Les armes nucléaires, biologiques et chimiques sont les armes les plus inhumaines de toutes. Tant qu'il subsistera de telles armes dans l'arsenal d'un Etat, le risque est réel qu'elles soient un jour utilisées. Dans son rapport, la Commission sur les armes de destruction massive, une commission internationale indépendante présidée par Hans Blix, aborde ce défi mondial et présente 60 recommandations sur ce que la communauté internationale peut et doit mettre en oeuvre.

Armes de terreur

Armes de terreur ; débarrasser le monde des armes nucléaires biologiques et chimiques

The war against Iraq divided opinion throughout the world, and generated a maelstrom of spin and counterspin. The man at the eye of the storm, and arguably the only key ployer to emerge with his integrity intact was Hans Blix, head of the UN weapons-inspection team. This is Dr Blix's account of what really happened in the run-up to the declaration of war on Iraq in March 2003. In clear-eyed descriptions of his meetings with Tony Blair, George Bush, Jacques Chirac, Dick Cheney, Condoleezza Rice, Colin Powell and Kofi Annan, he conveys the frustrations, the tensions, the pressure and the Brama as the clock ticked down. He asks key questions including: Could the war have been prevented or was it inevitable? Does Iraq have weapons of mass destruction? Why couldn't the US and the UK secure the backing of the member states of the UN Security Council? What tan be learnt from the Iraq war for the prevention of the spread and use of WMDs in the future? His answers are thoughtful and authoritative. Disarming Iraq is not only a powerful and necessary record of the most important event of our time, but a careful consideration of what the future holds for peace and security in the world after Iraq.

Disarming Iraq - The Search for Weapons of Mass Destruction

Hans Martin Blix, né le 28 juin 1928 à Uppsala (Suède), est un diplomate et homme politique suédois et un haut fonctionnaire international.
Il est le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) de 1981 à décembre 1997. Il est responsable des inspecteurs chargés d'enquêter sur les stocks d'armes de destruction massives de l'Irak, en 2002, en tant que président de la Commission de contrôle, de vérification et d'inspection des Nations unies.

La coopération internationale, le multilatéralisme est indispensable.

Je pense que nous devons bien faire notre travail, enquêter à fond, puis décrire très honnêtement ce que nous voyons au Conseil de sécurité. Et certaines des choses pourraient plaire aux gens là-bas et d'autres choses peuvent ne pas plaire aux gens.

Les négociations avec l'Iran, en particulier, ne seront en aucun cas facile, mais je soupçonne qu'ils pourraient être un peu moins difficiles si les États d'armes nucléaires pouvaient montrer que leurs demandes font partie d'un effort plus large pour diriger le monde, y compris eux-mêmes, vers eux désarmement nucléaire. Il est essentiel de prévenir une prolifération supplémentaire, mais ce n'est pas une recette de réussite pour prêcher au reste du monde pour rester à l'écart des armes mêmes que les États nucléaires affirment sont indispensables à leur propre sécurité.

Les Sud-Africains ont décidé qu'ils aimeraient prouver au monde qu'ils n'avaient pas d'armes nucléaires et leur décision n'était pas doutée parce que c'était la fin de la guerre froide, c'était aussi la fin de l'apartheid.

L'agent nerveux VX est l'un des plus toxiques jamais développés. 13 000 bombes chimiques ont été abandonnées par l'armée aérienne irakienne entre 1983 et 1988, tandis que l'Irak a déclaré que 19 500 bombes étaient consommées au cours de cette période. Ainsi, il y a un écart de 6 500 bombes. La quantité d'agent chimique dans ces bombes serait de l'ordre d'environ 1 000 tonnes.

J'ai trouvé particulier que ceux qui voulaient prendre des mesures militaires puissent - avec une certitude à 100% - savent que les armes existaient et se révèlent avoir aucune connaissance de leur position.

Regardez les Palestiniens avec l'énorme pourcentage énorme de chômeurs. Qu'est-ce que cela se reproduit? Quiconque est au chômage dans le monde, vous sentez qu'il n'y a pas de sens et qu'il y a un risque que vous dérivez vers quelque chose de désespéré. Oui, nous devons également résoudre les problèmes sociaux.

Si l'opinion publique approuve toujours l'action militaire, c'est une chose, mais s'ils attendent, ce ne sera peut-être pas. Ce n'est donc pas seulement de l'impatience, mais il y a plusieurs autres facteurs.

Il y a des gens dans cette administration qui disent qu'ils ne se soucient pas si l'ONU coule sous la rivière East et d'autres choses grossières.

Sur de grandes questions comme la guerre en Irak, mais dans de nombreux autres questions, ils doivent simplement être multilatéraux. Il n'y a pas d'autre moyen de contourner. Vous avez des cas comme la convention de réchauffement climatique, le protocole Kyoto, lorsque les États-Unis ont suivi son propre chemin.

Ils disent depuis longtemps que l'Irak a fait un effort pour importer de l'uranium actif, et mon collègue a démontré l'autre jour qu'ils sont arrivés à la conclusion que c'était un faux document sur lequel tout le monde comptait.

Les Irakiens ne sont pas menacés par les Turcs ou par les Iraniens ou par les Saoudiens et ils me disent que ce ne sont pas des armes de destruction massive, ce sont des armes d'autodestruction.

Je ne pense pas que quelqu'un craint sérieusement que le monde puisse être fait exploser tous ensemble. Mais ce que l'on peut craindre et à juste titre, les choses régionales, comme au Moyen-Orient, en Inde, au Pakistan, à la péninsule coréenne, aux frontières en Afrique, etc.

Il s'agissait de la gestion de l'information. L'intention était de le dramatiser.

Dans l'ensemble, mes relations avec les États-Unis étaient bonnes.

Mais je dirais que si le Conseil de sécurité n'est pertinent que s'il est d'accord avec les États-Unis, alors nous avons parcouru un long chemin dans une direction que je n'aime pas beaucoup.

Vous ne descendez jamais tout à fait au fond du baril, mais nous sommes beaucoup plus élevés que cela à l'heure actuelle. Il reste beaucoup dans le baril qui pourrait s'expliquer par eux. S'ils ont des armes, s'ils ont de l'anthrax, ils devraient le livrer.

Il est vrai que les Irakiens se conduisaient mal et n'avaient aucune crédibilité, mais cela ne signifie pas nécessairement qu'ils avaient tort.

Même à la télévision, les longueurs d'onde que vous utilisez, elles doivent être réparties entre les pays.

L'Irak n'a pas opté spontanément pour le désarmement. Ils l'ont fait dans le cadre d'un cessez-le-feu, ils ont donc été forcés de le faire, sinon la guerre aurait pu se poursuivre. La motivation a donc été très différente.

Le monde est devenu tellement entrelacé.

Pour moi, la question de l'environnement est plus inquiétante que celle de la paix et de la guerre ... Je suis plus inquiet du réchauffement climatique que de tout conflit militaire majeur.

Il y avait une création très cohérente d'une réalité virtuelle, et finalement il est entré en collision avec notre réalité ordinaire à l'ancienne.

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