L'unique autobiographie d'Helmut Newton, photographe mythique.

Né Helmut Neustaedter dans une famille de la bonne bourgeoisie juive de Berlin, Helmut Newton est d'abord un enfant gâté qui se moque des études et ne s'intéresse qu'au sexe - pour lequel il manifeste un intérêt précoce. Quand, à l'âge de douze ans, on lui offre sa première caméra, c'est le coup de foudre pour un art qui fera de lui une célébrité mondiale. Fuyant l'Allemagne en 1938, il se retrouve gigolo à Singapour, puis prisonnier, et enfin soldat en Australie, où sa carrière artistique, intimement associée à l'image du magazine Vogue, prend son envol après la guerre. On reconnaît entre mille une photographie de Helmut Newton, inventeur d'un style.
Sulfureuse et provocatrice, son ouvre magnifie la beauté, l'humour, l'érotisme, et parfois la violence qu'il capte dans les univers qu'il fréquente : ceux la mode, du luxe, de l'argent, de la célébrité.

Autoportrait

Les Polaroids occupent une place spéciale dans la photographie, et c'est encore plus vrai depuis le développement des techniques numériques. L'impression instantanée et l'absence d'outils de retouche confèrent à ces images uniques en leur genre une réalité envoûtante: aucun autre medium photographique ne permet d'incarner l'instant avec autant de sincérité et de rapidité.

Durant sa carrière, Helmut Newton s'est servi des Polaroids non seulement pour leur dimension poétique, mais aussi comme outil essentiel pour tester l'éclairage et la composition avant une séance photo. Beaucoup de photographes jetaient ces clichés. Heureusement pour nous, Newton a conservé les siens, ce qui a permis à sa veuve, June Newton, de composer cette collection: une plongée fascinante dans les coulisses de quelques-unes de ses plus belles photos, des nus classiques à Milan aux silhouettes vêtues de latex prises à Saint-Tropez.

Avec leurs plis visibles ou leurs indications manuscrites, ces clichés des années 1970, 1980 et 1990 évoquent les esquisses préparatoires d'une toile de maître. Aperçu fascinant de la mise en scène et du processus créatif de Newton, elles font figure d'oeuvres d'art à part entière et représentent un témoignage historique d'une époque révolue de la photographie de mode.

Polaroids

Cet ouvrage présente, à travers l'histoire du magazine Playboy, une rétrospective d'Helmut Newton, l'un des photographes les plus influents du XXe siècle, réputé pour ses clichés soigneusement composés, à l'ambiance cinématographique, de femmes charismatiques mettant en scène divers fantasmes érotiques. Ce style fut la signature que Newton opposa, en un contrepoint spectaculaire, aux autres nus de Playboy que nus connaissons. A travers 160 magnifiques photographies, nombre d'appréhensions " Newtoniennes " nous sont présentées : mise en scène de Playmates, Nastassia Kinski et son double version poupée, carnet de voyage " lolitesque ", clichés de poupées, inquiétantes et presque vivantes, réalisés en 2002, etc. Newton a créé un royaume de rêve et de volupté, inspiré par l'imagerie prussienne de sa jeunesse, tenant autant de la Vénus au vison que d'un voyeurisme enfantin. Pendant près de 30 ans, Newton fit les photos des célèbres calendriers Playboy.

Playboy

" Some people's photography is an art. Mine is not. If they happen to be exhibited in a gallery or a museum, that's fine. But that's not why I do them. I'm a gun for hire. "

A Gun for Hire

Helmut newton portraits (hardback) /anglais/allemand

Il fut l'un des plus audacieux photographes du vingtième siècle, sans doute le seul à avoir connu un destin de star.
Né Helmut Neustaedter dans une famille de la bonne bourgeoisie juive de Berlin, Helmut Newton est d'abord un enfant gâté qui se moque des études et ne s'intéresse qu'au sexe - pour lequel il manifeste un intérêt précoce. Quand, à l'âge de douze ans, on lui offre sa première caméra, c'est le coup de foudre pour un art qui fera de lui une célébrité mondiale. Sa vie fut mouvementée mais toujours tournée vers un seul but : devenir photographe.
Fuyant l'Allemagne en 1938, il se retrouvera gigolo à Singapour, puis prisonnier et enfin soldat en Australie, où sa carrière artistique, intimement associée à l'image du magazine Vogue, prendra son envol après la guerre... On reconnaît entre mille autres une photographie de Helmut Newton. Son vocabulaire artistique si singulier a fait de lui l'inventeur d'un style. Un style dont il nous livre ici les clefs.
Ce livre, richement illustré de photos de la collection d'Helmut Newton, est plus qu'un récit de souvenirs. C'est un véritable autoportrait, celui de l'artiste en éternel jeune chien.

SUMO est un livre énorme à tous les points de vue: hommage au photographe le plus influent, le plus énigmatique et le plus controversé du XXe siècle, c'est aussi un livre de 464 pages qui mesure 50 x 70 cm et pèse environ 30 kg, pulvérisant tous les records de l'édition. SUMO est un livre absolument unique en son genre.

 Dirigé par June Newton, SUMO offre une vaste sélection de plus de 400 photographies dont la plupart sont publiées pour la première fois. De ses photos de mode fascinantes qui ont montré la voie à des générations de photographes jusqu'à ses nus, en passant par ses portraits de célébrités, l'ensemble couvre tous les aspects de la carrière impressionnante de Newton.

 Contrairement à ce que pourrait laisser croire le sport national japonais qui a donné son nom au titre de cet ouvrage colossal, son heureux propriétaire ne sera pas obligé de lutter avec ce SUMO pour pouvoir le lire. En effet, Philippe Starck a spécialement conçu un support unique permettant de parcourir le livre chez soi sans effort.

 Pour tous les amateurs de Newton, comme pour les passionnés de photographie, SUMO est disponible en édition limitée à 10.000 exemplaires, numérotés et signés par l'artiste.

Helmut Newton

Pages From The Glossies. Facsimiles 1956-1998

Helmut Newton, né Helmut Neustädter le 31 octobre 1920 à Berlin et mort le 23 janvier 2004 à Los Angeles, est un photographe australien d'origine allemande.
Il est connu pour ses photographies de mode et de nus féminins. Il a photographié de nombreux modèles parmi lesquelles Catherine Deneuve, Sylvie Vartan, Brigitte Nielsen, Grace Jones, Kate Moss, Karen Mulder, Monica Bellucci, Cindy Crawford et Claudia Schiffer.

Ils me demandent souvent de tirer pour eux. Mais je dis non. Je pense qu'un vieil homme comme moi ne devrait pas éliminer les pages des jeunes photographes qui ont besoin de l'exposition.

J'ai des sentiments mitigés sur ce genre de choses. Quand je le vois faire par des jeunes intéressants, je pense que c'est très valable. Mais lorsqu'ils sont des photographes établis, des gens de la quarantaine, copient-moi et obtiennent beaucoup d'argent, eh bien, je trouve que c'est très stupide.

Cela a commencé quand j'étais si malade qu'il y avait de bonnes chances de mourir. Je me suis promis que si je survivais, je ne me plongerais plus jamais aux demandes d'un magazine ou suivrais les idées des directeurs artistiques. Je ne ferais que des images personnelles, qui sortaient de ma propre vie.

Eh bien, cela prend une certaine somme d'argent. Et je dois voir des photos de la personne à l'avance. Si je n'aime pas l'apparence de la personne, je ne le ferai pas.

J'aime photographier les gens que j'aime, les gens que j'admire, le célèbre et surtout le tristement célèbre. Mon dernier sujet infâme était l'extrême politicien français de droite Jean-Marie le Pen.

Toute la série est en noir et blanc, donc quand je suis allé tourner une des femmes, je n'avais que du film en noir et blanc avec moi. Elle avait des cheveux rougeâtre et était une très jolie fille, une gentille fille.

Dans mon vocabulaire, il y a deux mauvais mots: l'art et le bon goût.

Les gens nous ont tout donné gratuitement. Nous ne nous sommes autorisés que tant de films par image, mais il n'y avait aucune limite à la créativité. J'aime dire qu'ils nous ont laissé perdre comme des chiens sauvages dans les rues de Paris.

Techniquement, je n'ai pas beaucoup changé. Demandez à mes assistants. Ils vous diront, je suis le photographe le plus facile avec qui travailler. Je n'ai pas d'équipement lourd. Je travaille dans un sac.

J'ai toujours évité de photographier en studio. Une femme ne passe pas sa vie à s'asseoir ou à se tenir devant un fond blanc sans couture. Bien que cela met ma vie plus compliquée, je préfère emmener mon appareil photo dans la rue ... et les endroits qui sont hors limites pour les photographes ont toujours eu une attraction spéciale pour moi.

Écoutez, je ne suis pas un intellectuel - je prends juste des photos.

Le but de ma photographie a toujours été de me défier, d'aller un peu plus loin que ma discipline germanique et ma nature teutonique ne le permettrait traditionnellement.

Vous devriez sentir que, dans les bonnes conditions, toutes les femmes seraient disponibles.

J'aime photographier des femmes qui semblent savoir quelque chose de la vie. J'ai récemment fait une session avec une grande beauté, une star de cinéma dans la trentaine. Je l'ai photographiée deux fois dans trois semaines et la deuxième fois que j'ai dit: "Vous êtes beaucoup plus beau aujourd'hui qu'il y a trois semaines." Et elle a répondu: "Mais j'ai aussi trois semaines de plus.

Je passe beaucoup de temps à me préparer. Je pense beaucoup à ce que je veux faire. J'ai des livres de préparation, de petits cahiers dans lesquels j'écris tout avant une séance. Sinon, j'oublierais mes idées.

Il y a deux mots sales en photographie, l'un est l'art, l'autre est bon goût

La photographie de certaines personnes est un art. Le mien ne l'est pas. S'ils sont exposés dans une galerie ou un musée, c'est bien. Mais ce n'est pas pourquoi je les fais. Je suis un pistolet à embaucher.

Ce que je trouve intéressant, c'est de travailler dans une société avec certains tabous et photographie de mode, c'est ce genre de société. Avoir des tabous, alors les contourner, c'est intéressant.

C'est que je n'aime pas les arrière-plans du papier blanc. Une femme ne vit pas devant du papier blanc. Elle vit dans la rue, dans une voiture à moteur, dans une chambre d'hôtel.

Dans les photographies elles-mêmes, il y a un contraste définitif entre les figures et l'emplacement - j'aime ce genre de look d'arrière-cour en Californie; maisons de planche, escaliers à l'extérieur.

... Ce que j'essaie de faire est une bonne mauvaise image. Je travaille très attentivement, puis je fais quelque chose qui semble avoir mal tourné.

Je me retrouve, après toutes ces années, avec un frein de sécurité intégré qui m'empêche de faire certaines choses. Et l'une des raisons pour lesquelles je veux essayer la pornographie dure soi-même - je ne sais même pas si c'est assez difficile - est de voir si je pourrai surmonter cela. Parce que s'il y a une chose que je déteste, c'est du bon goût, pour moi, c'est un mot sale.

J'ai trouvé une fille merveilleuse l'année dernière, mais les photographies que nous avons faites concernaient davantage les motos.

J'ai eu la chance d'avoir ma femme en tant que directrice artistique, et cela s'est avéré être quelque chose - un grand succès. J'en suis très fier.

Je détestais faire de la couleur. Je détestais le film de transparence. La façon dont j'ai fait la couleur était de ne pas vouloir savoir quel type de film était dans mon appareil photo.

Le génie et le goût ne vont pas ensemble.

Il est tout à fait vrai que ce que je vis, même lorsque je prends des portraits, est d'obtenir une image scandaleuse. J'adorerais être un paparazzo.

Le désir de découvrir, le désir de bouger, de capturer la saveur, trois concepts qui décrivent l'art de la photographie.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Helmut_Newton

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