Membre fondateur du parti communiste italien en 1921, puis opposant farouche au stalinisme comme au fascisme, figure de premier plan de la littérature italienne, Ignazio Silone signe avec Sortie de secours un livre à mi-chemin entre le récit autobiographique et l'essai politique. Il y traite de ses premiers éveils à l'injustice sociale dans son milieu d'origine, la société paysanne des Abbruzes, comme de son engagement dans le parti communiste. L'essai conclusif, "Repenser le progrès" , est une critique visionnaire de la société de consommation et de l'emprise des médias dans la société de masse. uvre majeure de Silone, Sortie de secours n'avait pas été réédité en France depuis sa sortie en 1966.

Sortie de secours

Nell'ottobre del 1947, un gruppo di intellettuali e politici diversi per orientamento e provenienza, ma uniti dal comune passato antifascista e dalla profonda fede democratica, si riunì al Teatro Eliseo di Roma per discutere l'idea di una federazione europea. Nella loro prospettiva, un'Europa federata era l'unico modo per garantire in futuro stabilità e pace, e per tutelare sovranità e libertà appena riconquistate a caro prezzo. L'ideale federalista non prevalse nella successiva costruzione dell'Europa, ma le parole dei relatori del convegno sono oggi una preziosa testimonianza di quel cruciale e forse irripetibile momento di unità nazionale, che dalle macerie della guerra proiettò la neonata Repubblica italiana tra i paesi fondatori dell'Unione Europea.

Per l'Europa

Fontamara, premier roman d'Ignazio Silone paru en 1933, traduit chez Grasset en 1949 (nouvelle édition d'après le texte italien définitif en 1981), a été un succès mondial, sauf dans l'Italie fasciste où il a été interdit, n'y étant publié qu'après la guerre. Dans les années 1920, alors que l'Italie est dirigée par Benito Mussolini, le ruisseau du pauvre village de Fontamara, dans les Abruzzes, est détourné sur ordre des autorités. Or, ce cours d'eau est la seule ressource des villageois pour cultiver leurs terres. La population s'inquiète, une délégation de femmes va à la rencontre maire pour se plaindre. De maire il n'y a plus ; la ville est désormais dirigée par un grand bourgeois cynique et tyrannique. Les habitants, menés par le valeureux Berardo, se révoltent contre l'injustice ; ils ne pèsent rien face à l'alliance de la police, des propriétaires terriens et de l'Eglise. La rébellion est réprimée de façon sanglante. Qu'adviendra-t-il de leur meneur, Berardo ? Conte tragique sur la barbarie, Fontamara est aussi une des premières fictions antifascistes d'Italie, ce livre qui a été un succès mondial se lit aujourd'hui avec frayeur. Qu'est-ce qu'un régime dit "illibéral" et quelles sont ses méthodes d'intimidation puis de violence au quotidien, on ne le voit pas mieux que dans ce grand roman.

Fontamara

L'ecole des dictateurs

Ignazio Silone, pseudonyme de Secondo Tranquilli, né le 1er mai 1900 à Pescina, dans les Abruzzes et mort le 22 août 1978 à Genève en Suisse, est un homme politique et écrivain italien du XXe siècle.

Ne trouvez-vous pas que le silence est comme un avant-goût du bonheur ?

Personne ne peut jamais écrire sur quoi que ce soit qui lui est arrivé après l'âge de douze ans.

Sur un groupe de théories, on peut trouver une école; Mais sur un groupe de valeurs, on peut trouver une culture, une civilisation, une nouvelle façon de vivre ensemble parmi les hommes.

On ne va pas mendier sa liberté aux autres. La liberté, il faut la prendre.

La vie spirituelle et la vie sécurisée ne vont pas ensemble; Se sauver doit lutter et prendre des risques.

La liberté est la possibilité de douter, la possibilité de faire une erreur, la possibilité de rechercher et d'expérimenter, la possibilité de dire non à aucune autorité - littéraire, artistique, philosophique, religieux, social et même politique.

L'État représente toujours l'escroquerie, l'intrigue et le privilège, et ne peut défendre rien d'autre.

Le fascisme était une contre-révolution contre une révolution qui n'a jamais eu lieu.

Un tremblement de terre réalise ce que la loi promet mais ne maintient pas en pratique - l'égalité de tous les hommes.

Il ne faut pas avoir peur de renoncer à toutes les formules, à tous les mots d'ordre, à tous les lieux communs.

Grandir nécessite toute une vie mais devenir vieux une nuit suffit.

Je passerais volontiers ma vie en écrivant et en réécrivant le même livre - ce livre que chaque écrivain porte en lui - l'image de sa propre âme.

La liberté n'est pas une chose qui vous est donnée en cadeau. Vous pouvez être un homme libre sous une dictature. C'est suffisant si vous luttez contre cela.

Le destin est l'invention des lâches et les résignées.

Le conflit final sera entre les communistes et les ex-communistes.

Le gouvernement a un bras long et un bras court ; le long sert à prendre et arrive partout, le bras court sert à donner, mais il n'atteint que les plus proches.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Ignazio_Silone

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