Doté de 180 points de QI, Bobby Fischer avait déjà lu, à l'âge de 13 ans, des centaines de livres d'échecs dans plus de six langues. A cette époque, tout le monde ignore encore que le jeune garçon révolutionnera ce jeu et transformera les maîtres en rockstars. Son odyssée l'emmènera des bas-fonds de Brooklyn aux couvertures de Time Magazine. Son plus haut fait d'armes : battre les Soviétiques au championnat du monde de 1972. Il n'a pas 30 ans, il est au sommet ; la descente n'en sera que plus terrible. Car la folie de Bobby, qu'il canalisait jusque-là, finira par se retourner contre lui, l'entraînant dans une spectaculaire chute sans fin.

Fin de partie - L'ascension et la chute de Bobby Fischer

Frank Brady a rencontré Bobby Fischer quand le jeune prodige n'avait que dix ans, en 1953. Venu couvrir le championnat d'échecs de Brooklyn, il ignorait qu'il allait rencontrer le plus grand joueur d'échecs de tous les temps, l'homme qui allait révolutionner ce jeu et transformer les champions en rock stars médiatisées. Doté de 181 points de QI, Fischer avait déjà lu, à l'âge de 13 ans, plusieurs centaines de livres d'échecs dans plus de six langues. Son odyssée allait l'emmener des bas-fonds miséreux de Brooklyn aux couvertures de Life et Time Magazine. Son plus haut fait d'armes est d'avoir battu les soviétiques aux championnats du monde de 1972, lors d'un match télévisé contre Spasky, match qui devait rester une des manifestations les plus médiatisées de l'affrontement de l'Ouest et de l'Est pendant la Guerre Froide. Après ce sommet, la folie de Fischer qui, canalisée, lui assurait de dominer sa discipline, se retourna contre lui, l'entraînant dans une chute sans fin et spectaculaire, dans laquelle pourtant de nombreux admirateurs lui conservèrent leur amitié : car Fischer était et restera, non seulement une figure à part du monde des échecs, mais aussi l'incarnation d'une folie proprement américaine. Cette biographie, remarquablement écrite, particulièrement précise et riche de mille détails fascinants suit l'ascension et la chute de Fischer, héros pour les uns, monstre pour les autres – mais énigme pour tous… jusqu'à la publication de ce livre.

Enfant prodige e paladino dell'America prima. Latitante poi, in fuga dall'Ungheria alle Filippine, con frequenti dichiarazioni di odio verso gli Stati Uniti. Infine l'arresto in Giappone e la grazia ottenuta solo acquisendo la cittadinanza islandese. Una vita pazzesca. Eppure Bobby Fischer, forse il più grande campione di scacchi di sempre, ha condensato tutto questo in 64 anni. Nato a Chicago nel 1943, dotato di una capacità di memorizzazione e concentrazione fuori dal comune, a 14 anni Fischer diventa Gran Maestro di scacchi, il più giovane della storia. Inanella una vittoria dopo l'altra, fino ai primi tornei internazionali e alle prime sfide contro gli imbattibili sovietici. Le 64 caselle della scacchiera si trasformano in un campo di battaglia. Siamo nella Guerra fredda e Bobby Fischer, pur con le sue paranoie e le sue insofferenze, è l'unico che può battere i sovietici. Quella del 1972 è un'estate calda. Fischer incontra a Reykjavík il campione del mondo in carica, il russo Boris Spasskij. Nell'« incontro del secolo » si fronteggiano due avversari dal temperamento opposto: da un lato Fischer, inquieto, scalpitante, imprevedibile, dall'altro Spasskij, maturo, tranquillo, sistematico. Sconfiggendo l'avversario, Bobby non solo vince un match, ma entra nel mito: è il primo americano a polverizzare l'egemonia sovietica negli scacchi. Salutato come un eroe al ritorno in patria, diventa una star: la folla lo segue ovunque, le aziende lo vogliono come testimonial di lusso, gli anchormen dei network televisivi fanno a gara per averlo in trasmissione. Nessuno nella storia degli scacchi ha mai raggiunto tale celebrità. Bobby, sopraffatto e riluttante, si rinchiude in se stesso e rifi uta ogni proposta, devolvendo il suo limitato patrimonio a una setta religiosa apocalittica e infarcendo, lui ebreo, le sue poche esternazioni di antisemitismo. Seguono vent'anni di silenzio. Quando torna in pubblico è per un'altra sfida con l'avversario di sempre: nel 1992 travolge di nuovo Spasskij, giocando in Montenegro e violando l'embargo americano contro la Serbia. Da quel momento Bobby Fischer per il governo americano diventa un fuorilegge, gli scacchi escono di scena e lui raschia il fondo di una vita folle fra ossessioni mafiose, simpatie naziste e goffi tentativi di procreare un erede che possa perpetuare il suo geniale Dna. Finale di partita è frutto del lavoro decennale di Frank Brady, alle prese con l'ascesa e la caduta dell'enigmatico genio di Bobby Fischer. Brady lo incontrò quando aveva dieci anni e dopo aver condiviso con lui i suoi più spettacolari trionfi ora ne racconta la vita. Attingendo agli archivi di famiglia, a documenti dell'Fbi da poco resi pubblici, agli scritti di Fischer, l'autore narra l'odissea che catapultò il campione dall'infanzia povera di Brooklyn alle copertine di Time, Life e Newsweek per poi farlo precipitare alla condizione di reietto, braccato dalla giustizia americana.

Finale di partita

Frank Brady a rencontré le kid de Brooklyn à l'âge de onze ans et, depuis, il a suivi toute la carrière du champion le plus controversé des soixante-quatre cases. La première grande biographie de l'enfant terrible des échecs.

Bobby Fischer

Indépendamment des récentes diatribes haineuses de Bobby, que je déteste, il est néanmoins l'un des plus grands joueurs d'échecs de tous les temps.

L'état d'esprit actuel de Bobby Fischer est en effet une tragédie. L'un des plus grands joueurs d'échecs du monde - la fierté et la douleur des échecs américains

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