Lorsque marilyn monroe et eve arnold se rencontrent en 1952, chacune est à un moment fort de sa carrière : la première comme star incontestée du 7e art, la seconde comme photographe de l'agence magnum.
 Dès le début, eve arnold remarque la magie captivante qui se dégage de la jeune actrice.  pour saisir cette aura, elle va suivre marilyn pendant plus de dix ans et au fil du temps, une véritable amitié naîtra entre les deux femmes, marilyn se livrant alors sans retenue et sans fard, lors des séances de photographies ou sur les tournages.  pour une fois, c'est le regard tendre et singulier d'une femme, mais aussi d'une amie, qui nous dévoile marilyn touchante et sensible jusque dans les derniers moments de sa vie.

Marilyn Monroe

" Au début des années cinquante, un nouveau genre de photographie a émergé lorsque les producteurs ont commencé à engager des photographes professionnels pour raconter en images et en mots le tournage de leurs films. [...] J'ai retrouvé parmi mes photographies documentaires tout un ensemble de photos de plateau et de notes que j'avais prises, portant sur quarante films. Mon véritable travail commence avec Marlène Dietrich en 1952, puis avec le dernier grand film de Joan Crawford, Rien n'est trop beau, réalisé en 1959, et se termine avec le dernier film de Joseph Losey, Steaming, réalisé en 1984. Dans l'intervalle, il y a eu cinq films de John Huston, parmi lesquels Les Désaxés, La Bible et L'Homme qui voulut être roi. Il y a eu des films avec Clark Gable, Marilyn Monroe, Richard Burton, Simone Signoret, Sophia Loren, Vanessa Redgrave, Orson Welles, Laurence Olivier, Paul Scofield, Marlon Brando et Isabella Rossellini - pour n'en citer que quelques-uns. Au fil des années, j'ai appris que le photographe de plateau avait souvent l'occasion de développer une grande intimité avec les stars. Les relations quotidiennes sur le tournage lui laissent en effet la possibilité de gagner la confiance de la vedette à photographier, lui donnant ainsi une chance de montrer des aspects de sa personnalité qui, dans d'autres conditions, seraient pratiquement impossibles à capturer sur la pellicule. " Eve Arnold.

Cine-Roman

Visages mythiques sous la lumière des projecteurs, acteurs jouant dans la vie comme dans leurs films, se préparant à tourner, puis dirigés par un réalisateur, en extérieur ou en studio, seuls ou entourés d'une équipe de techniciens... Du portrait posé de la star hollywoodienne à l'image de l'acteur "au naturel", concentré ou au repos, quelques grands noms du cinéma sont ici représentés. De Marylin Monroe à Gong Li et de Charlie Chaplin à Marcello Mastroianni ou Alain Delon, cinquante stars d'hier et d'aujourd'hui immortalisées par les plus grands photographes.

Stars. Photographies De Magnum Photos

Eve Arnold (née le 21 avril 1912 à Philadelphie et morte le 4 janvier 2012 à Londres) est une photographe et photojournaliste américaine.

Je veux que le sujet contrôle. Parce qu'ils me donneront quelque chose que je ne pourrais pas connaître à leur sujet.

Ce dont vous avez besoin pour être un bon photographe est une curiosité écrasante et une bonne digestion.

Leçon numéro un: faites attention à l'intrusion de la caméra.

Ce qui a changé, c'est que lorsque j'ai photographié, la plupart des gens que j'ai photographiés n'avaient pas le droit de refus sur leur travail. Il faudrait une Marilyn Monroe à sa hauteur pour pouvoir dicter cela.

J'ai trouvé une façon de travailler qui me plaisait parce que je n'avais pas à effrayer les gens avec un équipement lourd. C'était cette petite boîte noire et moi.

Si la chimie est juste entre l'étoile et le photographe et la géométrie des images plaît à l'étoile, souvent les deux personnes se retrouvent avec une amitié professionnelle à long terme au cours de laquelle ils continuent de travailler ensemble et de produire des images très personnelles.

Je me rends compte que j'avais le meilleur du journalisme d'image sérieux.

Ce que j'ai essayé de faire, c'est impliquer les gens que je photographiais ... s'ils étaient prêts à donner, j'étais prêt à photographier.

Vous ne devriez jamais révéler votre véritable âge.

Si le photographe s'intéresse aux gens devant son objectif, et s'il est compatissant, c'est déjà beaucoup. L'instrument n'est pas l'appareil photo mais le photographe.

J'adore l'idée que je peux partir avec un seul appareil photo et quelques rouleaux de film sans encombre ... Je n'étais pas intéressé par l'illusion de la réalité, je voulais me rapprocher de ce qui se passait.

Je cherche un sentiment de réalité avec tout ce que j'ai fait. Je n'ai pas travaillé dans un studio, je n'ai rien allumé. J'ai trouvé une façon de travailler, ce qui m'a plu parce que je n'avais pas à effrayer les gens avec du matériel lourd. C'était cette petite boîte noire et moi et 5 £ de film dans ma poche ou peut-être que c'était seulement 2 £ à l'époque.

Les thèmes se reproduisent encore et encore dans mon travail.

L'instrument n'est pas l'appareil photo mais le photographe.

Peu importe que vous utilisiez une caméra en boîte ou une Leica, l'important est ce qui vous motive lorsque vous photographiez. Ce que j'ai essayé de faire, c'est impliquer les gens que je photographiais. Pour les faire se rendre compte sans le dire, c'est à eux de me donner ce qu'ils voulaient me donner. . . S'ils étaient prêts à donner, j'étais prêt à photographier.

Je ne voulais pas être une femme photographe. Cela me limiterait. Je voulais être un photographe qui était une femme, avec tout le monde ouvert à mon appareil photo.

Une session en studio ... offre la plus grande chance de contrôle. Même s'il y a une liberté totale, je n'aime toujours pas la photographie de studio et les images artificielles qui découlent généralement de ce genre.

Je ne vois personne comme ordinaire ou extraordinaire. Je les considère simplement comme des gens devant mon objectif.

Il est difficile pour moi d'évaluer ce que j'ai apporté parce que chaque fois que vous prenez un appareil photo et le pointez sur une personne, vous essayez de définir cette personne ainsi Évoquez ce dont nous parlons.

Ce dont vous avez besoin pour être un bon photographe est une curiosité écrasante et une bonne digestion. Parfois, vous vous sentez béni de curiosité, parfois vous vous sentez maudit.

J'ai été pauvre et je voulais documenter la pauvreté; J'avais perdu un enfant et j'étais obsédé par la naissance; Je m'intéressais à la politique et je voulais savoir comment cela avait affecté nos vies; Je suis une femme et je voulais connaître les femmes.

C'est la chose la plus difficile au monde de prendre le banal et d'essayer de montrer à quel point c'est spécial.

Je me rends compte que j'avais le meilleur du journalisme d'image sérieux. Il y avait une innocence dans notre approche, en particulier dans les années 1950 et 1960, lorsque nous croyions naïvement qu'en tenant un miroir au monde, nous pourrions aider - peu importe le peu - pour sensibiliser les gens à la condition humaine.

Je n'ai jamais connu personne qui s'approchait de Marilyn dans la capacité naturelle d'utiliser à la fois un photographe et un appareil photo. Elle est spéciale, et pour moi, il n'y a eu personne comme elle avant ou après. Elle est restée la tige de mesure par laquelle j'ai - inconsciemment - des sujets jugés.

Je pense que si jamais je suis satisfait, je devrai m'arrêter. C’est la frustration qui vous motive.

Peu importe si vous utilisez une caméra en boîte ou si vous utilisez un Leica; L'important est ce qui vous motive lorsque vous photographiez.

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