Dans Le Voyageur lacunaire, Georges Thinès revient sur les thèmes qui traversent toute son œuvre l'histoire et le mythe, le temps, l'enfance, le mystère du langage. Le poète qui interroge les mots de la langue et le romancier composent, entre nouvelle et poème en prose, un recueil baroque et inspiré qui donne à la forme brève des pièces d'une remarquable intensité.

Le Voyageur Lacunaire - Occasion

Replongeant avec délectation et érudition dans l'imaginaire cinématographique de son enfance, Georges Thinès avance l'hypothèse spéculaire pour analyser le singulier et dévastateur comique de notre illustre duo. Sa réflexion l'amène à s'interroger sur les conditions de réceptivité de ce comique à l'ère des « effets spéciaux », lorsque le monde ne semble plus nous résister et ne stimule plus notre faculté d'étonnement.

Laurel et Hardi, les miroirs déformants

Le songe de Thucydide est celui qu'il eut une certaine nuit, sans que l'auteur soit en mesure de le dater avec précision. Eut-il ce songe après que fut prononcé son exil ou la veille de son assassinat, ou au cours d'une nuit de mauvais sommeil après le désastre d'Amphipolis ? Ce rêve-là est aussi celui de l'auteur dans la mesure où il en parle comme d'une réalité extérieure offerte à sa contemplation. Dans le songe de Thucydide, une sorte d'écriture automatique substitue aux mots un carrousel de visions instantanées.

Le songe de thucydide

Septembre 1940. L'ennemi s'est inséré dans les détails de la vie ordinaire et s'impose au cours de rencontres répétées. Tous les matins, un vieux tramway réunit un astronome, un médecin, un lieutenant allemand, un homme au complet gris et une jeune femme allemande... Ce récit évoque le foisonnement de la vie dans ses nuances et ses contradictions : personne n'est tout à fait libre ou esclave, heureux ou malheureux, conscient ou inconscient...

Le tramway des officiers

En automne 1990, le professeur Thinès proposait, aux membres de la Société Française de Psychopathologie de l'Expression, une réflexion commune sur l'ART et la CONNAISSANCE lors de journées interdisciplinaires. Elles s'inscrivaient dans la tradition des va-et-viens de la philosophie à l'art, à la psychiatie, à la psychologie. La sensibilité aux productions expressives des sujets en état de souffrance psychique, fait découvrir aux praticiens des oeuvres données comme artistiques ou scientifiques, toujours saturées de subjectivité, toujours singulières, intriguantes. Comme les oeuvres du philosophe ou du savant, ells peuvent mettre en cause la condition humaine et l'ordre du monde... Elles appellent une réflexion sur l'Art et la Connaissance, qui peut trouver des étais dans les textes présentés ici.

Art et connaissance

Le retour vers les paysages fabuleux de l'enfance est la quête d'un paradis perdu. Cependant, lorsque ce voyage à rebours dans le temps s'effectue sous le regard impitoyable de l'homme mûr - l'oil de fer - l'ancienne vie de tous les jours se révèle sous un éclairage obsédant et livre des secrets longuement tus. Le quotidien devient alors un monde second d'aventures et de drames dans lesquels les comparses deviennent les héros. Revenir au lieu originel, c'est retrouver le vieux terré dans sa roulotte, le prêtre dominateur et sournois, la tenancière du café populaire, le comte amateur de géologie et surtout le petit compagnon des jours de cinéma. Quand l'aventure est partagée avec ce dernier, l'oil de fer est, littéralement cette fois, la machine mystérieuse qui voit et fait voir sur l'écran d'une salle de fortune des personnages non moins inquiétants que ceux que l'on rencontre dans le paysage réel. Quels sont, en définitive, les véritables personnages ? Quelles sont les véritables images ? Quelle est la puissance secrète qui les anime ou les fait disparaître ? Dans les deux récits imbriqués qui composent ce livre - apparenté par le merveilleux et l'obsession du temps au roman d'anticipation - l'univers des premières années apparaît comme la source de toutes les terreurs et de toutes les fascinations.

L'œil de fer

Dans tous les phénomènes de rencontre, l'oeil est le seul organe du corps qui semble permettre une sorte de pénétration de la subjectivité d'autrui, tandis qu'il est, pour le sujet, l'organe le plus expressif de la face, qui est elle-même la zone la plus expressive du corps. La première de ces deux recherches, expérimentale, veut mettre en valeur certaines caractéristiques phénoménales du regard, dont la polarisation liée au contact visuel. Le second texte de ce recueil veut montrer que si la psychologie animale occupe aujourd'hui parmi les autres sciences une place essentielle dans la recherche d'une conception générale de l'homme, elle le doit surtout à des chercheurs qui, comme Louis Verlaine, ont su comprendre la portée du problème posé par le psychisme animal et, dans un esprit scientifique renouvelé, se sont efforcés d'y apporter des réponses fondamentales.

Recherches sur le contact visuel et la polarisation faciale - Le psychisme animal et le problème de la connaissance dans l'oeuvre de Louis Verlaine

Georges Thinès est un psychologue et un homme de lettres belge né le 10 février 1923 à Liège et décédé le 25 octobre 2016 à Court-Saint-Étienne.

Tout homme porte en lui une rencontre, un souvenir expliqué, peut-être une pensée, qui se modulent sur quelques mesures musicales.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Georges_Thin%C3%A8s

Ses oeuvres

Ses derniers livres