Soixante-dix pièces de théâtre et une trentaine de scénarios pour le cinéma. Une ouvre interprétée par les plus grands et ovationnée dans le monde entier. Paris, Moscou, New York, Prague, Montréal, Los Angeles. Derrière ce succès, un homme malicieux, un amoureux de la vie : Israël Horovitz, le plus « frenchy » des New-Yorkais. Dans ses Mémoires inédits, il lève le rideau sur une enfance américaine : un gamin battu, talent précoce, fils d'un chauffeur de camion et d'une mère au foyer. Ce qui le sauve ? Son irrésistible humour juif. Il raconte sa vie, son théâtre, sa famille, ses amis, ses projets et son cinéma. On croisera Mick Jagger, Arthur Miller, Al Pacino, Diane Keaton, Gérard Depardieu, Jane Birkin, Pierre Dux et Line Renaud. Sans compter ses deux pères de substitution, Ionesco, qui le qualifiait de « tendre voyou », et Samuel Beckett, alias « Sam ». Père de cinq enfants, il n'aura de cesse d'offrir aux siens ce dont il a manqué. A commencer par l'amour et le goût de la scène. Israël Horovitz livre le plus vif, drôle, facétieux, tendre et savant des autoportraits.

Un New-Yorkais à Paris

Avec ces monologues pour comédiens, Roland Fichet, Israël Horovitz et Christian Rullier racontent trois chemins d'hommes profondément différents qui font le point sur leur vie. L'Ange rebelle est né froid. Glacé par une mère, et gelé dans un Lieu. Sa parole marque son avancée, ou sa chute, vers le calme, vers l'ailleurs, vers son intérieur. Elle ponctue notre propre avancée dans sa chute, son calme, son ailleurs et son intérieur. Quelle qu'en soit la méthode, et quels qu'en soient les obstacles. Le Rescapé, lui, aperçoit la ligne d'arrivée et lutte pour atteindre enfin ce mirage qui sans cesse se retire à lui. Perpétuel épargné, il soliloque sur les étapes de son existence en attendant d'en finir. Le troisième, locuteur de c'est à dire, prend les mots pour prétexte à retracer sa route, et la bouche à témoin du parcours accompli. Premiers mots, gros mots, jeux de mots, mots du matin pleins d'espoir et mots du soir sans lendemain, mots qui piègent et qui mentent, mots à venir. La fin du chemin, un jour, ne pourra être alors que la lecture et la transmission de ses propres mots par un autre qui, ailleurs, dira " je " à sa place. Trois trajectoires, trois monologues, comme autant de partitions originales.

Monologues pour hommes - La chute de l'ange rebelle ; Le rescapé ; C'est à dire

Israël horovitz est tout à la fois sentimental et réaliste.
 " comme tous les tendres, comme tous les doux, il écrit les choses les plus cruelles qu'on puisse imaginer. " ce jugement d'eugène ionesco caractérise bien l'univers de l'auteur du baiser de la veuve et du premier. ses personnages, enracinés dans leur massachusetts natal ou issus du petit peuple de new york, sont pétris dans le moule des plus grands. ils possèdent cette dose d'humanité qui constitue le théâtre de la vie où l'humour et la cruauté cohabitent.

Dix pièces courtes

Dans ces quatre pièces courtes, Horovitz démontre à nouveau son talent de raconteur d'histoires et de " creuser " du réel. John a disparu. Une mère et sa fille se déchirent tendrement après la mort récente du père dans les cendres du World Trade Center, un certain 11 Septembre. C'est l'heure des bilans. Il a confié à chacune un secret. Pourront-elles le partager ? Dans un climat de lutte antiterroriste, deux agents de Sécurité d'un aéroport américain se transforment en assassins par ignorance et par bêtise. Avec le monologue de Cat Lady, vieille femme énigmatique, l'auteur fait une nouvelle incursion dans le conte fantastique. Il nous livre enfin une fable tout à la fois triste et optimiste sur l'amour dans Une fille pour le gros. Le lecteur, tout autant que le spectateur, est dérouté et séduit par cet entrelacs de fiction et de réalité, d'humanité et de poésie.

John a disparu et autres pièces courtes

Quand Marie Est Partie, L'Amour Dans Une Usine De Poissons

Israël Horovitz est tout à la fois sentimental et réaliste.

" Comme tous les tendres, comme tous les doux, il écrit les choses les plus cruelles qu'on puisse imaginer. "

Ce jugement d'Eugène Ionesco caractérise bien l'univers de l'auteur du Baiser de la veuve et de Le Premier.

Ses personnages, enracinés dans leur Massachusetts natal, ou issus du petit peuple de New York, sont pétris dans le moule des plus grands. Ils possèdent cette dose d'humanité qui constitue le théâtre de la vie où l'humour et la cruauté cohabitent au quotidien.

Quelque part dans cette vie

L'Indien Cherche Le Bronx, Le Rescape

J'écris parce que je ne sais pas comment poser mes questions autrement.

J'ai grandi à Wakefield, Mass., Et il n'y avait que quelques familles juives dans la ville.

Les pièces sont de la littérature: le mot, l'idée. Le film ressemble beaucoup plus à la forme dans laquelle nous rêvons - en action et en images (la télévision est des meubles). Je pense qu'un excellent jeu ne peut être qu'un jeu. Il s'adapte mieux à la scène qu'il ne correspond à l'écran. Certaines histoires insistent sur le fait d'être cinématographique, ne peuvent pas être contenues sur scène. En fin de compte, toute écriture sert à répondre à la même question: pourquoi sommes-nous vivants? Et la forme que la question prend - jouer, film, roman - est dictée, je suppose, par le fait que son histoire soit motivée par le caractère ou le lieu.

Gloucester n'est pas une ville touristique chi-chi. C'est un port maritime de la classe ouvrière: un lieu de descente et de saleté sans kidding.

L.A. est tellement concentré sur la télévision et le film que le théâtre est une sorte de sport arcanique. Les gens vous regardent comme si vous faisiez quelque chose de mignon.

Je suis un dramaturge produit au niveau international.

J'ai vu des dizaines et des dizaines de productions de «Lebensraum» dans des dizaines de langues à travers le monde.

Vous écrivez une pièce principalement sur vous-même. Il est nécessaire de réduire une certaine chose.

Je n'ai jamais écrit une pièce de théâtre, une histoire, un poème ou mon seul film - quoi que ce soit - à moins que quelque chose ne me trouble suffisamment, me détruisant, en fait, pour me ramener dans l'absurdité de l'écriture. Je n'aime pas écrire.

Lou Tyrrell a créé un théâtre qui est un refuge sûr pour les dramaturges, un centre de naissance pour la nouvelle écriture américaine. Arts Garage a créé un public vital et enthousiaste pour le théâtre, la musique, la peinture et la sculpture à Delray Beach.

Si vous vous préparez et que vous avez des gens merveilleux et brillants qui l'obtiennent, qui acceptent et apprécient votre préparation, alors vous n'avez pas à vous expliquer 9 000 fois.

Le théâtre est super. C'est un tel acte de foi. C'est une merveilleuse forme d'art où vous suspendez l'incrédulité pendant quelques heures. C'est une belle forme d'art parce que les acteurs et le public sont vivants et dans la salle en même temps ensemble. C'est pourquoi j'aime le théâtre.

Vous ne pouvez tout simplement pas faire que quelqu'un vous aime s'ils ne le font pas. Vous devez choisir quelqu'un qui vous aime déjà. Si vous choisissez quelqu'un qui ne vous aime pas, c'est le genre d'amour que vous devez vouloir.

J'ai commencé à venir à Paris dans les années 1960 quand on m'a dit que le public a aimé mon travail. Plus de 20 de mes pièces ont été produites à Paris, et plusieurs ont eu des courses longues et sont revenus dans des reprises.

Il n'est pas rare que les gens aiment la Floride en hiver. Je ne suis pas un grand touriste. J'aime descendre au travail.

Il n'y a pas de crime plus grand, ni plus digne de punition, que d'être étrange et effrayé parmi les étranges et effrayés; Sauf l'assimilation à la fin de devenir étrange et effrayée, mais à l'exception de son propre moi propre.

Tout en réalisant au théâtre que les acteurs le feront - je ne sais pas si c'est la compétitivité ou ce que c'est, mais ils aiment se faire rire. Ils aiment s'impressionner en répétition. Ils essaieront quelque chose pour une réaction. Mais dans le film, vous n'êtes pas souvent tous ensemble dans la pièce en même temps. Vous tirez un jour, quelqu'un d'autre tire le suivant. C'est une dynamique totalement différente.

Les gens s'attendent à ce que quelqu'un avec le nom de «Israel Horovitz» soit un petit vieil homme avec des brûlures portant une Torah.

Ce que Lou Tyrrell crée quand il a un théâtre est un centre de naissance pour les nouvelles pièces.

Mon rêve est d'avoir une petite entreprise en France.

Je ne ressentais pas le besoin d'écrire une pièce de lavage en allemand.

Tout acteur, tout dramaturge qui a travaillé une vie au théâtre sait faire les choses à moindre coût et rapidement. C'est tout simplement par nécessité. L'invention est tout.

Peut-être que tout le théâtre ne sera pas pertinent pour toujours.

Je suis vraiment dans l'ironie d'écrire des jeux vaguement radicaux qui remportent instantanément les énormes prix d'établissement. C'est vraiment amusant.

J'ai une réponse viscérale à un souvenir de la vie de la classe ouvrière.

Si le travail n'est pas enraciné dans la comédie, les gens se détourneront de celui-ci ou qu'ils l'utiliseront comme du feuilleton.

Mon agent à Londres dit que tous les films de New York sont merveilleux s'ils sont vraiment des films de New York parce qu'ils sont comme des éloges.

Ses oeuvres

Ses derniers livres