Le Labyrinthe espagnol - Origines sociales et politiques de la Guerre civile

Gerald Brenan (Sliema, Malte, 1894 - Alhaurín el Grande, Espagne, 1987) est un écrivain britannique qui a passé une grande partie de sa vie en Espagne. Il est surtout connu pour Le Labyrinthe espagnol, un travail d'histoire sur la guerre civile espagnole. Il a été beaucoup honoré en Espagne.

La vieillesse nous enlève ce que nous avons hérité et nous donne ce que nous avons gagné.

Tout le monde est un alésage pour quelqu'un. C'est sans importance. La chose à éviter est d'être un alésage pour soi.

Un mauvais souvenir est la mère de l'invention.

Chaque écrivain et artiste se demande ce que dans le monde, les gens d'autres professions peuvent trouver pour vivre.

Plus nous nous sentons désolés pour nous-mêmes, moins les autres se sentiront désolés pour nous. Les gens ne gaspillent pas leur petit magasin de sympathie sur ceux qui peuvent le fournir si richement pour eux-mêmes.

Une voie vers le bonheur est de cultiver la curiosité pour tout. Non seulement sur les gens mais sur les sujets, non seulement sur les arts, mais sur l'histoire et les coutumes étrangères. Non seulement sur les pays et les villes, mais sur les plantes et les animaux. Non seulement sur les rochers lichées et les marques curieuses sur l'écorce des arbres, mais sur les étoiles et les atomes. Non seulement sur vos amis, mais sur cet étrange labyrinthe que nous habitons que nous nous appelons. Ensuite, si nous faisons cela, nous ne subirons jamais l'ennui d'un moment.

Nous devons tous vivre comme si nous n'allions jamais mourir, car c'est la mort de nos amis qui nous blesse, pas les nôtres.

Tout le monde modifie et est modifié par tout le monde. Nous sommes tout le temps en prenant des parties les uns des autres ou en réagissant contre eux, et par ces acquisitions et répulsions involontaires modifiant nos natures.

Les poètes et les peintres sont en dehors du système de classe, ou plutôt ils constituent leur propre classe spéciale, comme les gens du cirque et les Tsiganes.

Miller n'est pas vraiment un écrivain mais un locuteur non-stop à qui quelqu'un a donné une machine à écrire.

Nous sommes plus proches des fourmis que des papillons. Très peu de gens peuvent supporter beaucoup de loisirs.

Le seul test de travail de littérature est qu'il plaira à d'autres âges que le sien.

Quand j'écris une page qui se lit mal, je sais que c'est moi-même qui l'a écrit. Quand il se lit bien, il est passé ailleurs.

Nous cessons bientôt de ressentir le chagrin à la mort de nos amis, mais nous continuons à la fin de notre vie pour les manquer. Ils sont toujours avec nous en leur absence.

L'une des marques d'un grand poète est qu'il crée sa propre famille de mots et leur apprend à vivre ensemble en harmonie et à s'entraider.

L'âge mûr étouffe plus de talent que même les guerres ou la mort subite.

Dans un mariage heureux, c'est la femme qui fournit le climat, le mari le paysage.

Ceux qui ont des moyens pensent que la chose la plus importante au monde est l'amour. Les pauvres savent que c'est de l'argent.

Nous confessons nos mauvaises qualités aux autres par peur de paraître naïves ou ridicules en ne les connaissant pas.

Les mots sont aussi récalcitrants que les animaux de cirque, et l'entraîneur non qualifié peut leur faire vibrer son fouet en vain.

Comme l'a dit Coleridge, "Nous ne recevons que ce que nous donnons." La vie heureuse est une vie de générosité continuelle dans laquelle nous allons à la rencontre du monde et l'acclamons.

En vieillissant, je semble croire de moins en moins et encore à croire ce que je crois de plus en plus.

Le mariage est un arrangement par lequel deux personnes commencent par tirer le meilleur parti les unes des autres et se terminent souvent en obtenant le pire.

L'âge moyen étouffe plus de talent que même les guerres ou la mort subite.

Les intellectuels sont des gens qui croient que les idées sont plus importantes que les valeurs. C'est-à-dire, leurs propres idées et les valeurs des autres.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Gerald_Brenan

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