Harvey Pekar est l'un des pionniers de l'autobiographie en bande dessinée, avec sa série American Splendor. Né en 1939 à Cleveland (Ohio), il résidera dans cette ville jusqu'à sa mort, en juillet 2010, et il aura choisi de consacrer l'un de ses tout derniers ouvrages à sa ville natale. A la fois portrait d'une métropole et autoportrait d'un homme, Cleveland retrace les moments clés de l'histoire de cette ville et ceux de la vie de l'auteur, dessinés par Joseph Remnant, jeune et talentueux illustrateur qui rend avec autant de minutie la moue de Harvey Pekar que les paysages urbains. Cleveland est une véritable lettre d'amour à cette ville qui fut la muse de Harvey Pekar, un magnifique témoignage sur la grandeur et le déclin d'une grande ville industrielle ainsi que sur les hauts et les bas de la vie d'un grand écrivain.

Cleveland

De New-York à San Francisco, un cercle d'amis : l'écrivain 
Jack Kerouac, le poète Allen Ginsberg, le déjanté William 
Burroughs ou encore la militante féministe Diane di Prima, 
expérimentent de nouvelles manières d'écrire. En réaction à 
une société conformiste, leur credo est drogue, alcool et sexe 
libre. En vingt chapitres, des auteurs de référence du roman 
graphique américain racontent avec passion l'histoire 
foisonnante de cette génération qui a connu une vie d'excès et 
d'intense créativité, marquant à jamais de son empreinte la 
littérature et la création mondiale.

The beats - Anthologie graphique

"La vie ordinaire, c'est un truc assez complexe", voilà la devise de Harvey Pekar, auteur de la mythique série American Splendor.
Ce dernier volume de l'anthologie consacrée à la série d'Harvey Pekar couvre les années 1993 à 2004. Pekar y décrit notamment son combat contre un cancer lymphatique au début des années 1990, ses conflits avec sa dernière femme, Joyce Brabner, son départ à la retraite, mais aussi son regain de notoriété au moment de la sortie du film American Splendor, avec la verve qui le caractérise.

Les histoires de ce volume sont toutes écrites par Harvey Pekar et sont dessinées par une pléiade d'auteurs parmi lesquels : Gary Dumm, Frank Stack, Joe Sacco, Jim Woodring, Robert Crumb, Ed Piskor et Gerry Shamray.
Ce troisième volume contient 30 pages dessinées par Joe Sacco, inédites en France.

Anthologie american splendor Tome 3

Les récits de Bob et Harv décrivent la vie telle qu'elle est, heureuse et malheureuse, sans idéalisme, ni romantisme. Harvey Pekar raconte, en direct des rues de Cleveland, son quotidien de petit employé d'un hôpital pour anciens combattants, au coeur d'une ville ravagée par l'exode des Blancs et la désindustrialisation. " Tout ce que je peux faire ", confesse-t-il, " lorsque quelque chose me tracasse, c'est d'écrire une histoire à ce propos. " La force de ces récits, souvent drôles ou touchants, tient à la personnalité de l'auteur qui porte sur la réalité sociale un regard aussi aigu que Theodore Dreiser ou Sinclair Lewis, sans renoncer pour autant à une empathie profonde. Aucune vie ne lui semble assez ordinaire pour devenir insignifiante et plutôt que la vie des bourgeois il chronique celles d'un collègue noir, vétéran du Vietnam, ou des chiffonniers juifs des années 30. Loin de Woody Allen, Pekar ne se crée pas un personnage fictif, destiné a séduire le public. Son alter-ego, qu'il se nomme Jack ou Harvey, ne cache rien de ses affres dérisoires de collectionneur compulsif ou de ses combines de petit arnaqueur. Mais ses doutes face à l'hypocrisie de la société et ses angoisses devant l'absurdité de l'existence sont aussi les nôtres. Crumb démontre ici, une fois encore, la versatilité de son talent. Délaissant son propre imaginaire, il donne chair au verbe si particulier de son ami, jouant avec une discrête virtuosité du blanc et du noir, et fixant à jamais, dans l'imagination du lecteur, la vision d'un Cleveland entre lumière et pénombre, décrépitude et bonheur de vivre.

Harv & Bob

Le quotidien, c'est un truc assez complexe, voilà la devise de Harvey Pekar, auteur de la mythique série American Splendor. Au début des années 70, Pekar, critique de jazz et collectionneur de vieux disques, rencontre Robert Crumb et découvre la bande dessinée underground. Fasciné par les possibilités offertes par ce medium, il développe un projet de série autobiographique et, incapable de dessiner, il convainc Crumb et un dessinateur local, Garry Dumm, d'illustrer les premières histoires. En 1976 il décide d'auto-éditer la série, à laquelle la fine fleur de la scène indépendante américaine va participer. Avec American Splendor, Harvey Pekar décrit le quotidien de la middle-class américaine, à travers sa propre expérience d'archiviste dans un hôpital public et ses relations sentimentales mouvementées, sans rien cacher de son caractère colérique ou de ses troubles maniaco-dépressifs. Il réalise également les portraits de personnages croisés ici et là et brosse un tableau désabusé de Cleveland, ville industrielle touchée de plein fouet par la crise des années 70. En se mettant ainsi en scène, Harvey Pekar, anti-héros d'une Amérique désenchantée après le choc du Vietnam, révolutionne le genre et créée la première série de bande dessinée autobiographique, qui influencera par la suite de nombreux auteurs. L'anthologie American Splendor rassemblera en trois volumes les meilleures histoires réalisées entre 1976 et 2006. American Splendor a été adapté au cinéma en 2003.

Anthologie american splendor Tome 1

Pour Harvey Pekar, demain n'est pas seulement " un autre jour ". L'auteur explore avec une honnêteté implacable les complexités de la vie quotidienne. D'un combat épique contre des toilettes récalcitrantes aux dangers inhérents à la recherche de lunettes perdues, en passant par les risques de la conduite sur neige et la prise de médicaments chaque matin, le talent de Pekar n'a jamais été aussi affûté que dans cet ultime volume de la fameuse série autobiographique American Splendor. Dans ce recueil égrenant les triomphes ordinaires, les frustrations et les drames de l'existence de Pekar, on retrouve certains des plus grands artistes de comics parmi lesquels Richard Corben, Eddie Campbell, Dean Haspiel, Chris Weston, Gilbert Hernandez et Ty Templeton, pour ne citer qu'eux.

American splendor ; un jour comme les autres

Rapidement devenu culte, le petit film indépendant American Splendor est une adaptation de comics sans vraiment en être une, à cheval entre le documentaire et la biographie cynique et hilarante d’un type un peu loser, un peu génial : Harvey Pekar. Belle occasion de prouver que les héros des comics ne sont pas seulement des super-héros en collants !

American Splendor: un jour comme les autres

Avant " American Splendor ", Harvey Pekar était... " Le dégonflé "... Pour la première fois,Harvey Pekar raconte son enfance de fils d'émigrants juifs. À travers le récit de l'adolescence mouvementée du caïd de Cleveland, jusqu'à son passage éclair dans la marine et ses premiers pas d'écrivain, ce superbe graphic novel relate l'histoire ordinaire d'un jeune homme qui se construit au fil de ses échecs, de ses rédemptions et de la complexité de la vie quotidienne. Illustrée par le célèbre dessinateur Dean Haspiel, " Le Dégonflé " est l'œuvre la plus irrésistible et poignante de Harvey Pekar, un ouvrage inoubliable pour tous ceux qui, comme Harvey, se sont battus, ont perdu et continuent de vivre jour après jour. "La vie ordinaire est une chose très compliquée", remarque Harvey Pekar qui écrit sur le sujet depuis 1976, dans sa série autobiographique " American Splendor " couronnée par un American Book Award. Mais pour Harvey,
il y a encore plus compliqué que la vie : c'est de grandir. Dans ce graphic novel émouvant, il raconte l'histoire d'un gamin qui laisse tomber tout ce qu'il tente. Révélant une facette que même cet auteur qui se dévoile sans concession n'avait jamais avouée, Pekar affronte son passé de petite frappe qui cognait sur tous ceux qui le regardaient de travers, juste pour épater la galerie. Et quand il ne réussissait pas à se faire remarquer, que ce soit sur un terrain de football, en cours de maths, dans la marine ou au travail, il renonçait tout simplement." Le Dégonflé " raconte comment il a appris à s'en sortir,
même si cela n'a pas été facile. Transcendé par le graphisme prenant et incisif du génial dessinateur indépendant Dean Haspiel, " Le Dégonflé " est le chef-d'œuvre de Harvey Pekar.

The Quitter - Le Dégonflé

Harvey Pekar est un scénariste de bande dessinée américain né le 8 octobre 1939 à Cleveland, dans l’Ohio, et mort le 12 juillet 2010 dans la même ville. Il a été rendu célèbre par la série American Splendor, largement autobiographique.

Je suis de plus en plus coupé du monde régulier de la bande dessinée, des bandes dessinées hétéros et des trucs comme ça. De temps en temps, je vais jeter un œil à quelque chose.

Je me sentais plus seul cette semaine que n'importe quelle autre. Parfois, je sentirais un corps allongé à côté de moi comme un amputé ressent un membre fantôme. Tout ce que j'ai fait, c'est penser à Jennie Gerhardt et Alice Quinn et à toutes les décennies de personnes que je connaissais. Plus je pensais, plus j'avais envie de pleurer. La vie semblait si douce et si triste, et si difficile à abandonner à la fin. Mais bon, mec, chaque jour est une nouvelle affaire, non? Continuez à travailler et quelque chose ne se présente pas.

En fait, je recherche délibérément le banal, car j'ai l'impression que ces histoires sont ignorées. Les choses les plus influentes qui nous arrivent à pratiquement tous sont les choses qui se produisent quotidiennement. Pas les traumatismes.

Les gens qui sont des lecteurs de fiction ne sont pas particulièrement intéressés par les bandes dessinées.

Je fais des recherches pour une grande bande dessinée sur les gars de Beat Generation - Allen Ginsberg et Jack Kerouac et ces gars

Je suis toujours secoué et nerveux et j'ai le dossier de l'hôpital pour le prouver.

Bien sûr, je ne pense pas que je l'ai fait par des moyens. Je suis trop peu sûr, obsessionnel et paranoïaque pour cela.

J'ai été influencé par des écrivains autobiographiques comme Henry Miller, et j'avais en fait fait de la prose autobiographique. Mais je pensais juste que les bandes dessinées étaient comme un territoire vierge. Il y avait tellement de choses à faire. Ça m'excitait. Je ne pouvais pas très bien dessiner. Je pouvais écrire des scripts et un style de storyboard en utilisant des figurines et des ballons et des légendes.

Cleveland a une très mauvaise réputation, mais il y a beaucoup de choses qui restent quand il y avait des gens très riches - le musée d'art et une symphonie de classe mondiale qui est toujours de classe mondiale.

Je suis un peu préoccupé par «l'ego et l'orgue écrire cela? Quel était l'intérêt de cela?

Je suis un gars qui aime s'asseoir au même endroit

Suis-je un gars qui écrit sur lui-même dans une bande dessinée, ou suis-je juste un personnage de ce livre? Si je meurs, ce personnage continuera-t-il, ou va-t-il simplement disparaître?

Je me réveille chaque matin en sueur froide, peu importe la façon dont les choses se passaient la veille. Et j'ai dit que j'ai dit cela d'une manière un peu mais pas complètement ironique.

Parfois, je veux transmettre quelque chose de complexe philosophiquement, et parfois je veux juste me représenter dans une situation que je pense que d'autres personnes ont été à plusieurs reprises, mais cela n'a pas été écrit sur beaucoup.

Je connaissais les bandes dessinées, et je les avais recueillies quand j'étais enfant, mais après mon entrée au premier cycle du secondaire, il n'y avait pas grand-chose qui m'intéressait.

Je suis un gars qui aime s'asseoir au même endroit.

Je pense que vous pouvez trouver tous les éléments que vous pouvez trouver dans une grande littérature dans des expériences banales.

Je suis assez agressif, et peut-être désagréable, d'essayer de travailler.

L'éthique de travail de mes parents m'a étonné. Comment pouvaient-ils passer des heures aussi longues, jour après jour? Une partie de la raison était de faire avancer la famille - pour me faire avancer. J'ai réalisé que, même si nous avions des valeurs différentes dérivées de différentes cultures et que je ne serais pas d'accord sur certaines questions, c'étaient de bonnes personnes, des gens incroyables et je les ai aimé et les respectais.

Je voulais écrire de la littérature qui a poussé les gens dans leur vie plutôt que d'aider les gens à leur échapper.

Les gens croiront des choses absurdes - au 19e siècle et maintenant.

C'est ce qui se passe juste devant votre visage quand il n'y a pas de routine et que tout est inattendu. C'est ce que je veux écrire.

La vie est une question de femmes, de concerts, d'un «bein» créatif.

La misère aime la compagnie. Il y en a beaucoup.

Letterman ... il a eu ses problèmes. Nous ne nous entendons pas trop bien.

American Splendor n'est qu'un journal en cours. C'est une autobiographie en cours. Je l'ai commencé au début de la trentaine et je continue.

La vie ordinaire est des trucs assez complexes.

La création d'Israël était politiquement incroyable et causée par un certain nombre d'événements inhabituels. Et je comprends. Pendant des siècles, les Juifs ont enduré des souffrances horribles et, comme les autres, méritent le droit à l'autodétermination, mais la façon dont Israël va maintenant me fait peur. Les Juifs font des suzerains coloniaux maladroits.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Harvey_Pekar

Ses oeuvres

Ses derniers livres