Maître Ikkyû (1394-1481), fils naturel de l'empereur Gokomatsu, moinillon à l'âge de six ans, devint le supérieur du grand temple Daïtoku-ji à quatre-vingt-un ans. Considéré comme le plus grand maître Zen japonais du XVe siècle, il est aussi un immense poète et un propagateur de la Cérémonie du Thé et de l'art des jardins.
Ce recueil de textes originaux, traduits pour la première fois directement du japonais, nous permet de mieux comprendre la pensée et l'oeuvre de ce moine-artiste hors normes. Onze grands kôans traditionnels sont ici décryptés par lui et commentés par ses disciples. La place dans le Zen des gestes de la Cérémonie du Thé et les savantes circonvolutions des fameux jardins des monastères sont magnifiquement expliquées dans cet ouvrage qui se conclut par des poèmes.

La Saveur du zen

Maître Ikkyû (1394-1481), fils naturel de l'empereur Gokomatsu, moinillon à l'âge de six ans, devint le supérieur du grand temple Daïtoku-ji à quatre-vingt-un ans. Considéré comme le plus grand maître Zen japonais du XVe siècle, il est aussi un immense poète et un propagateur de la Cérémonie du Thé et de l'art des jardins.
  Ce recueil de textes originaux, traduits pour la première fois directement du japonais, nous permet de mieux comprendre la pensée et l'oeuvre de ce moine-artiste hors normes. Onze grands kôans traditionnels sont ici décryptés par lui et commentés par ses disciples. La place dans le Zen des gestes de la Cérémonie du Thé et les savantes circonvolutions des fameux jardins des monastères sont magnifiquement expliquées dans cet ouvrage qui se conclut par des poèmes.

La saveur du zen : poèmes et sermons d'ikkyû et de ses disciples

Ne lisez pas les Sutras - Pratiquer la méditation. Ne prenez pas le balai - pratiquer la méditation. Ne plantez pas de graines de thé - Pratiquer la méditation.

Mon vrai déménagement, aucun pilier et aucun toit, il ne peut pas le faire tremper et le vent ne peut pas souffler.

Regardez les fleurs de cerisier! Leur couleur et leur parfum tombent avec eux, sont partis pour toujours, mais insensé, le printemps revient.

Du monde des passions retournant dans le monde des passions: il y a une pause de moment. Si elle pleut, laissez-la pleuvoir, si le vent souffle, laissez-le souffler.

Vous faites cela, vous faites que vous discutez à gauche, vous discutez à droite que vous descendez, vous montez cette personne dit non, vous dites oui dans les deux sens que vous êtes heureux que vous soyez vraiment heureux

Apprenez à lire les lettres d'amour envoyées par le vent et la pluie, la neige et la lune.

Le salut des oiseaux et des bêtes, soi-même, y compris - c'est l'objet des austérités religieuses de Shakyamuni.

Ouvre un cerisierEt il n'y a pas de fleurs;Mais la brise du printempsProduit une myriade de fleurs.

Comme Vanishing Dew, un apparition de passage le flash soudain de la foudre - déjà disparu - il faut que l'on considère comme soi.

Regarder ma fille de quatre ans Dancei ne peut pas se libérer d'elle.

Ouvrez le cerisier: où sont les fleurs? Attendez juste le printemps pour voir comment ils fleurissent.

Huit pouces forts, c'est ma chose préférée; si je suis seul la nuit, je l'embrasse pleinement - une belle femme ne l'a pas touchée pendant des siècles. Dans mon Fundoshi, il y a un univers entier!

De nombreux chemins mènent du pied de la montagne, mais au sommet, nous regardons tous la seule lune brillante.

L'arbre est dépouillé, toute couleur, le parfum disparu, mais déjà sur le printemps de la branche et insouciant!

N'ayant pas de destination, je ne suis jamais perdu.

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