Qui, mieux que Frédéric Pottecher, né 10 ans seulement après le Théâtre du Peuple de Bussang, pouvait raconter ce lieu unique de création. D'une idée simple : faire partager à chacun une parcelle de son rêve exprimé par le théâtre, Maurice Pottecher, son oncle, entraîna toute sa famille et tout un village dans une aventure qui ne trouve son équivalence nulle part ailleurs. Amarré à la montagne vosgienne, émergeant d'un flot de verdure, le "vaisseau" Théâtre embarque, chaque été, une foule de passionnés vers des rivages où se mêlent le mystère, la comédie, la poésie. L'esprit du Théâtre du Peuple ne peut se comprendre qu'à Bussang, après avoir partagé des émotions avec tout le peuple du Théâtre. Son universalité lui donne, un siècle après sa création, la jeunesse et la force dont se nourrissent les hauts-lieux de vie.

Un siècle de passions au Théâtre du Peuple de Bussang

La défaite de 40  jugée  à Riom vous a-t-elle appris quelque chose?Comment et pourquoi le maréchal Pétain, harcelé par les ministres de Hitler, assisté de Joseph Barthélemy, ministre de la Justice, et de quelques autres, dont Laval, décide de  punir les responsables de la défaite , ceux qui  ont déclaré la guerre à l'Allemagne , ceux qui,  grâce au Front Populaire , ont  affaibli l'esprit public en provoquant des grèves et en substituant à l'esprit de sacrifice l'appétit de jouissance .Qui sont les responsables? D'abord les  révolutionnaires , les  judéo-marxistes du Front Populaire  à la tête desquels se trouve Léon Blum.Puis Edouard Daladier, accusé d'impéritie dans la direction des affaires de la Défense nationale; le secrétaire général de ce même ministère, Robert Jacomet, chargé des fabrications et de la gestion de l'Armement; l'ex-ministre de l'Aviation Guy La Chambre, qui a pris la succession du  dangereux  Pierre Cot et n'a pas été capable de doter la France d'une aviation de guerre en état de résister à l'aviation germano-italienne. Par souci d'équité, le général Gamelin, qui commandait nos armées, est également accusé mais refusera de parler...Ouvert en février 1942, le procès sera interrompu sur ordre de Hitler en avril. Précisons que Riom était la capitale judiciaire de la France de Vichy.Frédéric Pottecher, chroniqueur judiciaire, a publié plusieurs ouvrages dont, chez Fayard, trois tomes sur les Grands Procès de l'Histoire et Circonstances atténuantes.

Le proces de la defaite - riom, fevrier-avril 1942

Quand les bottes à talons ferrés dominèrent Paris, leur bruit fut couvert par celui des semelles de bois. Ainsi naquit une nouvelle ère : celle de la galoche. Dure aux pieds des pauvres, arrogante aux pieds des Belles, la galoche sut affirmer son règne. Hypocrite, elle s'adjoignit des bandes caoutchoutées et devint silencieuse. Délaissée par le populaire, elle se maintint dans les orphelinats, puis, par subvention d'État, elle conquit les prisons...

Les galochards

Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.

Studio à louer

Si l'agent du SDECE à Orly, qui a toujours été régulier, qui travaille depuis des années avec vous, inspecteur de la P. J. contre les trafiquants de drogue, si cet agent vous disait : "J'ai besoin de vous pour accompagner le président Ben Barka à un rendez-vous politique capital : il se réconcilie avec le roi du Maroc", qu'auriez-vous répondu ? - Oui, si je suis couvert. C'est exactement ce qu'a dit Louis Souchon à Lopez. Et Lopez a répondu "Foccart est au parfum." Puis il y a eu le coup de téléphone de M. Aubert, un des patrons du ministère de l'Intérieur (ce n'était pas M. Aubert). Et voilà comment Souchon, fidèle serviteur de la Loi, est embarqué dans une des plus sombres affaires de la Ve République : l'enlèvement de Ben Barka. Ses chefs le protègent d'abord, lui conseillent de se taire, puis l'abandonnent. Procès. Reddition de Dlimi. Deuxième procès. Six ans de détention pour Louis Souchon. Ses cris d'innocence n'ont servi à rien car il fallait bien, tout le monde peut comprendre ça, sauver les "apparences". Policier, il ne pouvait être acquitté : on aurait eu l'air de le couvrir, d'avouer Dieu sait quelles complicités officielles dans le drame. Raison d'État. C'est ça la justice ? Souchon ne le croit pas. Et il en a assez d'être traité de "déserteur" et de "flic kidnapper". Alors il dit tout - tout ce qu'il sait - tout ce qu'il a vu. Ce livre est explosif et poignant ; l'accent de la sincérité y marque chaque page.

Accusé, taisez-vous - Les dessous d'une affaire

Les grands proces de l'histoire

Madame de Montespan et l'affaire des poisons

Frédéric Pottecher, né le 11 juin 1905 à Bussang (Vosges) et mort le 13 novembre 2001 à Paris, est un acteur, scénariste, chroniqueur judiciaire, écrivain et grand opposant à la peine de mort. Il a couvert de nombreux grands procès du XXe siècle notamment pour la radio et la télévision en France.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Fr%C3%A9d%C3%A9ric_Pottecher

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