À Copenhague, la saison mondaine commence au Nouvel An. Pendant ces quelques mois, ce ne sont que réceptions et bals où les jeunes gens dansent et rient. Mais pour Ib Angel, éperdument amoureux de sa cousine, la ravissante Adélaïde, ce n'est que souffrance et désespoir...

Saison à Copenhague

" Quand le souffle passait en sifflant au-dessus de ma tête, c'était le vent dans les grands arbres de la forêt, et non la pluie. Quand il rasait le sol, c'était le vent dans les buissons et les hautes herbes, mais ce n'était pas la pluie. Quand il bruissait et chuintait à hauteur d'homme, c'était le vent dans les champs de maïs. Il possédait si bien les sonorités de la pluie que l'on se faisait abuser sans cesse, cependant, on l'écoutait avec un plaisir certain, comme si un spectacle tant attendu apparaissait enfin sur la scène. Et ce n'était toujours pas la pluie. Mais lorsque la terre répondait à l'unisson d'un rugissement profond, luxuriant et croissant, lorsque le monde entier chantait autour de moi dans toutes les directions, au-dessus et au-dessous de moi, alors c'était bien la pluie. C'était comme de retrouver la mer après en avoir été longtemps privé, comme l'étreinte d'un amant. " Une nouvelle traduction de l'un des titres les plus populaires de la littérature du vingtième siècle, qui se veut fidèle à la musique de Karen Blixen, à sa voix, à son style, unique dans les lettres danoises, et lui rend enfin tout son éclat.

La Ferme Africaine

« Quand le souffle passait en sifflant au-dessus de ma tête, c'était le vent dans les grands arbres de la forêt, et non la pluie. Quand il rasait le sol, c'était le vent dans les buissons et les hautes herbes, mais ce n'était pas la pluie. Quand il bruissait et chuintait à hauteur d'homme, c'était le vent dans les champs de maïs. Il possédait si bien les sonorités de la pluie que l'on se faisait abuser sans cesse, cependant, on l'écoutait avec un plaisir certain, comme si un spectacle tant attendu apparaissait enfin sur la scène. Et ce n'était toujours pas la pluie.Mais lorsque la terre répondait à l'unisson d'un rugissement profond, luxuriant et croissant, lorsque le monde entier chantait autour de moi dans toutes les directions, au-dessus et au-dessous de moi, alors c'était bien la pluie. C'était comme de retrouver la mer après en avoir été longtemps privé, comme l'étreinte d'un amant .»Le travail d'Alain Gnaedig, un des plus éminents traducteurs des langues scandinaves, mais aussi l'auteur d'une nouvelle traduction de Dickens, rend enfin tout son éclat à la prose de Karen Blixen, en proposant au lecteur français une traduction fidèle de l'original danois de La Ferme africaine, un des titres les plus populaires de la littérature du XXe.

La Ferme africaine

Out of Africa is Isak Dinesen's memoir of her years in Africa, from 1914 to 1931, on a four-thousand-acre coffee plantation in the hills near Nairobi. She had come to Kenya from Denmark with her husband, and when they separated she stayed on to manage the farm by herself, visited frequently by her lover, the big-game hunter Denys Finch-Hatton, for whom she would make up stories "like Scheherazade." In Africa, "I learned how to tell tales," she recalled many years later. "The natives have an ear still. I told stories constantly to them, all kinds." Her account of her African adventures, written after she had lost her beloved farm and returned to Denmark, is that of a master storyteller, a woman whom John Updike called "one of the most picturesque and flamboyant literary personalities of the century."

Babette est une Française devenue domestique en Norvège, après la Commune qui l'a contrainte à l'exil. Ses patronnes sont deux vieilles filles austères. Le jour où elle gagne dix mille francs à une loterie, elle leur demande de la laisser préparer un dîner fin, dans la grande tradition française. Sa fortune y passe, mais une soirée aura effacé des années de carême. Cette nouvelle, qui a inspiré un film, est l'un des cinq petits chefs-d'œuvre qui composent ce recueil.

Le Dîner de Babette

Les lecteurs de La ferme africaine ne manqueront pas de se réjouir de la publication des lettres que Karen Blixen a envoyées à sa famille, au Danemark, entre 1914, date d'une arrivée en Afrique qui coïncida avec son mariage, et 1931, date de son départ définitif, le cour brisé, après une série d'échecs. Ces lettres révèlent la personnalité, jusqu'ici assez secrète, de cette aristocrate aux prises avec une vie à laquelle elle n'avait nullement été préparée et qui prend au sérieux, et même au tragique, une entreprise purement commerciale à l'origine. Un gouffre se creuse peu à peu entre une femme et son entourage, une catastrophe ultime met sa vie en péril ; il devient alors urgent de préserver un sens à sa vie, au-delà des mers et du désespoir. Cette correspondance, à la fois journal intime et gazette, constitue également un document de première importance sur la vie d'une communauté blanche en terre «coloniale» à l'aube d'un XXe siècle qui va mettre en question la suprématie européenne. Témoin privilégié, Karen Blixen découvre, à sa propre stupéfaction, qu'il existe des alternatives en matière de culture. Enfin, par les recoupements qu'il permet avec La ferme africaine, ce livre est un document sur la littérature elle-même, sur ses conditions et ses nécessités.

Lettres d'Afrique, 1914-1931

« J'ai possédé une ferme en Afrique, au pied du Ngong. La ligne de l'Equateur passait dans les montagnes, à vingt-cinq milles au Nord. » Ainsi commence Karen Blixen, qui, en dévidant simplement ses souvenirs, est parvenue à écrire le livre le plus dense, le plus nourri, le plus vivant qu'aucun Européen ayant vécu en Afrique ait rapporté sur ce continent.Une immense chronique africaine, pleine de bonhomie et de poésie, l'évocation d'un monde brûlant, violent, naïf et passionnant.

Mort - Un passage en dehors de l'éventail d'imagination, mais dans la gamme d'expérience.

Les gens qui rêvent lorsqu'ils dorment la nuit connaissent un type spécial de bonheur que le monde de la journée ne tient pas, une extase placide et une facilité de cœur, qui sont comme du miel sur la langue.

Si seulement je pouvais vivre ainsi et servir le monde qu'après moi, il ne devrait plus jamais y avoir d'oiseaux dans des cages.

Certaines personnes ont un amour invincible des énigmes. Ils peuvent avoir la chance d'écouter un sens clair, ou d'une telle sagesse qui explique la vie; Mais non, ils doivent aller travailler leur cerveau sur une énigme, simplement parce qu'ils ne comprennent pas ce que cela signifie.

J'avais vu un troupeau de buffles, dont cent vingt-neuf, sortir de la brume matin Ne pas approcher, mais ont été créés sous mes yeux et envoyés au fur et à mesure qu'ils étaient terminés.

Et étaient ma foi si forte qu'elle pourrait déplacer des montagnes, c'est la montagne que je ferais à moi.

Maintenant, en repensant à ma vie en Afrique, je pense que cela pourrait être décrit comme l'existence d'une personne qui était venue d'un monde précipité et bruyant, dans un pays immobile.

La tragédie devrait rester le droit des êtres humains, sous le sujet, dans leurs conditions ou dans leur propre nature, à la loi terrible de nécessité. Pour eux, c'est le salut et la béatification.

Dans cet air, vous respirez facilement, dessinant une assurance vitale et une légèreté de cœur. Dans les Highlands, vous vous êtes réveillé le matin et vous avez pensé: Me voici, où je devrais être.

À cette époque, j'avais diverses inclinations fortes, pour le vin, le jeu et les combats de coqs, et la société des gitans, ainsi qu'une passion pour la discussion théologique que j'avais héritée de mon père lui-même - tout mon père pensait que je ferais mieux de me débarrasser de moi-même avant de me marier.

Bien que nous soyons jeunes, l'idée de la mort ou de l'échec est intolérable pour nous; Même la possibilité de ridicule que nous ne pouvons pas supporter.

Je ne pense pas que je pourrais vraiment aimer une femme qui n'avait pas, à un moment ou à un autre, être sur un balai.

Vous ne pouvez pas changer le passé, mais vous pouvez ruiner le présent en vous inquiétant de l'avenir.

Vous savez que vous êtes vraiment en vie lorsque vous vivez parmi les lions.

Se mettre dans quelque part est plus important que la vie elle-même.

Lorsque vous avez attrapé le rythme de l'Afrique, vous découvrez que c'est la même chose dans toute sa musique.

Nous devons laisser notre marque sur la vie pendant que nous l'avons en notre pouvoir.

Là où un paquet de singes avait voyagé sur la route, l'odeur d'entre eux a persisté pendant une longue période dans les airs, une odeur sèche et rassis et mousie.

Il est difficile de retenir les admirateurs de Shakespeare une fois qu'ils ont commencé à parler de lui.

Puis Martine a dit: "Alors Yuo sera pauvre maintenant toute ta vie, Babette?" Pauvre? "Dit Babette. Elle sourit comme à elle-même." Non, je ne serai jamais pauvre. Je vous ai dit que je suis un grand artiste. Un grand artiste, Mesdames, n'est jamais pauvre. Nous avons quelque chose, mesdames, dont d'autres personnes ne savent rien.

Savez-vous ... ce que je pense être une grande pitié? C'est ceci: que nous sommes tous devenus des sceptiques aussi que nous croyons à peine ce que nos grands-mères nous ont dit.

Le meilleur de ma nature se révèle en jeu et le jeu est sacré.

Le présent est toujours instable, personne n'a eu le temps de le contempler dans la tranquillité. J'étais peintre avant d'être écrivain et un peintre ne veut jamais que le sujet soit juste sous son nez; Il veut prendre du recul et étudier un paysage avec des yeux à moitié fermés.

J'avais une ferme en Afrique, au pied des collines de Ngong.

S'il y avait encore une chose que je pouvais faire, ce serait de continuer sur safari.

Écrivez un peu tous les jours, sans espoir, sans désespoir.

L'homme atteint le point le plus élevé de l'adhérence à 12 à 17 - pour le récupérer, dans une deuxième floraison, à l'âge de 70 à 90 ans

Certains voyageurs sont attirés par un but qui se gisait devant eux dans la façon dont le fer est attiré par l'aimant. D'autres sont poussés par une force gisant derrière eux. De cette manière, l'inclinaison fait voler la flèche.

Je sentais que Paris était illuminé par une splendeur possédée par aucun autre endroit.

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