Cet ouvrage fut en 1969, dans sa première édition, un manifeste, avant de devenir, dans sa troisième édition refondue en 1996, un classique.Un manifeste, car à l'époque personne n'avait encore à ce point arpenté et présenté le domaine des sciences de l'artificiel - sciences fondamentales d'ingénierie : décision, organisation, information, communication, régulation... -, «nouvelles sciences» qui toutes apparurent à la fin des années quarante.Un classique car aujourd'hui le clivage, dénoncé par Simon, entre les sciences tenues pour «fondamentales» (concernées par les objets naturels, analysables en éléments simples), et les sciences tenues pour «appliquées» (concernées par les systèmes artificiels, concevables), s'est révélé inopérant.Les connaissances que déploie cet ouvrage dans les domaines les plus divers - en intelligence artificielle, dans l'étude des écosystèmes, la planification urbaine ou l'ingénierie des organisations complexes - en font un traité du bon usage de la raison dans les affaires humaines.

Les sciences de l'artificiel

The Sciences of the Artificial

Quelles informations consomment sont plutôt évidentes: elle consomme l'attention de ses destinataires.

J'ai réalisé que vous pouviez formuler des théories sur les phénomènes humains et sociaux dans le langage et les images et tout ce que vous vouliez sur l'ordinateur, et vous n'aviez pas à passer par cette camisole de force, en ajoutant beaucoup de chiffres.

L'ingénierie, la médecine, les affaires, l'architecture et la peinture ne concernent pas le nécessaire mais par le contingent - non pas de la façon dont les choses sont mais de la façon dont elles pourraient être - en bref, avec la conception.

La connaissance humaine a changé du mot aller et les gens à certains égards se comportent plus rationnellement qu'ils ne l'avaient pas fait lorsqu'ils ne l'avaient pas. Ils passent moins de temps à faire des danses de pluie et plus de temps à semer les nuages.

Parmi mes ancêtres européens se trouvaient des facteurs de pianos, des orfèvres et des vignerons mais, à ma connaissance, aucun professionnel d'aucune sorte.

Lorsque les ordinateurs sont arrivés, j'ai senti pour la première fois que j'avais les outils appropriés pour le type de travail théorique que je voulais faire. J'ai donc déménagé à cela, et cela m'a amené à la psychologie.

La théorie classique de la rationalité omniscient est étonnamment simple et belle.

Ma carrière de recherche a été consacrée à la compréhension de la prise de décision humaine et des processus de résolution de problèmes. La poursuite de cet objectif m'a conduit dans les domaines de la science politique, de l'économie, de la psychologie cognitive, de l'informatique et de la philosophie des sciences, entre autres.

Pour faire face à ces problèmes - de la population mondiale et de la faim, de la paix, de l'énergie et des ressources minérales, de la pollution de l'environnement, de la pauvreté - nous devons élargir et approfondir notre connaissance des lois de la nature, et nous devons élargir et approfondir notre compréhension des lois du comportement humain.

La densité de la colonie des économistes sur l'ensemble de l'empire de la science économique est très inégale, avec quelques domaines de taille modeste détenant la majeure partie de la population.

Maintes et maintes fois, nous avons trouvé les vérités «inactives» parvenues par le processus d'enquête comme le plus grand moment pour les affaires humaines pratiques.

Peut-être que nous devrions avoir un monde dans lequel les choses sont divisées entre les gens en quelque sorte.

Les prix Nobel commémorent la foi d'Alfred Nobel dans la contribution que la pensée humaine, dirigée vers la science et l'art, peut apporter au bien-être humain.

La technologie peut créer une condition, mais les questions sont ce que nous faisons de nous-mêmes. Nous nous comprenons mieux assez clairement et nous mieux nous trouvons des moyens de nous aimer.

Les choix que nous faisons mènent à des expériences réelles. C'est une chose de décider de gravir une montagne. C'est une autre chose d'être au-dessus.

J'aime à penser que depuis que j'avais environ 19 ans, j'ai étudié la prise de décision humaine et la résolution de problèmes.

Personne n'a mieux caractérisé les mécanismes du marché que Friedrich von Hayek.

Ma maison a nourri en moi un premier attachement aux livres et à d'autres choses de l'intellect, à la musique et aux portes.

En faisant valoir que les machines pensent, nous sommes dans la même solution que Darwin quand il a fait valoir que l'homme partage des ancêtres communs avec des singes, ou Galileo quand il a fait valoir que la Terre tourne sur son axe.

Je me fiche de la taille des ordinateurs et des ordinateurs rapides, ils ne sont pas aussi grands et rapides que le monde.

J'ai essayé de développer certaines théories qui ont pris en compte l'incertitude dans le monde et la complexité du monde.

La plupart d'entre nous ne sont vraiment pas horriblement uniques. Nous sommes 6 milliards d'entre nous. Mettez-les dans une seule pièce et très peu se démarqueraient en tant qu'individus. Alors peut-être que nous devons penser à la valeur en termes de capacité à nous entendre en tant que partie de la nature, plutôt que d'être les seigneurs sur la nature.

Vous pouvez aimer deux femmes ou plus à la fois ... mais vous ne pouvez pas être fidèle à plus d'un.

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