Karl Hjalmar Branting , né le 23 novembre 1860 à Stockholm et mort le 24 février 1925 dans cette même ville, est un homme d'État suédois, corécipiendaire du prix Nobel de la paix en 1921.

Au total, la Société des Nations n'est pas inévitablement vouée, comme certains le prétendent de temps à autre, à dégénérer en un appendice impuissant d'une, puis d'une autre des grandes puissances concurrentes.

Ici, dans le Nord, nous avions depuis de nombreuses années une tendance naturelle à sentir que lorsque nos représentants se réunissent lors d'une réunion internationale, nous nous lançons dans la quête de la compréhension et du soutien mutuels.

Avant la guerre, il y en avait beaucoup qui ignoraient plus ou moins le mouvement du travail international mais qui se sont néanmoins tournés vers lui pour le salut lorsque la menace de guerre est apparue. Ils espéraient que les travailleurs n'autoriseraient jamais une guerre.

Il n'y a aucune raison pour que l'accord sur des points particuliers ne soit pas à la fois possible et avantageux pour les soi-disant neutres et pour un ou plusieurs blocs, existants ou en cours de formation, au sein de la ligue des nations.

Aucune nation n'est si grande que de pouvoir se permettre, à long terme, de rester en dehors d'une ligue de plus en plus universelle des Nations.

Revenons cependant à la Société des Nations. Créer une organisation qui est en mesure de protéger la paix dans ce monde d'intérêts conflictuels et de testaments égoïstes est une tâche effrayante.

À Genève, les États neutres étaient souvent d'accord concernant les préliminaires de Gênes, et Gênes lui-même était marqué par un échange mutuel assez naturel.

Au total, la Société des Nations n'est pas fatalement vouée, comme certains le prétendent de temps à autre, à dégénérer en un appendice impuissant d'abord d'une, puis d'une autre des grandes puissances concurrentes.

La guerre mondiale a éclaté avec une telle violence élémentaire et avec un tel recours à tous les moyens pour diriger ou tromper l'opinion publique, qu'aucun temps n'était disponible pour la réflexion et la considération

La guerre mondiale a éclaté avec une telle violence élémentaire et avec un tel recours à tous les moyens pour diriger ou tromper l'opinion publique, qu'aucun temps n'était disponible pour la réflexion et la considération.

Une égalité formellement reconnue confère cependant aux petites nations une position qu'elles devraient pouvoir utiliser de plus en plus dans l'intérêt de l'humanité dans son ensemble et au service de l'idéal.

Nous, dans le Nord, nous avions depuis de nombreuses années une tendance naturelle à sentir que lorsque nos représentants se réunissent lors d'une réunion internationale, nous nous lançons dans la quête de la compréhension et du soutien mutuels

Mais il est possible que, dans les jours à venir, ces années que nous avons vécues puissent éventuellement être considérées comme une période de perturbation et de régression

C'est un lieu commun que la Ligue des Nations n'est pas encore - quels protagonistes les plus enthousiastes ont censé qu'il soit

Je ne néglige pas le fait que l'apparence de ces nouvelles nations libres dans la communauté politique européenne célèbre non seulement le retour du fils prodigue, mais crée également de nouvelles sources de friction ici et là

Tant que le problème de la reconstruction mondiale reste le centre d'intérêt pour toutes les nations, des blocs ayant des attitudes similaires se formeront et fonctionneront même au sein de la ligue elle-même.

Revenons cependant à la Société des Nations. Créer une organisation qui est en mesure de protéger la paix dans ce monde d'intérêts conflictuels et de testaments égoïstes est une tâche terriblement difficile

L'année dernière, l'Assemblée de la ligue, à la suite de l'initiative prise par les nations scandinaves, a limité et clarifié toutes les dispositions de la clause prescrivant le devoir des États de participer aux sanctions

La fraternité parmi les nations touche cependant le désir le plus profond de la nature humaine.

Du fait de la guerre mondiale et d'une paix dont personne ne nie plus les imperfections et les risques, ne sommes-nous pas encore plus éloignés des grandes aspirations et des espoirs de paix et de fraternité qu'il y a une ou deux décennies ?

L'égalité parmi tous les membres de la ligue, qui est fournie dans les statuts, donnant à chaque État un seul vote, ne peut bien sûr supprimer l'inégalité matérielle réelle des pouvoirs concernés.

Et les réunions annuelles de l'Assemblée de la Ligue sont en fait des congrès de paix officiels qui lient les États participants dans une mesure que la plupart des hommes d'État auraient considérée il y a un quart de siècle comme une utopie.

L'année dernière, l'Assemblée de la ligue, à la suite de l'initiative prise par les nations scandinaves, a limité et clarifié toutes les dispositions de la clause prescrivant le devoir des États de participer aux sanctions.

Aucune nation n'est si grande que de pouvoir se permettre, à long terme, de rester en dehors d'une ligue des nations de plus en plus universelle

https://fr.wikipedia.org/wiki/Hjalmar_Branting

Ses oeuvres