Immaginari inediti si stanno affiancando a quello occidentale sulla scena globale. Un vasto movimento culturale pone una sfida importante ai grandi brand della cultura pop americana, da Hollywood a McDonald's. Nuovi re del mondo è il racconto degli sviluppi recenti della cultura di massa: i film indiani di Bollywood, le soap opera turche (dizi) e la musica pop della Corea del Sud, nota come K-pop. Mixando con cura modernità e valori tradizionali, in contesti urbanizzati sempre più ampi, queste fabbriche dei sogni stanno creando un pop differente, in grado di superare i confini locali e diffondersi in luoghi e culture molto diversi. Negli ultimi anni la band di maggiore successo al mondo, i BTS, è coreana, i blockbuster indiani hanno una popolarità che va oltre le frontiere nazionali, e le telenovele turche riscontrano un successo che unisce il Medioriente all'Italia, alla Spagna, all'America Latina. In un ampio reportage, l'autrice traccia il profilo di Shah Rukh Khan, per molti versi la star più popolare al mondo; va dietro le quinte di Magnificent Century, il più importante tra i dizi, seguito da oltre duecento milioni di persone in 43 paesi; e scopre come è iniziato il K-pop in Corea del Sud. Un'importante testimonianza dei tanti poli di una cultura pop che prende forma davanti ai nostri occhi.

Nuovi Re del mondo - Corrispondenze da Bollywood, dal dizi e dal k-pop

Anita vit dans le plus grand bidonville de Karachi. Grâce à son voisin, un homme âgé dont les étagères regorgent de livres, elle découvre un moyen de s'évader de son quotidien. De l'autre côté de la ville habite Monty, fils d'un père autoritaire et richissime qui possède la moitié de la ville. Mais Monty, troublé par l'arrivée d'une fille rebelle dans son école, s'écarte de la voie qui lui était toute tracée. Sunny, lui, est né en Angleterre où son père a émigré dans l'espoir d'une vie meilleure. Cependant, il ne s'intègre pas. Séduit par le charisme de son cousin revenu de Syrie, Sunny pense avoir enfin trouvé sa communauté. Jusqu'où seront-ils prêts à aller pour échapper à leur destin ?

Comme des lions - Occasion

Anita, Monty et Sunny. Trois adolescents qui n'auraient jamais dû se rencontrer vont se croiser et se heurter à des choix terribles. Anita vit dans le plus grand bidonville de Karachi. Grâce à son voisin, un homme âgé dont les étagères regorgent de livres, elle découvre un moyen de s'évader de son morne quotidien. De l'autre côté de la ville habite Monty, fils d'un père autoritaire et richissime qui possède la moitié de la ville. Mais Monty, troublé par l'arrivée d'une fille rebelle dans son école, s'écarte de la voie qui lui était toute tracée. Sunny, lui, est né en Angleterre où son père a émigré dans l'espoir d'une vie meilleure. Cependant, il ne s'intègre pas. Séduit par le charisme de son cousin revenu de Syrie, Sunny pense avoir enfin trouvé sa communauté. Jusqu'où seront-ils prêts à aller pour échapper à leur destin ?

Le livre Le soir du 20 septembre 1996, à Karachi, Fatima Bhutto, âgée de quatorze ans, se terrait chez elle avec son petit frère, Zulfi, qu'elle tentait de protéger de son corps pendant que dehors dans la rue résonnaient les crépitements d'une fusillade qui ne dura pas moins d'une heure. Ce fut la nuit de la mort de son père Mir Murtaza Bhutto avec six de ses associés. 
Le 27 décembre 2007, à Rawalpindi, Benazir Bhutto, la tante de Fatima et celle-là même que Fatima accuse d'avoir commandité la mort de son père, tomba sous d'autres balles.
Ce fut le dernier d'une longue liste de drames au sein d'une des dynasties les plus célèbres du monde au même titre que celles des Kennedy ou des Gandhi.
Le chant du sabre et du sang raconte sur quatre générations, la saga d'une famille de riches propriétaires descendants d'une caste de guerriers du Rajasthan qui devinrent les décideurs politiques du Pakistan, et entrelace amours, glamour et excès d'une élite politique cosmopolite.  
L'histoire de cette dynastie hors normes reflète les tumultueux événements du Pakistan, de sa naissance à aujourd'hui, ainsi que la quête de la vérité sur la mort de son père adoré menée par Fatima au coeur de l'establishment versatile du pays. 

C'est un livre d'amour d'une fille qui reconstitue le film de la vie et de la mort de son père. Et le livre d'une famille et d'un pays rivés l'une à l'autre par les meurtres, la corruption, les conspirations et les déchirements, écrit par celle qui en a tout vécu, au coeur de l'orage. Comme l'écrit si bien William Dalrymple à propos du Chant du sabre et du sang, " s'il n'y a qu'une seule personne née pour écrire cette histoire, c'est bien Fatima Bhutto ".

L'auteur Fatima Bhutto est la petite-fille de Zulfikar Ali Bhutto exécuté en 1979, la nièce de Shahnawaz Bhutto tué en 1985, la fille de Mir Murtaza Bhutto assassiné en 1996 et la nièce de Benazir Bhutto assassinée en 2007.
C'est aussi une poétesse et journaliste pakistanaises née en Afghanistan en 1982.
Elle a étudié les sciences politiques à l'université de Columbia à New York et à l'Ecole des Etudes Orientales et Africaines de l'Université de Londres.

Le chant du sabre et du sang

Certes, si nous croyons à la démocratie et aux systèmes démocratiques, lorsque [Benazir Bhutto] n'a pas réussi à adopter une législation, vraiment, du tout au cours de ses deux premières années au gouvernement pendant son premier mandat et avait en fait un mandat qui a été marqué non seulement par Gross Corruption mais par des violations des droits de l'homme, cela aurait dû être le moment pour les gens de dire: "Eh bien, ok, nous vous avons donné une opportunité et vous n'avez pas amélioré les institutions, vous n'avez pas renforcé la cause démocratique - nous pouvons ne pas vous voter. "

Eh bien, j'écris sur des questions politiques et sociales et l'idée que l'on ne devrait pas - ou l'idée que nous devrions nous censurer - ne fonctionne pas vraiment pour moi parce que cela ferait le travail du gouvernement pour eux. Et je ne suis pas intéressé à faire ça. Je pense que ce dont nous avons besoin au Pakistan, c'est pouvoir discuter de la corruption et de la violence qui colore vraiment la majeure partie de notre vie ici.

Je pense que notre dépendance à la dynastie fait partie du problème ici, car la dynastie est intrinsèquement antidémocratique. C'est un truc très droit de suggérer qu'un seul membre d'une famille peut sauver un pays de 180 millions de personnes. Il doit s'agir de personnes qui vivent dans les circonscriptions qui les représentent, pas le genre de classe d'élite parachutée qui entre, remporte les élections puis part.

Le Pakistan est, je pense toujours, plein d'espoir. Vous savez, notre système de gouvernement ne l'est pas, et le système de politique étrangère par laquelle nous faisons tout ce qui nous est demandé tant que le prix ne prouve que des tenues fondamentalistes et des groupes militants que lorsque nous parlons de choses comme la démocratie, quand Nous parlons de choses comme la politique étrangère, ce dont nous parlons vraiment, c'est d'être pro-américain.

Si vous demandez à la plupart des Pakistanais, ils croient sérieusement que les républicains sont les meilleurs, car ils nous donneront beaucoup d'argent, d'aide et d'armes. La personne moyenne oublie que, en retour, nous devons faire le sale boulot de l'Américain pour eux.

En fait, si vous regardez des gens au sein de notre gouvernement, ils semblent combattre avec enthousiasme la guerre contre leur propre peuple à la demande des États-Unis. Il ne me semble donc pas que la forte façon de s'opposer à cela est de rejoindre la politique du tout, mais juste pour continuer à parler et pour continuer à en parler.

Il y a deux choses. Il y avait la responsabilité morale, et qui, d'abord, crée une atmosphère où les forces de sécurité peuvent tuer en toute impunité, où ils peuvent se présenter à un endroit, tirer sept personnes - vraiment à la mode à bout portant - puis s'en tirer et soyez, en fait, promu. Et puis il y a la responsabilité réelle, la responsabilité gouvernementale. Le gouvernement de ma tante nous a interdit, au départ, de déposer un rapport de police - qui est le droit de chaque citoyen pakistanais en vertu de la loi.

Dans n'importe quelle zone de conflit, ce sont toujours les femmes qui sont le premier point d'attaque. Mais je pense que plus ils ont vu de l'oppression et de la violence, ils sont devenus plus courageux, plus forts, plus intrépides qu'ils ne l'étaient. Vous voyez ce refus de rester silencieux et de faire ce qu'on vous dit.

Je pense qu'il est parfaitement possible pour nous de rester en dehors de la politique du pouvoir ou de la politique parlementaire, et de parler de choses comme l'hégémonie américaine dans la région ou de parler de la guerre injuste contre le terrorisme qui a été apportée à nos frontières.

Nous n'avions pas de talibans autochtones avant 2008. Nous n'avons pas eu de guerre à Swat avant 2008, nous n'avons pas eu de guerre au Waziristan. Nous n'avons jamais, au cours de nos 63 ans d'histoire, nous n'avons jamais autorisé les drones prédateurs sans pilote de n'importe quel pays pour survoler notre ciel et tuer nos citoyens.

Cependant, je pense que nous devons retourner au Bogeyman américain - nous devons comprendre qu'il s'agit d'un pays qui permet actuellement aux drones américains de survoler notre ciel et de bombarder notre peuple sur une base presque hebdomadaire, c'est un pays qui survit sur AIDE AMÉRICAINE en milliards. Le titre d'aujourd'hui dans les journaux concerne l'Amérique qui intensifie les fournitures d'armes au Pakistan.

Je pense que nous pouvons construire la démocratie au Pakistan. Mais cela prendra du temps. Et ce sera une démocratie pakistanaise. Pas celui qui est imposé par ... quelqu'un d'autre.

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