Au XIXe siècle, Nietzsche proclama : "Dieu est mort". La science, la technologie, l'économie de marché et l'urbanisation ont fait l'objet d'une confiance et d'une croyance croissantes, semblant détrôner la place de la spiritualité. Fort heureusement, la religion n'est pas morte, le besoin de sens étant inéluctable. Dans ce dialogue, un théologien et un bouddhiste s'interrogent sur la direction que doivent prendre les mouvements religieux pour contribuer à un mieux vivre ensemble, dans un monde fragilisé par l'intolérance et l'extrémisme.

Persistance de la religion ; perspectives comparées sur la spiritualité moderne

Harvey Gallagher Cox, Jr., né le 19 mai 1929 à Malvern, Pennsylvanie, est un théologien et universitaire américain.

Il est toujours la tâche de l'intellectuel de «penser le contraire». Ce n'est pas seulement une idiosyncrasie perverse. C'est une caractéristique absolument essentielle d'une société.

Le politique remplace le métaphysique comme mode caractéristique de saisir la réalité.

Je suis mort contre l'essayer de garder les conservateurs religieux hors du débat politique. La tactique de l'exclusion est l'auto-détection.

L'humanisme laïque est opposé à d'autres religions; Il rejette, exclut et tente activement d'éliminer le théisme traditionnel de la participation significative à la culture américaine.

Il n'y a jamais eu de meilleur conteur que Jésus de Nazareth.

Tous les êtres humains ont un besoin inné d'entendre et de raconter des histoires et d'avoir une histoire à vivre. . . .

Dieu rit, semble-t-il, parce que Dieu sait comment tout se passe à la fin.

Au lieu d'un «christianisme occidental», nous assistons maintenant à un Occident post-chrétien (en Europe) et à un christianisme post-occidental (dans le Sud mondial). L'Amérique est quelque part entre les deux.

La "religion" ne peut pas plus être assimilée à ce qui se passe dans les églises que l'"éducation" ne peut être réduite à ce qui se passe dans les écoles ou les "soins de santé" limités à ce que les médecins font aux patients dans les cliniques. La grande majorité de la guérison et de l'apprentissage se déroule entre parents, enfants, familles et amis, loin des portails de toute école ou hôpital. Il en est de même pour la religion. Cela se passe tout le temps autour de nous. La religion est plus grande et plus omniprésente que les églises.

La laïcité n'est pas seulement indifférente aux systèmes religieux alternatifs, mais en tant qu'idéologie religieuse, elle s'oppose à tout autre système religieux. Il s'agit donc d'un système fermé.

Ce que nous recherchons si frénétiquement ailleurs peut se révéler être le cheval que nous avons depuis le début.

Les sermons restent l'une des dernières formes de discours public où il est culturellement interdit de parler.

Quelque part au fond, nous savons que dans la dernière analyse, nous décidons des choses et que même nos décisions de laisser quelqu'un d'autre décider sont vraiment nos décisions, aussi pusillanime.

Nous vivons maintenant dans une Amérique «post-chrétienne». L'éthique judéo-chrétienne ne guide plus nos institutions sociales. Les idéaux et les valeurs chrétiens ne dominent plus la pensée et l'action sociales. La Bible a cessé d'être une base commune de l'autorité morale pour juger si quelque chose est bon ou mal, bon ou mauvais, acceptable ou inacceptable.

Votre portée doit toujours dépasser votre portée.

La vraie crise œcuménique aujourd'hui n'est pas entre les catholiques et les protestants mais entre les formes traditionnelles et expérimentales de la vie de l'Église.

Tous les êtres humains ont un besoin inné d'entendre et de raconter des histoires et d'avoir une histoire pour vivre. La religion, quoi qu'elle ait fait d'autre, a fourni l'un des principaux moyens de répondre à ce besoin constant.

La bande dessinée, plus que le tragique, car elle enflamme l'espoir, conduit à plus, pas moins, à la participation à la lutte pour un monde juste.

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