets politiquement sensibles, on s'habitue à l'idée que quelqu'un, quelque part, pourrait nous surveiller. Mais il s'agit généralement d'une menace abstraite.

Un objectif taoïste était valorisé la route sur le but.

Les jeunes chinois, qui ont grandi à une époque de prospérité et de stabilité, sont généralement les défenseurs les plus passionnés de la manière politique et économique chinoise.

La divulgation et la transparence sont la monnaie d'Internet, et elles sont en contradiction avec l'autoritarisme.

Si l'on va plagier, il est avantageux d'être en politique, où l'attente des remords et la probabilité de punition sont minimes.

Lorsque j'ai déménagé à Pékin en 2005 pour écrire, j'étais habitué à entendre l'histoire de la transformation de la Chine racontée en vastes coups - impliquant un cinquième de l'humanité et de grands pivots de politique et d'économie.

J'ai commencé à travailler comme journaliste à Washington le 1er octobre 2013, le jour où le gouvernement a cessé de travailler.

Lei Feng serait décédé dans un accident bizarre en 1962 - frappé par une baisse du poteau téléphonique.

Le marché de la rue Da Jing n'est guère plus que quelques intersections étroites, à peine six blocs. Mais pour un visiteur, c'est une éducation vivante et respirante dans la cuisine de Shanghai, un style distingué par ses sauces salées épaisses enrichies de sucre et de sauce de soja.

Les dirigeants chinois disent parmi eux, selon les analystes chinois qui les suivent le plus de près, qu'ils croient que Donald Trump est finalement à faire des menaces creux, et ils pensent qu'il serait facile à gérer, c'est ce que l'un d'eux le dit.

Les États-Unis, bien sûr, à la fin du 19e siècle, ont été extraordinairement corrompus.

Lorsque le photographe britannique malaisien Ian Teh a travaillé pour la première fois en Chine, il y a plus de dix ans, il l'a rendu comme une nation de personnes à Technicolor.

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