Hussein Chalayan

Hussein Chalayan, né le 12 août 1970 à Nicosie, est un styliste turc installé en Grande-Bretagne, récompensé en 1999 et 2000 comme Designer britannique de l'année (en), et reconnu pour ses créations expérimentales et conceptuelles entre design, architecture, critiques sociales, nouvelles technologies et mode. Plus artiste que styliste, il mélange arts plastiques et mode, et parfois vidéo pour ses créations : le Vogue américain le décrit comme « le premier designer intellectuel de sa génération ».

Je pense que la mode comme une forme d'art ainsi que comme un produit industriel - et quelque chose qui doit être bien vendu et doit être de haute qualité.

Si je devais définir ma philosophie, ce serait une question d'exploration, d'un voyage, d'une narration.

Je pense que l'expérience de se sentir isolé, de ne pas s'adapter, crée l'envie d'explorer.

J'ai été attiré par la biologie et l'histoire et, bien sûr, l'art. Et j'aimais les langues. Le plus gros problème que j'ai eu, c'est que je n'ai pas appris les liens entre toutes ces choses. Je pense que cela aurait donné la vie beaucoup plus et ce serait beaucoup plus agréable.

Je m'intéresse à l'architecture, bien que plus théoriquement qu'autre chose. Je pense que l'architecture essaie de comprendre ce que le corps veut occuper, pas le corps lui-même.

Je voulais être pilote, mais je dessinais toujours des corps. Quand j'ai réalisé que je voulais poursuivre quelque chose de créatif, mes parents m'ont poussé à l'architecture.

Londres donne naissance à des talents incroyables, mais il est à l'idée d'aider à le maintenir.

La scène londonienne se compose principalement d'étrangers. Nous nous considérons comme britanniques à bien des égards, mais pas en anglais.

Faire partie des expositions n'est pas un fardeau; C'est une autre façon pour un label indépendant comme le mien d'atteindre un public plus large en les exposant à tout mon travail.

Je souhaite que nous puissions modifier nos vies, être plus sélectif avec qui nous passons du temps et sur quoi nous dépensons notre argent. Pour apprécier plus ce que nous avons tous - nous apprécions davantage les choses lorsque nous les perdons.

Istanbul est l'une des villes les plus incroyables du monde, et un must - voir autant que Londres, Paris ou New York. C'est le passé, le présent et l'avenir, et une ville où vous ne savez jamais ce qui se passera d'une minute à l'autre. C'est aussi un creuset de tant de cultures de cette région qui est si souvent homogénéisée par l'État-nation.

La technologie est le seul moyen par lequel vous abordez de nouvelles choses.

Mon intérêt pour la mode est venu de mon intérêt pour le corps en tant que figure culturelle centrale, non pas d'admirer d'autres designers - mais bien sûr, j'aime Mason Martin Margiela, et j'adore Sybilla.

J'ai eu la chance d'aller à l'école à Londres parce que les tuteurs pouvaient voir quoi faire. Je savais que je voulais faire quelque chose de différent. Pourquoi voudrais-je faire ce que faisaient déjà les autres, car ils le feraient toujours mieux? J'ai toujours voulu travailler autour du corps. Donc, tout au long de mes années de collège, mon travail était assez gratuit.

Je suis venu à Londres quand j'avais un an et demi pendant quatre ans. Depuis lors, je suis allé et venu. Je me sens surtout comme un Londonien: j'apprécie l'acceptation de la différence d'angle-saxon et je pense que c'est plus une société intégrée que la plupart des endroits. Mais c'est à Londres, pas dans le reste du Royaume-Uni.

Je peux travailler sur une collection et un film en même temps. Cela peut me retirer beaucoup, mais les processus proviennent de la même source. D'après un mémoire, je me suis mis à faire un film, je peux faire une collection, je peux faire une installation.

Je suis un idéaliste, ce qui peut être fatigant.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Hussein_Chalayan

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