Partiellement autobiographique, un roman aussi profond que violent sur la confrontation brutale de deux mondes. Le portrait d'une femme livrée à elle-même au cœur du chaos; un témoignage plein de pudeur et d'émotion sur la situation des Afghanes. Maria, trente-deux ans, est photographe à Milan. Alors qu'elle avait renoncé au reportage depuis des années, elle accepte, presque par défi, d'accompagner une journaliste anglaise en Afghanistan pour enquêter sur l'alarmante recrudescence des suicides des femmes. C'est presque confiante qu'elle s'envole pour Kaboul: elle sort tout juste d'un hallucinant stage de survie qui l'a aguerrie, croit-elle, à toutes les situations. Mais, sur place, Maria réalise que rien n'aurait pu la préparer au choc de ce pays en pleine dévastation: immeubles en ruine, rues désertes; bars pour étrangers servant de repaires aux marchands d'armes, aux mercenaires et aux espions; villages pachtounes où sévissent encore les lois tribales; et, au milieu de cette débâcle, les femmes, aujourd'hui comme hier, victimes de la loi des hommes. La fin d'une civilisation? La fin d'un monde. La fin des bonnes manières...

La fin des bonnes manières

Dans le sud de l'Italie, au coeur des oliveraies qui entourent Lecce, se dresse la Casa Rossa. Joyau du peintre Lorenzo Strada devenu au fil des ans le triste emblème d'une famille brisée, la superbe bâtisse rouge est aujourd'hui à vendre. 
Alina est chargée de s'occuper du déménagement de la demeure que son grand-père avait achetée en 1933. Elle profite de ce moment pour tenter d'éclaircir les zones de silences et de troubles qui pèsent sur sa famille. La découverte d'une vieille lettre lui permet d'entrapercevoir toute son histoire fondée sur un drame, la rupture entre Lorenzo et sa femme, Renée, puis l'immense solitude dans laquelle vécut leur fille Alba. 
Avec pour toile de fond la  dolce vita , la trouble période du fascisme et la vague de terrorisme qui heurta l'Italie dans les années 70, Alina va reconstituer son passé et essayer de comprendre le destin de trois générations familiales.

Casa Rosa

Désespérée par la mort de son père, célèbre poète italien, Esmé s'envole vers le Kenya. Au contact de ce pays mystérieux, elle décide de ne plus retourner à Rome et tombe amoureuse d'Adam, organisateur de safaris, qui la fascine. C'est à Nairobi qu'Esmé apprend les règles de la vie africaine. Non pas celles des autochtones mais celle d'une caste de Blancs expatriés, dans une atmosphère d'alcool, de drogue et de sexe. Il y a Nicole, l'amie, avec qui Esmé partage confidences et cocaïne ; Linda, beauté du Middle West ; Nena, mère et épouse parfaite et surtout Iris, "dompteuse" de fauves et d'hommes.

 
Loin des taudis de Nairobi, Esmé découvre les courses folles en 4x4, les longues promenades, le mystère d'une nature sauvage. Jusqu'au jour où tout bascule et tous les repères si durement retrouvés sont balayés par la rencontre d'un nouveau venu...

 
"On pense à 'Out of Africa', mais aussi aux 'Neiges du Kilimandjaro', ou même à 'Autant en emporte le vent.'" Isabelle Nataf "Le Figaro" "Le vertige...Francesca Marciano [...] a l'Afrique dans le sang, et le prouve."  Marie Tourres "L'Express" "'Un Patient anglais' mis au goût du jour et qui se lit d'une traite. Intense et lyrique." "Elle"

L'Africaine

Nairobi, Kenya, 1997.
Au coeur de l'Afrique, dans l'atmosphère décadente d'une communauté d'Européens exilés, le bouleversant portrait d'une femme déchirée entre deux hommes. 
Entre Adam, l'organisateur de safaris, descendant de colons, et Hunter, le correspondant de guerre désabusé et cynique hanté par les atrocités rwandaises, le fragile équilibre d'Esmé va voler en éclats.
Pour se reconstruire, la jeune femme devra-t-elle renoncer à l'Afrique et faire le deuil de ses illusions ?
Ce récit d'une passion est aussi - au-delà d'une inoubliable plongée dans les somptueux paysages kenyans - une étude corrosive des moeurs des expatriés et un regard sans concession sur un continent en perdition.
" Un récit d'un romantisme exacerbé [...] un roman dense, puissant, attachant.
" New York Times " Un Patient anglais mis au goût du jour et qui se lit d'une traite. Intense et lyrique. " Elle " Brillant... sensuel... haletant... un roman dont la lecture vous donne la sensation d'avoir accompli un très très long voyage. " USA Today

Francesca Marciano est une écrivaine, scénariste, réalisatrice et actrice italienne née à Rome le 17 août 1955.

Un premier baiser est la ligne de démarcation : la même information qui, il y a un instant, semblait privée, semble tout à coup injuste à retenir. Et avec cet échange est venu plus.

L'amour rend parfois les gens impitoyables d'une manière que même la haine ne peut même pas.

Les enfants savent si peu, ils doivent apprendre rapidement à imiter les adultes chaque fois qu'ils ne se sentent pas sûrs dans une situation.

Soudain, tout cela semblait luminaire claire. L'amour avait très peu à voir avec la peur et le sabotage émotionnel; L'amour avait à voir avec la confiance.

Lorsque vous quittez l'Afrique, alors que l'avion se soulève, vous sentez que plus que de quitter un continent, vous quittez un état d'esprit. Tout ce qui vous attend à l'autre bout de votre voyage sera d'un ordre d'existence différent.

Vous avez choisi de vivre ici maintenant. Vous devriez essayer de vivre dans le présent.

Il peut être possible d'oublier notre passé, mais notre passé ne va pas nous oublier.

Cela me rendrait fou d'être un invité dans ma propre maison.

Aucune utilisation en pleurant sur du lait renversé.

Nous ne savions rien de la perte. Personne ne nous a appris sur la douleur. Jusqu'à ce moment, la mort s'élevait à un son effrayant.

C'est peut-être ce qui se passe avec l'âge, pensais-je. Toute votre vie, vous vous forcez à oublier les gens qui vous ont blessé, mais à mesure que vous vieillissez et que vous affaibliez à nouveau leur mémoire, comme une bulle dans l'eau. Vous devez vous rendre, car vous vous sentez fatigué pour le combattre et le repousser. Et peut-être, de façon inattendue, vous découvrez qu'au lieu de la réorganisation de votre colère, ces souvenirs produisent une douceur inattendue.

Ce n'est pas facile d'abandonner quelque chose que vous avez eu toute votre vie.

Dire la vérité peut être un sale boulot.

C'était agréable d'emprunter une tranche de temps supplémentaire.

Quel genre de cœur a-t-il à avoir pour pouvoir s'en débarrasser, sans regret, comme s'il s'agissait de canettes de bière vides?

Je ne peux pas dire pourquoi certains souvenirs flottent et d'autres évier.

Je préfère rester endormi que de devoir apprendre tous ces secrets effrayants.

Pourquoi vous ne pouvez-vous jamais espérer décrire l'émotion créée par l'Afrique? Vous êtes levé. Hors de la fosse, non liée à n'importe quelle cravate, libérée de toute peur. Vous êtes levé et vous voyez tout d'en haut.

J'étais tombé de mon monde sûr, précipité au-delà des territoires que je n'avais commencé à contrôler que si habilement. Quelle étape stupide à franchir. Quel mouvement fou à faire.

La jalousie est une maladie, c'est comme un poison.

Lorsque les gens meurent et surtout quand ils meurent tragiquement, d'autres ne peuvent s'empêcher de se laisser emporter. Ils proposent leur interprétation invraisemblable et ont généralement recours à une psychologie bon marché. Un sentiment de fatalisme est la seule forme de soulagement.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Francesca_Marciano

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