Gabrielle Roy
@gabrielleRoy
Il y a quelque chose d'humiliant à être homme et à ne pas lutter contre le malheur.
Gabrielle Roy
Gabrielle Roy, née le 22 mars 1909 à Saint-Boniface (Manitoba) et morte le 13 juillet 1983 à Québec, est une romancière canadienne-française. Institutrice de formation reconvertie en journaliste, rien ne la prédestinait à devenir l'une des plus importantes figures de la littérature canadienne. En 1945, elle connaît un succès fulgurant après la publication de Bonheur d'occasion, un roman qui brosse le portrait saisissant des classes populaires montréalaises durant la Seconde Guerre mondiale. Inspiré par les reportages de Gabrielle Roy dans le quartier ouvrier de Saint-Henri, ce roman est considéré comme le premier roman urbain de la littérature québécoise, qu'il contribue à faire rayonner internationalement par le biais d'une quinzaine de traductions. Constituée d'une trentaine de romans et de recueils de contes et de nouvelles, acclamée par la critique et chérie du grand public, l'œuvre de Gabrielle Roy est à la fois romanesque, intime et autobiographique. Sensible aux enjeux de la condition humaine et de l'identité, inspirée par la destinée des Franco-Manitobains, mais intimement liée au Québec, cette œuvre est aujourd'hui un monument incontournable de la littérature canadienne d'expression française.
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Il y a quelque chose d'humiliant à être homme et à ne pas lutter contre le malheur.
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Mon grand espoir serait que le Québec se réaliserait pleinement comme une partie distincte du Canada et resterait canadien, apportant au Canada une partie de sa richesse.
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Le matin : une heure de décision, d'élan, d'enthousiasme, une heure qui rend à l'homme la fraîcheur de sa volonté ; un départ ; un début de voyage !
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Qu'est-ce qui est le pire : mourir trop jeune, ou vivre trop vieux ?
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Plus le cœur est rassasié de joie, plus il devient insatiable.
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Pourquoi Dieu écoute-t-il quand on lui demande des choses qui plus tard ne feront plus notre affaire ?
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Après tout, qu'y a-t-il dans l'existence de plus vrai qu'un miracle...
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La mort du présent n'est rien ; c'est la perte de l'avenir en soi qui est déchirante.
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Pour le meilleur des hommes, l'argent n'est-il pas une pierre d'achoppement, un danger pour l'âme, une source de dureté souvent !
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Sans doute l'oeuvre naît-elle du tourment d'être homme ; mais encore faut-il à ce tourment l'illusion du moins de la durée...
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“Le matin : une heure de décision, d'élan, d'enthousiasme, une heure qui rend à l'homme la fraîcheur de sa volonté ; un départ ; un début de voyage !”
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Il ne faut pas vouloir dévorer la vie.
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L'amour trouve trop difficile de pardonner le moindre manquement à l'amour.
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Il n'y a rien comme d'être mal portant pour apprécier la vie ! Il faut souffrir pour comprendre ; et comprendre, n'est-ce pas la plus grande richesse ?
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De toutes les choses qui peuvent nous arriver, Triumph est le plus difficile à supporter lorsque nous sommes seuls. Privé de témoins, il rétrécit immédiatement.
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Pour s'entendre entre mari et femme, entre collègues, entre amis, avec n'importe qui, entre les peuples, aux conférences de paix, il ne devrait y avoir que ce moyen : le silence.
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On n'est pas uniquement en ce monde pour y accomplir ses tâches quotidiennes, mais aussi pour accorder de la place aux rêveries de l'âme qui l'élèvent et la reposent.
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C'est une vie drôle. Soit vous ne faites pas de centime rouge et vous avez tout le temps du monde, soit vous obtenez le double de l'argent et vous n'avez pas un moment pour en dépenser un sou.
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Il est difficile de définir les choses vraies.
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Rien n'est comparable à la réalité.
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Plus le cœur est nourri de bonheur, plus il est insatiable.
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On en sait moins sur son propre destin que sur quoi que ce soit d'autre sur Terre.
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La curiosité passa sans contrôle à travers lui, comme le vent à l'extérieur dans les rues désertes, le long du canal, autour des petites maisons en bois, partout, jusqu'à la montagne.
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La pauvreté est comme une douleur, dormante et insupportable tant que vous ne bougez pas trop. Vous vous y habituez, vous finissez par y prêter une attention. Mais une fois que vous présumez le faire sortir à la lumière du jour, il devient terrifiant, vous le voyez enfin dans toute sa misère et vous rétrécissez de l'exposer au soleil.
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J'ai ressenti la vulnérabilité, la fragilité des enfants du monde, et comment elle était néanmoins sur leurs épaules fragiles que nous avons chargé le poids de nos espoirs fatigués et de nos nouveaux débuts éternels.
@gabrielleRoy
Pourrions-nous jamais nous connaître du tout sans les arts?
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On tue les autres, tous, un petit peu. Sur terre, c'est ce qu'on fait ; on tue le coeur des autres...
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Les gens qui sourient ou se parlent tout seuls nous paraissent toujours avoir des pensées que nous aimerions partager.
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Presque tous les humains, au fond, sont nos amis, pourvu qu'on leur laisse la chance, qu'on se remette entre leurs mains et qu'on leur laisse voir le moindre signe d'amitié.
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Ce n'est pas toujours souhaitable d'être celui à qui Dieu parle.