" Innocents possède le charme voluptueux et tire-au-flanc de ces récits qui relèguent au second plan la foule en colère et l'Histoire pour s'alangui au calme, derrière une façade en pierre de taille. Un jour de manif contre l'éviction de Langlois par Malraux, Matthew, le jeune Californien timide rencontre à la Cinémathèque deux faux jumeau parisiens de son âge, Isabelle et Théo, dont le dandysme et l'arrogance étudiés le séduisent intensément. Puisque la vie est comme un roman les deux ados français se prennent en retour de curiosité pour Matthew et l'invitent dans l'Immense appartement de leurs parents. La révolution aura donc lieu en chambre, un baptême des sens et des sexes..." (Télérama). Ce roman, qui a inspiré le récent film du même nom réalisé par Bernardo Bertolucci, se passe à Paris avec en toile de fond les événements de 1968. Non sans rappeler les Enfants terribles de Cocteau cette histoire d'un ménage à trois nous conte la perte d'innocence sexuelle et politique dam le contexte, nostalgique pour beaucoup, de mai 68 vu à travers le prisme de l'histoire du cinéma.

Innocents

Amour et mort à Long Island

Il y a du feu et du feu: le feu qui brûle et le feu qui donne de la chaleur, un feu qui met en feu et le feu qui met un chat. Il en va de même pour l'amour de soi. Le membre qui semblait autrefois l'une des merveilles du monde devient rapidement aussi simple qu'une vieille pantoufle. Mathew et lui-même ont progressivement cessé de s'exciter.

Le postmodernisme est, presque par définition, une pointe transitionnelle de l'histoire sociale, culturelle, économique et idéologique lorsque les principes et les préoccupations élevés du modernisme ont cessé de fonctionner, mais avant qu'ils aient été remplacés par un système de valeurs totalement nouveau. Il représente un moment de suspension avant que les batteries ne soient rechargées pour le nouveau millénaire, une reconnaissance qui précédant l'avenir est un interrègne étrange et hybride qui pourrait être appelé le dernier halètement du passé.

Tous les ismes se terminent par le fascisme.

La Terre est le paradis ultime de l'humanité, notre Blessed Terra Firma. Quand il tremble et cède sous nos pieds, c'est comme si l'un des chèques de Dieu avait rebondi.

Les seuls goûts qui valent la peine d'être acquis.

À New York - dont les trains de métro en particulier ont été `` tatoués '' avec une énergie pour faire honte à nos propres praticiens grossiers - pas un pouce d'espace libre n'est épargné que celui des publicités. Même les plus dépossédés chroniquement semblent prêts à approuver la légitimité des «nantis».

Nous avons "besoin" de cancer car, par le fait même de son incurabilité, il fait toutes les autres maladies, aussi virulentes, et non du cancer.

Ses oeuvres

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