Georges Bernanos
@georgesBernanos
C'est la fièvre de la jeunesse qui maintient le reste du monde à la température normale.
Georges Bernanos
Georges Bernanos, né le 20 février 1888 dans le 9e arrondissement de Paris et mort le 5 juillet 1948 à Neuilly-sur-Seine, est un écrivain français. Issu d'une famille d'origine lorraine et espagnole, Georges Bernanos passe sa jeunesse à Fressin, en Artois, cette région du Pas-de-Calais constitue le décor de la plupart de ses romans. Il suit des études de droit à l'Institut catholique de Paris. Il participe à la Première Guerre mondiale dans les tranchées (brigadier à la fin de la guerre) et y est plusieurs fois blessé. Il obtient le succès avec ses romans Sous le soleil de Satan, en 1926, et Journal d'un curé de campagne, en 1936. Membre de l'Action française lorsqu'il était jeune étudiant, Georges Bernanos va rapidement rompre avec ces partis politiques dont il ne manquera pas de dénoncer publiquement les travers. Au cours de la guerre d'Espagne, il fut notamment témoin des exactions commises par les hommes de Franco et du clergé local sur les populations civiles, un tout qu'il pris soin de dénoncer dans Les Grands Cimetières sous la lune (1938). Une terrible blessure handicapant à vie l'une de ses jambes à la suite de la Première Guerre mondiale l'empêche de participer à la Seconde comme il l'aurait voulu. Il se retire donc au Brésil et y soutient activement de Gaulle contre Pétain. Ses deux fils (Yves et Michel Bernanos) ainsi que son neveu (Guy Hattu) s'engagent dans la France libre dès 1940. Dans ses œuvres, Georges Bernanos explore le combat spirituel du Bien et du Mal, en particulier à travers le personnage du prêtre catholique tendu vers le salut de l'âme de ses paroissiens perdus, ou encore par des personnages au destin tragique comme dans Nouvelle histoire de Mouchette.
...plusCompte non officiel
176
@georgesBernanos
C'est la fièvre de la jeunesse qui maintient le reste du monde à la température normale.
@georgesBernanos
La foi n'est pas une chose que l'on «perd», nous cessons simplement de façonner nos vies par elle.
@georgesBernanos
La peur, la vraie peur, est une frénésie sauvage. De toutes les folies dont nous sommes capables, c'est sûrement le plus cruel. Il n'y a rien pour égaler son lecteur, et rien ne peut survivre à sa poussée.
@georgesBernanos
Le monde est au risque. Le monde sera demain à qui risquera le plus, prendra plus fermement son risque.
@georgesBernanos
Je meurs chaque nuit pour ressusciter chaque matin.
@georgesBernanos
D'être sage à vingt ans, hélas ! il y a plus souvent de honte que d'honneur.
@georgesBernanos
L'espérance est un risque à courir.
@georgesBernanos
Les apparences ne sont rien... Et d'abord il ne faut pas les craindre, elles ne sont dangereuses que pour les faibles.
@georgesBernanos
On n'échappe pas au ridicule par une affectation de gravité.
@georgesBernanos
Un grand nombre de suspects, hommes et femmes, échappent à la loi martiale, faute de preuves suffisantes pour qu'une cour martiale puisse les condamner. Ils ont donc commencé à les libérer par groupes, en fonction de leur lieu de naissance. Mais à mi-chemin, la voiture était vidée dans un fossé.
@georgesBernanos
Quel homme de prières a-t-il pourtant jamais avoué que la prière l'ait déçu ?
@georgesBernanos
Quand que je n'aurai plus qu'une paire de fesses pour penser, j'irai l'asseoir à l'Académie Française.
@georgesBernanos
Une pensée qui n'aboutit pas à une action n'est pas grand-chose, et une action qui ne procède pas d'une pensée n'est rien du tout.
@georgesBernanos
En humilité comme en tout, la démesure engendre l'orgueil, et cet orgueil-là est mille fois plus subtil et plus dangereux que celui du monde, qui n'est le plus souvent qu'une vaine gloriole...
@georgesBernanos
L'idée de grandeur n'a jamais rassuré la conscience des imbéciles.
@georgesBernanos
L'espérance est la plus grande et la plus difficile victoire qu'un homme puisse remporter sur son âme.
@georgesBernanos
L'optimisme approuve tout, se soumet à tout, croit tout; C'est la vertu avant tout le contribuable.
@georgesBernanos
Mais la faculté de jugement ne saurait s'exercer sans un certain engagement intérieur. Qui juge s'engage. L'homme moderne ne s'engage plus, parce qu'il n'a plus rien à engager.
@georgesBernanos
Le de S Ir de la Prie 're est de J a' une prie 're. Le souhait de prière est déjà une prière.
@georgesBernanos
Pourquoi répondez-vous toujours à une question par une autre question ? - Pourquoi pas ?
@georgesBernanos
Un seul mensonge fait plus de bruit que cent vérités.
@georgesBernanos
Hasard dit-on. Mais le hasard nous ressemble. La véritable humilité, c'est d'abord la décence.
@georgesBernanos
Qui cherche la vérité de l'homme doit s'emparer de sa douleur.
@georgesBernanos
De tous les embarras de l'âge, l'expérience n'est pas le moindre.
@georgesBernanos
L'espoir est un risque qui doit être exécuté.
@georgesBernanos
Mais je vais réfléchir à l'avenir, je travaillerai dans le présent. Je pense que un tel travail est en mon pouvoir. Car je ne réussis que dans de petites choses, et quand je suis essayé par anxiété, je suis obligé de dire que ce sont les petites joies qui me libèrent.
@georgesBernanos
Etre capable de trouver sa joie dans la joie de l'autre : voilà le secret du bonheur.
@georgesBernanos
Lors de l'écriture de soi, il ne faut aucune pitié. Pourtant, pourquoi, à la première tentative de découvrir sa propre vérité, toute force intérieure semble-t-elle fondre dans les inondations de l'apitoiement sur soi et de la tendresse et des larmes croisées?
@georgesBernanos
Qu'une guerre soit réellement juste, nul, je pense, ne saurait l'affirmer avant la paix. Ce sont les paix justes qui font les guerres justes.
@georgesBernanos
Il est beau de s'élever au-dessus de la fierté. Encore faut-il l'atteindre.