« DES BIGORNEAUX DANS LA POTÉE » est, plus qu'une bande dessinée, un hommage aux cultures bretonne et auvergnate. On retrouve entre autres dans cet ouvrage, d'un côté les crêpes, la pêche, le chouchen, le grand large et la broderie des bigoudènes et de l'autre, le fromage, le patois, le célèbre Vercingétorix, la gentiane et la charcuterie auvergnate. Tous les ingrédients sont ainsi réunis pour faire découvrir ou redécouvrir au lecteur les traditions de ces deux régions, de la gastronomie au folklore. Le voyage commence à Guilvinec dans le Finistère et se termine au coeur de la capitale, où se déroule l'intrigue. Des haltes sont faites à Pont l'Abbé, Quimper puis au Puy en Velay, à Egliseneuve d'Entraigues, à la Tour d'Auvergne ou encore à Cheylade dans le Cantal. Les auteurs proposent de plus, d'entrevoir l'histoire de chacune des contrées, des histoires qui se rejoignent lors des événements qui ont marqué la France entière tels que les guerres mondiales ou la Révolution. Au fil de la lecture, on découvre deux régions empreintes d'une identité forte présentant malgré cela des similitudes. En effet, ces terres celtes sont connues pour la fierté dont font preuve les habitants face à leurs origines mais aussi pour leur esprit festif, incarné par les créateurs de cette bande dessinée et bien représenté dans ces aventures imagées.

Des bigorneaux dans la potée!

Georgio, de son vrai nom Georges Édouard Nicolo, né le 21 janvier 1993 aux Lilas (Seine-Saint-Denis), est un rappeur et chanteur français, originaire du 18e arrondissement de Paris.
Après s'être fait connaître sur Internet, il sort Bleu noir, son premier album, produit grâce à un financement participatif le 16 octobre 2015. Le 4 novembre 2016, il publie son second album, Héra, un hymne à la vie et à sa petite amie. Une réédition de ce dernier, intitulée Ἥρα (grec ancien de Héra), est sortie sur les plateformes de téléchargement le 23 juin 2017. Le 23 novembre 2018, il sort son troisième album XX5. Le 7 mai 2021 il sort son quatrième album, Sacré, et une réédition, Ciel enflammé, le 10 décembre de la même année. Enfin, le 3 février 2023, il sort son cinquième album, Années sauvages.

Souvent l'amour guide les pas, mais l'manque d'argent tue les âmes, l'espoir s'enfuit dans la fumée noire.

J'ai perdu mon temps à aider des gens qui le méritaient pas.

J'refuse d'être traité comme une merde pour un salaire de merde, j'refuse de perdre mon amour sous prétexte que c'est la vie, qu'on peut rien y faire, j'refuse de croire que ma passion doit forcément rester un loisir et que je peux pas en vivre. La vie c'est ça et ça, pas ça ou ça.

J'ai une vingtaine de frères dans l'coeur, mais des fois j'disparais des groupes d'amis. C'est comme ça qu'j'me protège, parce que plus personne me comprend.

On boit de l'alcool, on flirte avec les comas, mes potes comptent plus passer les heures à Me-Da.

J'me suis déjà donné entièrement à une personne qui voulait même pas être ma moitié.

A chaque déception on m'répète que c'est ça la vie. Même face aux destins écourtés de Moushin et Larami.

La seule prison dont on s'échappe pas est cérébrale.

J'ai pas fini d'écrire mes rêves, j'ai pas fini d'côtoyer le mal, et ça n'empêche pas que la vie est belle.

C'est embêtant je déteste la violence je préfère la romance, mais si tu joues trop l'arrogant, j'suis obligé de te rentrer dedans. Même si ça m'fait mal au coeur je te mets des droites avec la main qu'écrit mes textes.

Quand rien ne va plus, je suis avec mes frères, avec eux, je suis libre. Quand l'amour est guerre, avec eux, je suis moi, quand l'monde est cinéma.

Mes nuits sont courtes et j'cours après l'effort, être dans l'action pour ne pas penser, moi la Terre, j'la dévore.

Le coeur et la raison souvent en désaccord. Il y a des choses qu'on s'est pas dites mon frère et j'sais pas si tu préfères qu'on les garde pour nous. Mais laisse-moi t'dire "je t'aime", moi, j'emmerde l'univers, j'veux bien être ta boussole ou même ton garde fou.

J'oublie pas qu'la nuit cache le maquillage, que toutes les rencontres sont des marques pages.

Cette nuit un cauchemar m'a réveillé donc j'estompais mes émotions. J'essayais de garder la tête froide et mes yeux pleuraient des flocons. Putain d'silence qui fait plus mal que tous mes amis s'livraient.

J'ai mon monde sur le dos, j'essaie d'être un mec bien, et si tu vas mal, tu peux m'appeler avant d'voir un médecin.

Savoir c'qu'il y aura derrière ton but final, ça t'fait aussi peur que l'échec, et les remords d'un projet qui coule, ça peut que t'noyer.

Un homme heureux c'est un adulte qui répond à ses promesses d'enfant.

Et, comme d'habitude, c'est le silence qui hurle.

Entouré d'inconnus, finalement on s'sent moins seul. Mes yeux sont toujours étincelles, l'amour échoue dans des ruelles.

La nuit porte conseil, règle des dilemmes sans lendemain.

Je détruis tout c'que j'crée, rarement j'me laisse guider. La course contre le temps inspire à abandonner l'envie d'respirer.

Au fond, je suis prisonnier, mon coeur endetté, j'ai trop donné à des absents.

J'attends si peu des autres, j'ai déjà déçu les miens. J'attends beaucoup d'l'amour, mais beaucoup restent en chien.

J'vis pour les moments magiques, pas pour les voitures qui coûtent du fric.

J'balaye les mauvaises nouvelles devant ma porte. Si le bonheur passe, j'le séquestre.

L'espoir c'est remplir son coeur de fausses promesses.

Dur de s'détacher d'nos racines, la peur du tourbillon; L'irrésistible joie ombragée par le manque de nos proches, mais une fois loin, on s'accroche.

Parfois, j'ai eu carrément tort mais que faire d'ces pensées quand le coeur est à fond. Vivre d'amour, espérer dans l'action, c'est toutes nos victoires et comme on réussit pas seul quand nous gagnons, j'retourne les miroir.

Ses oeuvres