Cette série a été réalisée en 1957 sur la demande du magazine Life, alors que Gordon Parks y était photographe depuis presque 10 ans, étant le premier afro-américain à occuper ce poste. Il avait alors entrepris un voyage de six semaines à travers les Etats-Unis et plus particulièrement à New York, Chicago, San Francisco et Los Angeles, réalisant tout au long de l'expérience des images en couleurs, inédites dans sa production antécédente. Le résultat, un photo-essai de 8 pages, fut reconnu pour sa sophistication esthétique, loin du pur documentaire, mais aussi pour sa capacité à montrer de l'empathie et à remettre en cause les stéréotypes sur la criminalité, le rôle de la police et la violence de l'incarcération. Le présent ouvrage reprend le déroulé des 8 pages originelles auxquelles il ajoute de nombreuses images inédites de la série.

The Atmosphere of Crime, 1957

En 1966, le magazine Life demande au célèbre photographe Gordon Parks de suivre Muhammad Ali, le jeune champion de boxe. Quatre ans plus tard, en 1970, les deux se sont réunis à nouveau pour un deuxième reportage dans "The Great American Magazine". À ces deux occasions, Parks et Ali ont transcendé leurs rôles habituels de journaliste et d'athlète pour donner un sens à une époque et à la lutte américaine contre les inégalités raciales, dans laquelle les deux étaient des acteurs clés. Ce livre comprend une vaste sélection de photographies du reportage original de Parks, dont certaines jamais publiées auparavant, ainsi que des reproductions des reportages originaux telles qu'elles sont apparues dans le magazine Life. Coédité avec la Gordon Parks Foundation et le Nelson-Atkins Museum of Art.

Gordon parks muhammad ali american champion

The new tide, early work 1940-1950

Publié dans le magazine américain Life en juin 1961 sous le nom « Poverty: Freedom's Fearful Foe », ce reportage photographique décrivait la famile Da Silva, vivant dans une favela à proximité d'une enclave riche de Rio de Janeiro, se concentrant notamment sur Flavio, l'ainé des enfants. À la suite de la parution, Gordon Parks reçut des milliers de lettres et 25 000 $ de donations de la part des lecteurs pour aider la famille et la favela. Mais au Brésil, le reportage est controversé et, en retour, le magazine O Cruzeiro envoie Henri Ballot documenter la misère de New-York... Voici l'histoire de ce récit médiatique exceptionnel en images.

Gordon parks the flavio story

Catalogue de l'exposition restrospective présentée pour la première fois en France consacrée à l'oeuvre du photographe et cinéaste américain Gordon Parks (1912-2006) dont la contribution a été décisive à l'histoire des Etats Unis du XXème siècle

Gordon Parks, une histoire amÃ©ricaine

This volume explores the making of Gordon Parks' first photographie essay for Life magazine in 1948, "Harlem Gang Leader". After gaining the trust of one particular group of gang members and their leader, Leonard "Red" Jackson, Parks produced a series of photographs that are artful, poignant, and, at times, shocking. From this large body of work (Parks made hundreds of negatives) the editors at Life selected twenty-one pictures to print in the magazine, often cropping or enhancing details in the pictures. Gordon Parks : The .Making of an Argument traces this editorial process and parses out the various voices and motives behind the production of the picture essay. This volume. together with an exhibition of the same name at the New Orleans Museum of Art (NOMA), considers Parks' photographic practice within a larger discussion about photography as a narrative device. Featuring vintage photographs, original issues of Life magazine, contact sheets, and proof prints, Gordon Parks : The Making of an Argument raises important questions about the role of photography in addressing social concerns, its use as a documentary tool, and its function in the world of publishing. The book includes contributions from Susan M Taylor, The Montine McDaniel Freeman Director of the New Orleans Museum of Art ; Péter W Kunhardt, Jr., Executive Director of The Gordon Parks Foundation ; and Irvin Mayfield, Artistic Director of the New Orleans Jazz Orchestra.

The Making of an Argument

Gordon Parks : A Harlem Family 1967 offers a fresh look at a landmark series by an iconic American artist. In the fall of 1967, artist and photojournalist Gordon Parks spent a month photographing the everyday lives of the Fontenelles, an impoverished Harlem family. Parks included twentysix works from the Fontenelle series in "A Harlem Family", a photo essay published in Lift magazine in March 1968, as part of a special section exploring race and poverty in American cities. Commemorating the November 2012 centennial of Parks's birth, this volume, along with an exhibition of the same name at The Studio Museum in Harlem, presents the photographs originally featured in Life, as well as dozens more from this important series - many never before shown, or even printed. A searing portrait of poverty in the United States, the Fontenelle photographs provide an intimate view of a neighborhood - and a nation - at a turbulent moment in time.

Gordon parks - A Harlem family 1967

Gordon Parks est un photographe, réalisateur, romancier, essayiste, journaliste et militant noir américain, né le 30 novembre 1912 à Fort Scott, Kansas, et mort le 7 mars 2006 à New York.
Ses œuvres les plus connues sont ses photo-reportages pour le magazine Life ainsi que l'un de ses films, Les Nuits rouges de Harlem (Shaft).

Le succès peut être déroutant et reproche, pour vous et ceux qui sont proches de vous. Il peut vous enchevêtrer avec des légendes qui consomment et presque impossibles à vivre.

J'ai connu à la fois la misère et le bonheur, je vivais dans tellement de peaux différentes qu'il est impossible pour une peau de me réclamer. Et je me suis parfois senti comme un chemin vers une planète extraterrestre - marcher, courir, me demander ce qui m'a amené à cet endroit particulier, et pourquoi. Mais une fois que j'étais ici, les rêves ont commencé à emménager, et je les ai dévorants alors qu'ils m'ont dévoré.

Et je pense qu'après presque 85 ans sur cette planète, j'ai le droit, après avoir travaillé si dur à montrer la désolation et la pauvreté, de montrer aussi quelque chose de beau pour quelqu'un.

Plusieurs fois, je me demandais si ma réalisation valait la solitude que je ressentais, mais maintenant je me rends compte que le prix était faible.

Il y a un autre horizon là-bas, un horizon de plus que vous devez faire pour vous-même et laisser les autres le découvrir, et quelqu'un d'autre va plus loin, vous savez.

Utilisez la colère pour émotionnaliser tout ce que vous avez l'intention de faire dans la vie - être peintre, poète ou photographe

Je suis dans la vie depuis dix-sept ans et j'ai écrit plusieurs articles pour eux et je vais faire plus d'écriture et faire au moins deux missions par an en plus de mon écriture.

J'ai pris une caméra parce que c'était mon choix d'armes contre ce que je détestais le plus sur l'univers: racisme, intolérance, pauvreté. J'aurais pu tout aussi facilement prendre un couteau ou une arme à feu, comme beaucoup de mes amis d'enfance l'ont fait ... dont la plupart ont été assassinés ou mis en prison ... mais j'ai choisi de ne pas y aller. Je sentais que je pouvais en quelque sorte maîtriser ces maux en faisant quelque chose de beau dont les gens me reconnaissent, et ainsi faire une vie complètement différente pour moi, ce qui s'est avéré être ainsi.

Je n'ai jamais connu personne assez important pour me consommer de colère au-delà de quelques heures. Mieux vaut quitter leur existence avant d'empoisonner le vôtre.

Vous savez, la caméra n'est pas destinée à montrer la misère.

J'ai pris une caméra parce que c'était mon choix d'armes contre ce que je détestais le plus sur l'univers: racisme, intolérance, pauvreté.

Et maintenant, je me sens à 85 ans, je sens vraiment que je suis juste prêt à commencer.

J'avais connu la pauvreté de première main, mais là j'ai appris à combattre son mal - avec le mal du racisme - avec un appareil photo.

Vous avez un pistolet automatique 45 mm sur vos genoux, et j'ai un appareil photo 35 mm sur mes genoux, et mon arme est tout aussi puissante que la vôtre. (À Black Panther Militant Eldridge Cleaver)

Rien n'est venu facile. Je venais de naître avec le besoin d'explorer chaque partie de mon esprit. Et avec une longue recherche et un travail acharné, je suis devenu dévoué à mon agitation.

Mais j'ai été très déçu de ne pas avoir eu la chance d'aller à l'étranger avec ce groupe, je ne suis peut-être pas revenu, mais je voulais beaucoup y aller parce qu'il n'y a pas beaucoup de record des exploits du premier groupe de chasse nègres.

Au début, je n'étais pas sûr d'avoir le talent, mais je savais que j'avais peur de l'échec, et cette peur m'a obligé à combattre tout ce qui pourrait l'abaisser.

J'étais là moins d'un an avant d'être affecté au bureau de Paris. J'y ai passé deux ans et, en fait, avant même de faire le personnel, j'ai été envoyé en Europe pour faire des devoirs qu'ils ne feraient pas normalement pour un jeune photographe qui commence.

Si un homme peut atteindre les derniers jours de sa vie avec son âme intacte, il a maîtrisé la vie.

Je pense que c'est le cœur, pas l'œil, qui devrait déterminer le contenu de la photographie. Ce que l'œil voit est le sien. Ce que le cœur peut percevoir est une question très différente.

Je deviendrais en quelque sorte impliqué dans des choses qui arrivaient aux gens. Quelle que soit la couleur qu'ils sont, qu'ils soient des Indiens ou des Noirs, la pauvre Blanc ou quiconque était que je pensais plus ou moins se faire une mauvaise secousse.

Je pense que l'influence rurale de ma vie m'a peut-être aidé dans un sens, de savoir comment se rapprocher des gens et de leur parler et de faire mon travail.

Mais je me sens un peu adapté en ce moment que je suis à peu près prêt à commencer, et l'hiver entre. L'automne à moitié après est arrivé.

L'enthousiasme est l'électricité de la vie

Le responsable de Kodak m'a dit que les photos étaient très bonnes et que si je continuais, ils m'offriraient une exposition. Plus tard, Kodak m'a donné ma première exposition.

J'ai d'abord souffert d'enfant de la discrimination, de la pauvreté ... donc je pense que c'était une suite naturelle de ce que je devrais utiliser mon appareil photo pour parler pour les personnes qui ne peuvent pas parler d'elles-mêmes.

L'enthousiasme est l'électricité de la vie. Comment tu l'as obtenu? Vous agissez enthousiaste jusqu'à ce que vous en preniez une habitude. L'enthousiasme est naturel; C'est en vie, en prenant l'initiative, en voyant l'importance de ce que vous faites, en lui donnant de la dignité et en faisant ce que vous faites important pour vous-même et pour les autres.

Les gens de Millenniums Ahead sauront à quoi nous étions dans les années 30 et ce qui, les choses importantes importantes qui ont façonné notre histoire à l'époque. Ceci est aussi important pour des raisons historiques que les autres.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Gordon_Parks

Ses oeuvres

Ses derniers livres