Hélène Ouvrard, née à Montréal le 3 novembre 1938 et morte le 6 janvier 1999, est une romancière, poète et scénariste québécoise,.

Avoir tant de tendresse en soi et en donner si peu!  Quel monde étrange!

Qui n'a pas su préserver une certaine foi n'a pas non plus d'espoirs.

L'amour et les affaires, c'est une drôle de paire. Ça va aussi bien ensemble que délicatesse et ambition.

La bonté des humains n'est qu'apparences. Derrière elles, on découvre le même vide que l'on sent en soi. Le froid d'une demeure vide. Où l'on ne peut vivre.

Seule la marge d'erreur ou d'ignorance qui se glisse dans l'évaluation de deux individus l'un par l'autre détermine vraiment la marge d'absence qui s'établit entre eux.

Le calme qui évoque la paix dans la nature, fait toujours présager, dans l'entourage des humains, quelque sinistre catastrophe, comme si leur état normal était l'agitation, le bruit et la fureur.

Les âmes sont ainsi. Elles se vendraient pour posséder un corps mais n'ont rien de plus urgent à faire que de quitter à la moindre défaillance celui qui leur a donné asile et nourriture.

“Un amour est un voyage aux confins de soi-même.”

Le bonheur, cela ne s'installe pas dans la permanence, le malheur, oui.

Les puissants des cieux, comme ceux de la terre n'accordent leurs faveurs qu'à ceux qui leur renvoient l'image de leur propre gloire.

Le désir, le souvenir, l'espoir. Les trois temps d'un amour.

Un amour est un voyage aux confins de soi-même.

L'être est un mystère que l'on ne finit pas de creuser.

L'infidélité des femmes est-elle autre chose que l'abandon de celui qui en peut les mener plus loin que le point où elles sont rendues ?

Synonyme de solitude, sinon de chasteté, le célibat n'a-t-il jamais satisfait personne...

Ce qui est le pire, au fond, ce n'est pas de renoncer à un être. On finit toujours par trouver des raisons. C'est de renoncer à ce qu'il représente dans une vie.

Il faut être riche de temps et d'argent pour avoir une vie intellectuelle : la culture n'est pas à la portée des démunis de la société.

Il vaut mieux détruire soi-même ce qu'on aime que de laisser les autres le faire...

L'amour est une lutte contre la partie de soi-même que l'on voit réfléchie dans l'autre.

Une grande douleur, un grand amour, s'effacent-ils vraiment ?

Le gouffre le plus angoissant qui soit : l'amour...

Au fond, tout le mystère de la poésie est d'être attentif au monde.

On ne peut être heureux que parmi ses pairs. Quand on ne peut changer les autres, mieux vaut devenir comme eux...

L'amour d'un enfant est un absolu. Il faut y répondre par l'absolu ou par rien du tout. Il n'y a pas de moyen terme.

Vivre c'est pécher. Et vous péchez par le seul fait d'exister...

On croit parfois que la vie change les êtres. Non, elle ne fait que les révéler.

L'homme asservit tout ce qu'il touche, la nature, ses semblables, et davantage encore celui qu'il accable de son amour, homme ou femme.

https://fr.wikipedia.org/wiki/H%C3%A9l%C3%A8ne_Ouvrard

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