Prose altérée, "Sur fond d'émeutes" déroule ses bribes stupéfiantes comme un album de musique enchaîne ses plages. Récits fragmentés, listes de titres, pseudo lettres, rumeurs, amorces de scénarii... Du black trash à T.-S. Eliot, Harmony Korine impose son dilettantisme pertinent aux accents acides. Insolence et provocation ; comme une vrille jubilatoire dans les systèmes de pensée dominants...

Sur fond d’émeutes

Auteur et réalisateur, Harmony Korine s'est fait connaître dès l'âge de 19 ans par l'écriture du film Infamous Kids. Depuis, la liste de ses succès ne cesse de s'allonger : Gummo, Julien Donkey-Boy, Mister Lonely, Trash Humpers, Spring Breakers ou encore Beautiful Losers. Ce catalogue d'une exposition au Centre Pompidou revient sur l'ensemble de la carrière de l'artiste qui a durablement influencé la culture indie des vingt dernières années en dénonçant le surréalisme de nos vies actuelles.

Jarmony Korine

Un livre d'artistes confrontant les univers et les techniques – le cinéma et la peinture – de deux figures de la pop/contre-culture américaine, où la discordance, la distortion et la fragmentation narrative participent à des formes singulières de beauté.

Shadow Fux

Prose altérée, Craques, coupes et meutes raciales déroule ses bribes stupéfiantes comme un album de musique enchaîne ses plages. Récits fragmentés, listes de titres, pseudo lettres, rumeurs, amorces de scénarii... Du black trash à T.-S. Eliot, Harmony Korine impose son dilettantisme pertinent aux accents acides. Insolence et provocation ; comme une vrille jubilatoire dans les systèmes de pensée dominants...

Craques, Coupes Et Meutes Raciales

Je suis né «Harmony», et c'était bizarre parce que quand j'étais petit, j'ai été tellement choisi que quand j'avais 13 ans, j'ai changé mon nom pour nocif. Je pensais que c'était un nom plus difficile, donc je l'ai fait légalement changé. Et puis, je ne sais pas, cela ne semblait tout simplement pas s'assurer, donc ... légalement, mon nom est toujours nocif, mais je viens de dire que je retournerai à l'harmonie.

Le rap est la seule musique intéressante qui reste - c'est le seul genre qui se pousse encore et expérimente d'une manière que je trouve excitante.

J'étais libre quand j'avais 12 ans parce que j'ai eu ma première planche à roulettes. Je suis libre depuis.

J'ai commencé beaucoup de livres, mais c'est difficile pour moi de les terminer.

J'ai toujours voulu que les films jouent dans des centres commerciaux, et je voulais autant de personnes que possible pour les voir. Je ne veux jamais qu'ils soient marginalisés dans le genre de monde raréfié et élitiste. J'ai toujours l'espoir que les films imprègneront la culture de manière importante. Souvent, je me trompe, mais c'est toujours l'espoir.

Voici ce que les gens ne comprennent pas: je m'en fiche. Je n'ai jamais été carrière. Ce n'est pas une stratégie. Je réagis à certains personnages et histoires et au mode de cinéma spécifique.

Je ne fais pas de films pour la même raison que beaucoup de gens. Je fais des films parce que j'ai besoin de les voir exister d'une manière très spécifique.

J'avais un conseiller d'orientation qui m'a fait passer un test d'aptitude et m'a dit que je devrais être un maçon.

Gucci Mane est Frank Sinatra de Trap Rap.

J'avais toujours entendu des histoires sur la façon dont Harpo Marx était le plus bavard des frères Marx. J'ai trouvé intéressant que quelqu'un que vous n'ayez jamais entendu parler dans les films ne parlera jamais dans la vraie vie.

L'édition est amusante pour moi. C'est là que vous faites bouger les choses. Filant un film, j'essaie juste de mettre les choses et de voir où ça va. L'édition est un puzzle. Souvent, je ne sais même pas ce que j'essaie de dire. J'essaye juste de me faire rire. C'est ça. C'est musical, ou quelque chose comme ça.

J'ai eu ces expériences quand j'étais enfant; Je me souviens de certaines choses qui se passaient à l'école qui étaient horribles que je verrais, certaines choses de violence ou certaines choses de cruauté, mais autour de cela, quelque chose pourrait arriver ensuite pour faire rire tout le monde, et qui m'a toujours époustouflé.

Je n'ai jamais réalisé quoi que ce soit que je n'ai inventé. Je n'ai jamais rien adapté.

J'essaie toujours de faire des films de telle manière qu'il est difficile d'imaginer comment ils sont devenus ou d'où ils venaient.

Même Gene Kelly: Je l'ai toujours préféré à Fred Astaire, juste parce qu'il était plus athlétique, comme le skateboard. Ses sauts étaient grands. Il y avait quelque chose de vraiment génial dans ses mouvements.

J'essaie délibérément de faire des films dans cette zone grise, où les choses sont moralement ambiguës. C'est comme la vie: les bonnes personnes font des choses horribles, et les mauvaises personnes font de bonnes choses, et il y a de la beauté dans l'horreur et l'horreur dans la beauté.

J'aime les choses qui ne sont jamais uniques. Habituellement, émotionnellement, je fais les films basés sur un type d'énergie. J'essaie de travailler avec des choses qui sont plus difficiles à articuler. Et donc, c'est plus un sentiment. Et donc, les choses qui m'ont attiré sont davantage les choses qui sont moralement compliquées ou émotionnellement compliquées.

Je ne suis pas un gamin vidéo. Je ne tire pas toute mon inspiration à travers des films. Je l'obtiens aussi de bien d'autres endroits.

Je n'ai jamais aimé le rap socialement conscient. J'aime le rap qui est physique, c'est un rythme, une basse et une répétition.

J'ai toujours aimé regarder les gens danser. Je ne peux pas l'expliquer. Cela me faisait juste rire. Parfois, vous pouvez en dire beaucoup sur une personne par la façon dont il secoue le cul.

J'ai étudié l'écriture à NYU. J'ai obtenu mon diplôme d'études secondaires à Nashville, puis je suis allé au programme d'écriture créative, et la première année, c'est à ce moment-là que j'ai écrit «Kids».

J'en ai toujours assez de ces conversations où les gens sont tellement obsédés par les pixels, par la haute définition, et même par la technologie en général. Je le trouve juste terne et sans cœur. Et donc je voulais utiliser uniquement les pires machines.

Je n'ai aucun désir de tout type d'introspection. Je ne me pose jamais aucune question. Je ne veux pas de réponses.

J'ai essayé de travailler à petits boulots qui n'avaient rien à voir avec la création, et c'était difficile pour moi. En fin de compte, j'ai toujours aimé les films. Quand je fais un film, je me sens le plus vivant, comme si je fais la bonne chose, et je suis à l'endroit où je dois être.

Depuis que je suis petit, je me faisais juste des histoires dans mon esprit. C'était basé sur des gens que je voyais dans la rue ou à quelqu'un à qui je parlerais, ou j'entendais une voix spécifique.

Pour certaines choses, certains publics, les gens riront. Et dans d'autres endroits, il y a un silence mort. Et je les apprécie tous les deux. Vous essayez de faire des films là où ce n'est jamais une façon - comme la vie.

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