Le scientifique est un homme pratique et les siens sont des objectifs pratiques (c'est-à-dire pratiquement réalisables). Il ne cherche pas l'ultime mais le proximité. Il ne parle pas de la dernière analyse mais plutôt de l'approximation suivante. Ce ne sont pas ces belles structures si délicatement conçues qu'un seul défaut peut provoquer l'effondrement de l'ensemble. Le scientifique se construit lentement et avec une sorte de maçonnerie grossière mais solide. S'il est insatisfait de l'un de ses travaux, même s'il est proche des fondations mêmes, il peut remplacer cette partie sans endommager le reste.

Un détective qui enquête sur un meurtre, un chimiste qui cherche la structure d'un nouveau composé, n'utilisent guère les modes de raisonnement formels et logiques. Par une série d'intuitions, de suppositions, de fantaisies, ils tombent sur la bonne explication et ont le don de la saisir lorsqu'elle est à portée de main.

Étant donné que l'hydrogène est un constituant de la plupart de nos solvants électrolytiques, la définition d'un acide ou d'une base en tant que substance qui abandonne ou occupe l'ion hydrogène serait plus générale que celle que nous avons utilisée auparavant, mais elle ne serait pas universelle.

Nous pouvons dire qu'une substance de base est une substance qui a une paire d'électrons solitaire qui peut être utilisée pour compléter le groupe stable d'un autre atome, et qu'un acide peut utiliser une paire isolée d'une autre molécule pour compléter le groupe stable de l'un de ses propres atomes.

Je prends donc la liberté de proposer pour ce nouvel atome hypothétique, qui n'est pas léger mais joue un rôle essentiel dans chaque processus de rayonnement, le nom du nom.

Il y a toujours le danger dans le travail scientifique que certains mots ou phrases seront utilisés par différents auteurs pour exprimer tant d'idées et supposer que, à moins que redéfinis, il perde toute signification réelle.

Je suppose qu'une monographie de ce genre appartient à la littérature éphémère de la science. Les soins étudiés qui sont justifiés dans le traitement des branches scientifiques les plus lentement en mouvement seraient déplacées ici. Au contraire, avec le stylo d'un journaliste, nous devons tenter d'enregistrer une phase momentanée de la pensée actuelle, qui peut à tout changement instantané avec la brusque kaléidoscopique.

Il n'a pas été facile pour une personne évoquée dans les manières de la thermodynamique classique de venir à l'idée que le gain d'entropie n'est finalement ni plus ni moins que la perte d'informations.

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