Irvin Yalom a consacré sa vie à ceux qui souffrent d'angoisse et de chagrin, à les aider à faire face, notamment à l'idée de la mort. Lorsque sa femme, Marilyn, universitaire et écrivaine, a été atteinte d'un cancer incurable, il a affronté avec elle la maladie et la perspective de sa solitude à venir après soixante-dix ans d'une existence partagée. Ils ont alors entrepris d'écrire à deux jusqu'à ce que la mort les sépare au moment choisi par Marilyn, et avant qu'Irvin poursuive seul. Dans cette chronique d'une mort annoncée, empreinte d'une très grande sincérité, Irvin et Marilyn Yalom se livrent avec la chaleur des adolescents qu'ils étaient lorsqu'ils se sont connus, la sagesse de ceux qui ont mûri puis vieilli ensemble, et la sérénité que donne le sentiment d'avoir pleinement vécu. Leurs voix alternent pour aborder les questions de l'intimité, de l'amour et du chagrin, réfléchir sur la maladie, l'acceptation, la mort, et sur la vie d'Irvin sans Marylin. Avec ce livre inoubliable, ils nous offrent un éclairage précieux sur la mort et la perte de l'être aimé.

Une question de mort et de vie

Venise, 1882. La belle et impétueuse Lou Salomé somme le Dr Breuer de rencontrer Friedrich Nietzsche. Encore inconnu du grand public, le philosophe traverse une crise profonde due à ses relations orageuses avec Lou Salomé et à l'échec de leur ménage à trois avec Paul Rée. Friedrich Nietzsche ou le désespoir d'un philosophe. Le Dr Breuer, l'un des fondateurs de la psychanalyse. Un pacte secret, orchestré par Lou Salomé, sous le regard du jeune Sigmund Freud. Tout est là pour une magistrale partie d'échecs entre un patient extraordinaire et son talentueux médecin. Mais qui est le maître ? Qui est l'élève ? Qui soigne qui ?Et c'est à une nouvelle naissance de la psychanalyse, intense, drôle et machiavélique, que nous convie Irvin Yalom.

Et Nietzsche a pleuré

Dans l'histoire de l'humanité, l'homme s'est toujours battu pour sa liberté. Pourtant, la liberté fait peur. Elle nous rend responsables de notre projet de vie, de nos choix et de nos actes. Il arrive qu'alors nous ayons l'impression que le sol se dérobe sous nos pieds. Et, si nous devons mourir, si nous constituons notre propre monde, si chacun de nous est seul dans un univers indifférent, quel sens a la vie ? Pourquoi vivons-nous ? Comment vivre ? Liberté, solitude, absence de sens, mort sont au coeur de notre existence. Dans cet essai, Irvin Yalom convie Freud ou Spinoza, Tolstoï, Sartre ou Camus, pour nous aider, entre philosophie, littérature et psychothérapie, à penser ces grandes questions.

Thérapie existentielle

Lorsqu’à l’occasion d’un check-up de routine on découvre un mélanome sous son omoplate droite, Julius Hertzfeld comprend que ses jours sont comptés. Un an tout au plus, lui annonce son dermatologue. Julius, 65 ans, vit à San Francisco où il exerce la profession de psychothérapeute. Le premier moment d’angoisse surmonté, il décide de vivre ses derniers mois comme il a toujours vécu. Et s’interroge : a-t-il vraiment réussi à aider ses patients ? Qu’est devenu par exemple Philip Slate, qu’il considère comme le grand échec de sa carrière ? Les retrouvailles avec Slate, devenu lui aussi psychothérapeute, se soldent par un marché : Julius accepte de superviser la carrière de Philip, à la condition que ce dernier suive sa thérapie de groupe pendant six mois. Au cœur de ce voyage où chacun cherche un sens à la vie, Schopenhauer, penseur du détachement et précurseur de la psychanalyse, dont Irvin Yalom nous retrace la vie.

La méthode Schopenhauer

Quand Julius Hertzfeld, un célèbre psychothérapeute de San Francisco, apprend qu'il n'en a plus que pour quelques mois à vivre, que fait-il ? Il contacte l'un de ses anciens patients, l’arrogant Philip Slate, accro au sexe, le grand échec de sa carrière, devenu depuis psychothérapeute. Au centre de cette relation : Schopenhauer.Cette plongée dans l’univers de la thérapie de groupe, menée de main de maître par Irvin D. Yalom, l’un des plus grands spécialistes contemporains de la question, nous fait voyager dans le temps, dans l’espace, mais surtout au plus profond de l’âme humaine.

La Méthode Schopenhauer

Quand Julius Hertzfeld, un célèbre psychothérapeute de San Francisco, apprend qu'il n'en a plus que pour quelques mois à vivre, que fait-il ? Il contacte l'un de ses anciens patients, l'arrogant Philip Slate, accro au sexe, le grand échec de sa carrière, devenu depuis psychothérapeute. Au centre de cette relation : Schopenhauer. Cette plongée dans l'univers de la thérapie de groupe, menée de main de maître par Irvin Yalom, l'un des plus grands spécialistes contemporains de la question, nous fait voyager dans le temps, dans l'espace, mais surtout au plus profond de l'âme humaine.

Dans le secret des miroirs

Dans l'histoire de l'humanité, l'homme s'est toujours battu pour sa liberté. Pourtant, la liberté fait peur. Elle nous rend responsables de notre projet de vie, de nos choix et de nos actes. Il arrive qu'alors nous ayons l'impression que le sol se dérobe sous nos pieds. Et, si nous devons mourir, si nous constituons notre propre monde, si chacun de nous est seul dans un univers indifférent, quel sens a la vie? pourquoi vivons-nous? comment vivre? La mort, la liberté, la solitude ou l'absence de sens sont autant d'enjeux auxquels chacun de nous s'est confronté un jour. Dans cet essai, Irvin Yalom convie Freud ou Spinoza, Tolstoï, Sartre ou Camus, pour nous aider, entre philosophie, littérature et psychothérapie, à penser ces questions qui se trouvent au cœur de notre existence.

Irvin David Yalom, né le 13 juin 1931 à Washington, est un écrivain américain, auteur de romans, essais et autres écrits. Il est également un professeur émérite en psychiatrie de l’université Stanford, un acteur, un existentialiste et un psychothérapeute reconnu.

Chaque personne doit choisir la quantité de vérité qu'il peut supporter.

L'anxiété de la mort est la mère de toutes les religions qui, d'une manière ou d'une autre, tentent de tempérer l'angoisse de notre finitude.

Si les gens de la vingtaine avaient plus de sensibilisation à la mort, cela tempérerait-il en fait leur ambition ou leur conduite? Mon intuition est oui. Cela ferait certainement quelque chose pour ceux qui sont les plus impitoyables, qui ont tendance à rendre les autres les plus misérables. Une sorte de plus grande conscience de leur propre finité et de ce que leur temps sur terre est vraiment, et ce qu'ils veulent vraiment faire de leur vie pourraient aider à les améliorer.

La douleur est là; Lorsque vous fermez une porte dessus, cela frappe pour venir ailleurs.

Seul le guérisseur blessé peut vraiment guérir. (97)

Je ne veux pas être idéalisé par un patient à cause de ce que j'ai écrit.

Une curieuse expérience de pensée. . . Le message de Nietzsche pour nous était de vivre la vie de telle manière que nous serions prêts à répéter la même vie éternellement

Le désespoir est le prix que l'on verse pour la conscience de soi. Regardez profondément dans la vie et vous trouverez toujours le désespoir.

La mort guérit la psychonévrose. Dans un sens, toutes ces préoccupations névrotiques - parcourir le rejet, les préoccupations interpersonnelles - se fondent pour fondre et les gens obtiennent une autre perspective sur leur vie. Les choses importantes sont vraiment importantes et les anecdotes de la vie sont banalisées.

Vous savez, je pense que tous ceux que j'ai vus proviennent d'une autre thérapie, et presque invariablement c'est la même chose: le thérapeute est trop désintéressé, un peu trop distant, un peu trop inactif. Ils ne sont pas vraiment intéressés par la personne, il ne se rapporte pas à la personne. Toutes ces choses que j'ai tellement écrites. C'est pourquoi j'ai vraiment fait une telle pratique, encore et encore pour marteler la maison de l'auto-évaluation et d'être plus de vous-même et de vous montrer. Chaque livre que j'écris, je veux y mettre là-dedans.

Si nous regardons la vie dans ses petits détails, à quel point tout cela semble ridicule. C'est comme une goutte d'eau vue à travers un microscope, une seule goutte grouillant de protozoaires. Comment nous rions alors qu'ils s'allument si impatients et luttent les uns avec les autres. Que ce soit ici, ou dans la petite durée de la vie humaine, cette terrible activité produit un effet comique

Si je devais choisir un thérapeute dans un film que j'aimerais aller voir en tant que thérapeute personnel, ce serait Robin Williams dans la chasse à la bonne volonté.

La religion a tout de son côté: révélation, prophéties, protection gouvernementale, la dignité et l'éminence la plus élevée. . . Et plus que cela, la prérogative inestimable d'être autorisé à imprimer ses doctrines dans l'esprit à un âge tendre de l'enfance, où ils deviennent des idées presque innées.

On ne fait pas de thérapie existentielle comme une théorie distincte indépendante; Il informe plutôt votre approche de questions telles que la mort, que de nombreux thérapeutes ont tendance à éviter.

Le montant de la terreur de la mort connue est étroitement lié au montant de la vie non vécu.

Vous chercherez dans le monde entier et ne trouverez pas une communauté non usuperstimieuse. Tant qu'il y aura l'ignorance, il y aura l'adhésion à la superstition. La dissipation de l'ignorance est la seule solution. C'est pourquoi j'enseigne.

... plus votre vie est non vécue, plus votre anxiété de mort est grande. Plus vous échouez à vivre pleinement votre vie, plus vous craignez la mort.

Un jour bientôt, peut-être dans quarante ans, il n'y aura personne vivant qui m'a jamais connu. C'est à ce moment-là que je serai vraiment mort - quand j'existerai dans la mémoire de personne. J'ai beaucoup pensé à la façon dont quelqu'un de très vieux est le dernier individu vivant à avoir connu une personne ou une groupe de personnes. Lorsque cette personne décède, l'ensemble du cluster meurt également, disparaît de la mémoire vivante. Je me demande qui sera cette personne pour moi. Dont la mort me rendra vraiment mort?

Les membres créatifs d'une orthodoxie, toute orthodoxie, dépasse finalement leurs disciplines.

Ne pas prendre possession de votre plan de vie, c'est laisser votre existence être un accident.

Je ne laisse aucune opinion personnelle sur la religion qui me fait vouloir enlever quelque chose qui offre le réconfort du patient. Je ne veux jamais emporter quelque chose alors que je n'ai rien de mieux à lui offrir en quelque sorte.

Bien que la physicalité de la mort nous détruit, l'idée de la mort peut nous sauver.

Heidegger fait la distinction entre être absorbé dans la façon dont les choses sont dans le monde et être consciente que les choses sont dans le monde. Et si vous faites ce dernier, vous n'êtes pas si inquiet des banalités quotidiennes de la vie, par exemple, de petites préoccupations concernant le secret ou la vie privée.

La conscience de soi est un cadeau suprême, un trésor aussi précieux que la vie. C'est ce qui nous rend humains. Mais il a un prix coûteux: la blessure de la mortalité. Notre existence est à jamais ombragée par la connaissance que nous grandirons, fleurions et, inévitablement, diminuerons et mourrons.

L'amour mature est aimant, ne pas être aimé.

Regardez par la fenêtre de l'autre. Essayez de voir le monde comme votre patient le voit.

La vie est une étincelle entre deux vides identiques, l'obscurité avant la naissance et celle après la mort.

Vivre votre vie au maximum; Et puis, et seulement alors, meurez. Ne laissez aucune vie non vécue.

Il est faux de supporter les enfants par besoin, mal d'utiliser un enfant pour atténuer la solitude, mal de fournir un but dans la vie en reproduisant une autre copie de soi. Il est également faux de rechercher l'immortalité en crachant son germe dans le futur comme si le sperme contient votre conscience!

https://fr.wikipedia.org/wiki/Irvin_D._Yalom

Ses oeuvres

Ses derniers livres