Gerard Malanga et Julien Mérieau entretiennent une relation amicale depuis une quinzaine d'années. Pour le premier livre de la collection Photo-Graphie, nous avons demandé à Gerard Malanga de sélectionner quatre photographies de Julien Mérieau et d'écrire un texte sur le travail de son ami.

Julien Mérieau, astonish me / étonnez-moi !

" Peut-être que dans le futur tout le monde aurait son quart d'heure de gloire mais, en attendant, c'était le prochain quart d'heure qui comptait. On improvisait. "Eh ! si on montait un spectacle ?" C'était ça l'inspiration. C'est ce qu'on voit dans ces photos. Espérons qu'elles soient contagieuses. Espérons que l'image soit un virus, comme disait Burroughs. "Allez, montons un spectacle." Comme disait William James s'adressant à l'ordinateur dans Alphaville "Le présent est la forme de toute vie." Il est vraiment temps de monter un spectacle ! " Préface de Glenn O'Brien

Bande à part - New York underground 60's, 70's, 80's

" J'aime beaucoup l'ouvrage de Victor Bockris et Gerard Malanga et suis impressionné par sa profondeur. "
Sterling Morrison. " Ecoute nos albums dans l'ordre chronologique, tu remarqueras qu'ils correspondent à notre croissance, à notre développement personnel, d'ici à là ; s'y trouve un conte pour chacun, qui explique comment survivre. Aligne les morceaux et écoute-les, tu les apprécieras sans plus jamais te sentir seul - je pense qu'il est important de ne jamais se sentir seul. " Lou Reed

The Velvet Undergound - Up-Tight

Soyez heureux dans ce que vous faites. Soyez respectueux de vous-même. Faites de bonnes œuvres pour les autres, et la bonté vous reviendra et fera de vous une meilleure personne. Je pense que c'est à cela que sert le bonheur.

Je me suis toujours considéré comme un poète dans tout ce que je fais, que ce soit la photographie ou la réalisation de films.

Tout ce que j'ai fait dans ma vie jusqu'à présent, tous les poèmes et toutes les images, ne sont pas tant un mélange de ma vie avec l'art mais un accident divin.

Quand j'ai commencé à écrire de la poésie dans mon mandat de lycée - j'avais seize ans - je me suis senti en contact avec une langue secrète. Cela m'a donné un sentiment d'identité. J'ai soudainement découvert que je n'étais pas seul.

Que ce soit un poème sur lequel je travaille ou une photo que j'ai pris, tout cela a à voir avec la curiosité que je ressens sans y penser.

Il me semble que je retourne toujours à la photographie dans ma poésie. Je suppose que vous pourriez dire que je documentais l'histoire personnelle et la relation que j'ai avec la photographie.

New York a énormément changé. Mon impression intestinale maintenant est que c'est comme être dans un roman de science-fiction: le syndrome de «Blade Runner». Rien ne semble plus réel; Tout est préemballé.

La nature de la photographie a toujours résisté à cette tentation de l'interprétation. Je regarde et ce que je vois me revient.

Que signifie l'art pour moi? Je ne pense jamais vraiment au «sens» de l'art. Pourtant, évidemment, c'est ce que je fais.

En tant que photographe, je n'ai pas vraiment de vue sur le monde en général. Quelqu'un qui prend des photos pour le «National Geographic» pourrait. Chacun de nous travaille à notre pleine capacité lorsque nous sommes au milieu d'un tournage. Chacun de nous trouve notre propre niveau d'intensité, et c'est le plaisir.

Chaque fois que je fais le portrait de quelqu'un, j'essaie de localiser la photo dans l'objectif tout en atteignant cette personne psychologiquement. Il y a la magie! Je ne réalise pas toujours. C'est un succès ou un manque!

J'ai toujours eu le sentiment, même quand j'ai commencé, que ma photographie était censée être de nature archivistique. Un peu comme le vin, je suppose - ils s'améliorent avec l'âge.

Ses oeuvres

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