Harry Gordon Frankfurt (né le 29 mai 1929 à Langhorne et mort le 16 juillet 2023 à Santa Monica) est un philosophe américain.

Il est impossible pour quelqu'un de mentir à moins qu'il ne pense qu'il connaît la vérité. La production de conneries ne nécessite pas une telle conviction.

Les conneries ne sont ni sur le côté du vrai ni du côté du faux. Son œil n'est pas du tout sur les faits. Il ne rejette pas l'autorité de la vérité, comme le fait le menteur, et s'y opposent. Il ne fait aucune attention à cela. En vertu de cela, les conneries sont un plus grand ennemi de la vérité que les mensonges.

Les conneries sont un plus grand ennemi de la vérité que les mensonges.

L'une des caractéristiques les plus saillantes de notre culture est qu'il y a tellement de conneries. Tout le monde le sait. Chacun de nous contribue à sa part. Mais nous avons tendance à prendre la situation pour acquise. La plupart des gens sont plutôt confiants de leur capacité à reconnaître les conneries et à éviter d'être pris par elle. Le phénomène n'a donc pas suscité beaucoup de préoccupations délibérées, ni attiré une enquête très soutenue. En conséquence, nous n'avons aucune compréhension claire de ce qu'est des conneries, pourquoi il y en a tant, ni quelles fonctions il sert.

Les conneries sont inévitables lorsque les circonstances obligent quelqu'un à parler sans savoir de quoi il parle. Ainsi, la production de conneries est stimulée chaque fois que les obligations ou les opportunités d'une personne de parler d'un sujet dépasse sa connaissance des faits qui sont pertinents pour ce sujet. Cet écart est courant dans la vie publique, où les gens sont fréquemment poussés - que ce soit par leurs propres propensions ou par les exigences des autres - parler largement des questions dont ils sont dans une certaine mesure ignorants.

Il est impossible pour quelqu'un de mentir à moins qu'il ne pense qu'il connaît la vérité. Une personne qui ment réagit ainsi à la vérité, et il est dans cette mesure respectueuse.

Reconnaître la vérité nécessite l'altruisme. Vous devez vous laisser en dehors de cela afin que vous puissiez découvrir la façon dont les choses sont en elles-mêmes, pas la façon dont ils se tournent vers vous ou ce que vous en pensez ou comment vous souhaitez qu'ils soient.

En tant que philosophe, je ne suis pas obligé d'explorer tous les déserts inconnus.

J'ai grandi à Brooklyn et à Baltimore. Mon père était comptable. Quand j'avais 36 ans, ma mère m'a dit que j'étais adopté.

J'enseignais à Yale, qui était à un moment donné un centre de théorie littéraire postmoderniste. Derrida était là. Paul de Man était là.

Le fait de lui-même que le menteur se cache est qu'il tente de nous éloigner d'une bonne appréhension de la réalité; Nous ne devons pas savoir qu'il veut que nous croyions quelque chose qu'il suppose être faux. Le fait de lui-même que les conneries se cache, d'autre part, est que les valeurs de vérité de ses déclarations ne lui intéressent pas. . . Il ne se soucie pas si les choses qu'il dit décrivent correctement la réalité. Il les choisit, ou les invente, pour répondre à son objectif.

L'une des caractéristiques les plus saillantes de notre culture est qu'il y a tellement de conneries.

Quelqu'un qui ment et quelqu'un qui dit la vérité joue des côtés opposés, pour ainsi dire, dans le même jeu. Chacun répond aux faits tels qu'il les comprend, bien que la réponse de celle soit guidée par l'autorité de la vérité, tandis que la réponse de l'autre défie cette autorité et refuse de répondre à ses demandes. Les conneries ignorent complètement ces demandes. Il ne rejette pas l'autorité de la vérité, comme le fait le menteur, et s'y opposent. Il ne fait aucune attention à cela. En vertu de cela, les conneries sont un plus grand ennemi de la vérité que les mensonges.

Les conneries sont inévitables chaque fois que les circonstances exigent que quelqu'un parle sans savoir de quoi il parle.

Il existe bien sûr des relations significatives entre vouloir des choses et se soucier de eux ... la notion de soins est en grande partie construite à partir de la notion de désir. Se soucier de quelque chose peut être, en fin de compte, rien de plus qu'un certain mode complexe de le vouloir. Cependant, le simple fait d'attribuer le désir à une personne ne transmet pas en soi que la personne se soucie de l'objet qu'il désire.

Ce n'est que parce qu'une personne a des volutions du second ordre qu'elle est capable de jouir et de manquer de liberté de volonté.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Harry_Frankfurt

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