Un intellectuel catholique de premier plan explique pourquoi les enseignements du concile Vatican II sont essentiels pour l'avenir de l'Église et du monde. Le concile Vatican II (1962-1965) a été l'événement catholique le plus important de ces cinq cents dernières années. Pourtant, soixante ans après son ouverture le 11 octobre 1962, sa signification reste fortement contestée et ses promesses non tenues. Dans cet ouvrage, George Weigel explique l'importance de l'enseignement de Vatican II et explore la pertinence de son enseignement dans un monde qui cherche et s'égare dans une fuite en avant. Les textes du Concile sont une ressource essentielle pour l'Église catholique qui vit sa vocation évangélique, centrée sur le Christ. Selon l'auteur, Vatican II peut véritablement constituer le modèle d'un catholicisme qui veut proposer un chemin vers une véritable dignité humaine et une justice sociale plus grande. Figure de proue du catholicisme aux États-Unis, théologien, spécialiste d'éthique, des droits de l'homme, et des pays de l'Est, Georges Weigel est distinguished senior fellow de l'EPPC (Ethics and Public Policy Center) de Washington. Chroniqueur dans plusieurs journaux américains, il est notamment l'auteur de L'Église de la résistance et la chute du communisme ou de Jean Paul II témoin de l'espérance (J.-C. Lattès, 2005).

Pour la sanctification du monde - L'héritage de Vatican II

Comment l'Église s'est redécouverte et a lancé un défi au monde moderne pour qu'il se réforme.

Pendant une grande partie du XIXe siècle, beaucoup de laïcs et de catholiques ont pensé que l'Église et le monde moderne s'opposeraient dans une lutte destructrice. Le triomphe de la modernité laïque - démocratie, libéralisme, éducation de masse, liberté religieuse - allait amoindrir le rôle de l'Église comme acteur de l'Histoire, et cela pourrait conduire à la remise en cause des convictions religieuses.
L'auteur renverse ces idées reçues et révèle comment la rencontre avec la modernité, plutôt que de faire disparaître le catholicisme, a finalement rendu l'Église plus cohérente. Il met en évidence deux grandes ironies : la première est que la modernité a conduit le catholicisme à redécouvrir sa propre essence évangélique ; et la seconde, que le catholicisme, longtemps critiqué comme l'antithèse du projet moderne, a développé des outils intellectuels qui peuvent  aider à sauver la modernité de sa déconstruction actuelle.
En cinq actes, il explique comment l'Église catholique, après avoir rejeté la modernité, l'a explorée, adoptée, critiquée et enfin comment elle l'a convertie. Son récit, très argumenté, raconte deux siècles de profonds changements dans l'Église et dans le monde : il montre que nous devons au catholicisme une grande partie de ce qui est le plus noble dans la modernité, mais aussi comment le catholicisme peut apporter des réponses aux grandes questions du XXIe siècle.

L'ironie du catholicisme moderne

"Jeune prêtre, Jean-Paul II avait longuement réfléchi et médité sur l'amour humain, le mariage et la famille, profitant de ses entretiens avec les jeunes pour approfondir ces questions essentielles. Une fois élu au siège de saint Pierre, ce ministère sacerdotal auprès des jeunes a pris une dimension universelle."Quinze ans après la mort du saint pape, le cardinal Sarah démontre dans les trois textes réunis ici, avec toute la vigueur qui le caractérise, que Jean-Paul II avait anticipé avec une clairvoyance étonnante les attaques dont la famille ferait l'objet. Sa pensée devient ainsi une ressource de premier plan pour ceux qui cherchent la Vérité en ces temps troublés par le relativisme.

Jean-Paul II, visionnaire et prophète des temps modernes

Apparu à la face du monde le soir du 16 octobre 1978 au balcon de Saint-Pierre de Rome, Jean-Paul II était bouleversant dans sa simplicité et impressionnant dans sa force. Il était là, devant nous, sur nos écrans, ce pape qui venait d'être élu à 58 ans. On sentait le poids de cette nouvelle charge tombant sur ses épaules. Mais jamais dans l'Église on n'avait vu quelqu'un incarner à ce point le charisme de Pierre. Pierre s'appelait Simon, et Jésus, « la pierre angulaire », a changé son nom à dessein. Pour bâtir son Église, il lui fallait la force et la disponibilité d'un disciple prêt à devenir « le rocher de l'unité ». C'est justement ce qui m'a toujours frappé dans la personne de Jean-Paul II : la clarté de la foi, la solidité des fondations. Oui, on peut dire que Jean-Paul II a entendu et mis en oeuvre la consigne de Jésus à Pierre : « Fortifie tes frères dans la foi ! »Voilà donc le regard personnel que je propose : Jean-Paul II, c'est Pierre au tournant du nouveau millénaire. Cardinal Philippe Barbarin

Jean-Paul II, Pierre au tournant du nouveau millénaire

Cet ouvrage, bien plus qu'un essai, est un témoignage : le témoignage d'un homme d'Église qui a été frappé par la manière exceptionnelle, peut-être unique dans l'histoire, dont Jean-Paul II a incarné la charisme pétrinien - cette mission, confiée à Pierre et à ses successeurs, de servir l'Église entière, universelle (« catholique », au sens étymologique du terme), qui elle-même vit au milieu du monde comme une servante de l'humanité. En douze petits chapitres personnels, subtils, profonds, et à l'aide d'une série de parallèles entre Pierre et son lointain successeur, le cardinal Barbarin dresse un portrait original de celui qui a fait entrer l'Église dans le troisième millénaire - et qui, sans nul doute, marquera durablement la manière d'occuper le siège apostolique.

L'Eglise catholique se trouve au seuil d'une epoque radicalement nouvelle de son histoire bimillenaire. Le rideau tombe pour l'Eglise telle que la Contre Reforme du XVIe l'avait faconnee, et se leve pour le catholicisme evangelique du troisieme millenaire: une maniere d'etre catholique enracinee dans plus d'un siecle de reforme catholique; un renouveau axe sur la mission, affine par le concile Vatican II et vigoureusement exprime dans la vie et les ecrits des papes Jean-Paul II et Benoit XVI.Ce catholicisme evangelique du futur enverra inlassablement tous les membres de l'Eglise en territoire de mission territoire qui, en Occident, est de plus en plus marque par une lassitude spirituelle et un secularisme agressif. Confrontant ces deux defis et les ombres jetees par le passe recent de l'Eglise, le catholicisme evangelique annonce, sans se preoccuper d'apologetique, l'Evangile de Jesus Christ comme la verite du monde. Il faconne aussi des disciples qui temoignent de la foi, de l'esperance et de la charite par la qualite de leur vie et la noblesse de leurs aspirations. Ainsi, le catholicisme du XXIe siecle et au-dela sera une contre-culture formatrice de culture qui offre a tous les hommes et toutes les femmes de bonne volonte une alternative profondement humaine a l'auto-absorption deletere de la postmodernite.S'appuyant sur trente annees d'experience a travers le monde catholique, allant des plus humbles paroisses aux plus hauts echelons d'autorite, George Weigel propose un approfondissement d'une reforme fondee sur la foi et mue par l'imperatif missionnaire, reforme qui touche toutes les facettes de la vie catholique de l'episcopat et la papaute au presbyterat et la vie consacree; du renouveau de la vocation des laics a la redefinition de l'engagement dans la vie publique; de la liturgie a la vie intellectuelle de l'Eglise. Weigel souligne que les laics autant que les ministres ordonnes devraient saluer le defi de ce moment unique de l'histoire de l'Eglise. La mediocrite n'est pas une option, et tous les catholiques, quel que soit leur etat de vie, sont appeles a vivre la vocation evangelique pour laquelle ils ont ete baptises: sans compromis, mais avec la joie, le courage et la confiance qui jaillissent d'une vie promise a la Resurrection.George Weigel (1951) est un expert mondialement reconnu de la vie de l'Eglise catholique. Il est l'auteur d'une vingtaine de publications, dont la biographie Jean-Paul II, Temoin de l'esperance (1999).

Le Catholicisme Evangelique

Le livre évènement. Pour connaître l'homme choisi par Dieu pour succéder à Jean-Paul II et comprendre le sens de son action face aux défis de l'avenir. Un livre de conviction, d'optimisme et de foi qui se lit comme un roman, par George Weigel, grand biographe des papes, théologien et spécialiste du Vatican.

Benoît XVI - Le choix de la Vérité - Occasion

Le portrait total et intime du dernier géant d'aujourd'hui, la vie d'un homme engagé dans tous les grands combats du siècle, la chronique d'un pape qui aura bouleversé le christianisme et l'histoire planétaire à l'orée du troisième millénaire.Une somme exceptionnelle, résultat de cinq ans d'enquêtes à travers le monde, fondée sur les témoignages des amis et collaborateurs, les confidences des personnalités religieuses, artistiques ou politiques, l'ouverture sans précédent des archives du Vatican, de la correspondance privée, la révélation de textes inédits ou de documents diplomatiques secrets.Le roman vrai de Karol Wojtyla, l'enfant polonais, l'acteur-ouvrier entré en résistance, le jeune curé de campagne novateur, l'archevêque insoumis de Cracovie, le cardinal de l'ouverture à Vatican II.Le grand récit du pontificat de Jean-Paul II, l'élection et la vie quotidienne à Rome, les encycliques, les synodes et les voyages, mais aussi les enjeux et les dessous des dossiers brûlants, de la chute du mur de Berlin à la reconnaissance d'Israël, de l'Amérique latine à Pékin, des brasiers du tiers-monde aux désarrois de la société occidentale - les moeurs, le travail, les droits de la femme...Le vrai message du pape, l'homme de prière et l'homme de Dieu, le poète et le philosophe, le pasteur et le théologien, à la rencontre des autres, du Padre Pio à mère Teresa, mais aussi Sakharov, Lévinas, le Dalaï-Lama, les représentants de l'orthodoxie, et du protestantisme, comme du judaïsme ou de l'islam.

Jean-paul ii temoin de l'esperance edition augmentee

Les Allemands semblent désormais l'exemple principal de ce [type d'entretien institutionnel] - qui est une autre raison de gratter la tête à leur détermination apparente à forcer l'Église entière à adopter l'approche catholique Lite qui a, dans une inversion bizarre, vider des églises allemandes des fidèles tout en élargissant largement les bureaucraties de l'Église allemande.

Le travail consiste maintenant à institutionnaliser tout cela [les finances du Vatican], et je ne parierais pas contre le cardinal [George] Pell, qui n'a pas éloigné des sports de contact depuis ses jours en tant que star du football australien-rules.

Personne qui lit et vénération du Nouveau Testament ne devrait douter une seconde que les pauvres pauvres et les marginalisés ont quelque chose à tous enseigner - y compris les évêques allemands - sur la vérité de l'Évangile et les mystères du royaume de Dieu.

Soudain, il y a été ce vieux pays des personnes âgées un peu roly-poly, le nord de l'Italien sur la chaise de Saint-Pierre et il était accessible - et il s'est rendu accessible, il est allé dans les prisons, il est allé dans les hôpitaux, il est allé au sanctuaire de Loreto.

Les idées ont des conséquences et de mauvaises idées peuvent avoir des conséquences mortelles.

L'accent mis sur les "périphéries" est également une manière distinctement "franciscaine" d'exprimer le respect du pape pour la piété populaire non utilisé - un respect, je pourrais ajouter, qui a été partagé par Saint-Jean-Paul II.

La papauté est un travail impossible. Donc, la meilleure chose que les catholiques peuvent faire pour le pape est de prier pour lui.

Le plus durable des faux récits est que la phrase de signature du premier pontificat - "Qui suis-je pour juger?" - a été une question de dénigrement du pape des millénaires d'enseignement moral catholique. Ce n'était pas. C'était une réponse spécifique aux circonstances d'un homme qui s'était repenti et essayait de vivre une vie droite.

Les personnes qui sont derrière la courbe de l'avenir catholique sont les types de maintenance institutionnelle.

[Le pape] François doit être pris au mot lorsqu'il dit, comme il l'a souvent fait, qu'il est un fils de l'Église qui croit et enseigne ce que l'Église catholique croit et enseigne.

Lorsque les médias "narratifs" sur le [pape] François se déroulent dans le béton et agissent comme des filtres pliant ou déforment (ou ignorant) des aspects de sa vision et de son enseignement qui ne correspondent pas à l'histoire établie, l'Église a un problème.

Les jeunes théologiens continueront de poursuivre et de comprendre la vérité plutôt que de le déconstruire, comme beaucoup de leurs anciens semblaient vouloir le faire.

Une bombe à retardement théologique, prête à exploser avec des conséquences dramatiques.

Les communications plus proactives du Vatican pourraient être en mesure de faire quelque chose à propos de tout cela, mais quand le Saint-Siège est constamment dans le mode de "Non, ce que le pape signifiait vraiment ..." Le jeu a déjà été largement confisqué.

J'espère que ["réanimé la papauté"] signifie que le nouvel intérêt pour le pape suscite un nouvel intérêt pour l'enseignement de l'église, dont le pape est le gardien.

La démocratie est toujours une expérience inachevée, testant noblement la capacité de chaque génération à vivre la liberté.

[Jésus-Christ pour le pape François] est le Seigneur avec lequel il s'entretient chaque jour pendant des heures dans la prière. Le Ressuscité qui lui a tendu la main, a touché sa vie et l'a appelé à la mission.

Comme me l'a dit un ami d'un grand journal américain lorsque je me suis plaint de cette tendance dans son propre journal, "Vous savez comment sont ces récits médiatiques. Ils sont comme du bambou." Cela signifie qu'une fois qu'ils commencent à grandir, vous ne pouvez pas les tuer.

De la vision catholique des choses, l'avortement est une question de justice, pas une question de moralité sexuelle ... c'est une question des droits civils, sans doute la plus grande question de droits civils de notre temps.

[Le pape François] a ressenti la miséricorde de Dieu dans sa propre vie et veut partager cette expérience avec les autres.

Nous sommes habitués à un catholicisme à maintenance institutionnelle, dans lequel l'institution viande par sa propre inertie et les gens sont "nés" dans l'église. Francis sait que c'est fini et fini avec: "gardé" le catholicisme, qu'il soit "conservé" par l'établissement juridique ou par habitude culturelle, n'a pas d'avenir.

Si [le pape's Francis] a généré des médias, ce que cela peut être fragile lorsque le monde découvre que le pape est vraiment un catholique, ouvre des fenêtres de possibilité pour expliquer que la miséricorde divine nous amène aux vérités que Dieu nous a révélées (et et et nous Inscrit dans le monde et en nous), alors sa réanimation de la papauté fera avancer «l'église en mission permanente» pour laquelle il a appelé Evangelii Gaudium, qui est le grand document de stratégie de son pontificat.

L'optimisme et le pessimisme sont de simples questions d'optique, de la façon dont vous regardez les choses, et cela peut changer de jour en jour, ou avec une nouvelle prescription pour vos lunettes - ou avec un nouvel ensemble de filtres idéologiques.

De même, l'ultramontanisme nouvel et rigoureux sur la gauche catholique - dans lequel même les questions les plus légères sur la façon dont les choses fonctionnent dans ce pontificat sont dénoncées comme une déloyauté trahison - est un affront à la conversation ouverte pour laquelle le pape [François] a appelé.

Le plus stupide de ces scénarios est peut-être que [Pope] François a rouvert la conversation et le débat dans une église qui avait été fermée et claustrophobe depuis 35 ans sous Jean-Paul II et Benoît XVI. Je défie quiconque, au cours des 35 dernières années, a passé du temps sur les campus de Notre Dame ou de Georgetown, ou qui a lu le journaliste catholique national, ou qui s'est rendu à une réunion de la conférence des femmes religieuses, pour le faire, pour le faire réclamer sans ressentir un pincement de conscience qui dit: "Je devrais me laver la bouche avec du savon."

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