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Ivan Chtcheglov

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    Ivan Chtcheglov

    @ivanChtcheglov

    Toutes les villes sont géologiques ; on ne peut pas faire trois pas sans rencontrer des fantômes portant tout le prestige de leurs légendes. Nous évoluons dans un paysage clos dont les repères nous entraînent sans cesse vers le passé. Certains angles mouvants, certaines perspectives fuyantes, laissent entrevoir des conceptions originales de l'espace, mais cette vision reste fragmentaire. Il faut la chercher dans les lieux magiques des contes de fées et des écrits surréalistes : châteaux, murs interminables, petits bars oubliés, cavernes de mammouths, miroirs de casino.

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    Toutes les villes sont géologiques ; on ne peut pas faire trois pas sans rencontrer des fantômes portant tout le prestige de leurs légendes. Nous évoluons dans un paysage clos dont les repères nous entraînent sans cesse vers le passé. Certains angles mouvants, certaines perspectives fuyantes, laissent entrevoir des conceptions originales de l'espace, mais cette vision reste fragmentaire. Il faut la chercher dans les lieux magiques des contes de fées et des écrits surréalistes : châteaux, murs interminables, petits bars oubliés, cavernes de mammouths, miroirs de casino.

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    Ivan Chtcheglov

    @ivanChtcheglov

    Une maladie mentale a déferlé sur la planète : la banalisation. Mis devant l'alternative de l'amour ou d'un broyeur, les jeunes de tous les pays ont choisi le broyeur.

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    Ivan Chtcheglov

    @ivanChtcheglov

    Nous nous ennuyons dans la ville, il n'y a plus de temple du soleil. Entre les jambes des femmes qui passent, les dadaïstes imaginaient une clé de singe et les surréalistes une coupe en cristal. C'est perdu. Nous savons lire toutes les promesses dans les visages - la dernière étape de la morphologie. La poésie des panneaux d'affichage a duré vingt ans. Nous nous ennuyons dans la ville, nous devons vraiment nous efforcer de découvrir encore des mystères sur les panneaux d'affichage des trottoirs, le dernier état de l'humour et de la poésie.

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    Toutes les villes sont géologiques ; on ne peut pas faire trois pas sans rencontrer des fantômes portant tout le prestige de leurs légendes. Nous évoluons dans un paysage clos dont les repères nous entraînent sans cesse vers le passé. Certains angles mouvants, certaines perspectives fuyantes, laissent entrevoir des conceptions originales de l'espace, mais cette vision reste fragmentaire. Il faut la chercher dans les lieux magiques des contes de fées et des écrits surréalistes : châteaux, murs interminables, petits bars oubliés, cavernes de mammouths, miroirs de casino.

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    Ivan Chtcheglov

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    L'architecture est le moyen le plus simple d'articuler le temps et l'espace, de moduler la réalité, d'engendrer le rêve.

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    Toutes les villes sont géologiques ; on ne peut pas faire trois pas sans rencontrer des fantômes portant tout le prestige de leurs légendes. Nous évoluons dans un paysage clos dont les repères nous entraînent sans cesse vers le passé. Certains angles mouvants, certaines perspectives fuyantes, laissent entrevoir des conceptions originales de l'espace, mais cette vision reste fragmentaire. Il faut la chercher dans les lieux magiques des contes de fées et des écrits surréalistes : châteaux, murs interminables, petits bars oubliés, cavernes de mammouths, miroirs de casino.

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    Tout le monde vivra dans sa propre cathédrale.

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    Vous ne verrez jamais l'hacienda. Il n'existe pas. L'hacienda doit être construite.

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    Nous nous ennuyons dans la ville, il n'y a plus de temple du soleil. Entre les jambes des femmes qui passent, les dadaïstes imaginaient une clé de singe et les surréalistes une coupe en cristal. C'est perdu. Nous savons lire toutes les promesses dans les visages - la dernière étape de la morphologie. La poésie des panneaux d'affichage a duré vingt ans. Nous nous ennuyons dans la ville, nous devons vraiment nous efforcer de découvrir encore des mystères sur les panneaux d'affichage des trottoirs, le dernier état de l'humour et de la poésie.

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    Nous nous ennuyons dans la ville, il n'y a plus de temple du soleil.

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    Nous savons qu'un objet qui n'est pas consciemment remarqué au moment d'une première visite peut, par son absence lors des visites ultérieures, provoquer une impression indéfinissable: à la suite de cette observation en arrière dans le temps, l'absence de l'objet devient une présence une peut ressentir.

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    Toutes les villes sont géologiques et trois étapes ne peuvent pas être prises sans rencontrer de fantômes.

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    Une maladie mentale a balayé la planète : la banalisation de l'état des choses, née d'une lutte contre la pauvreté, a dépassé son but ultime - la libération de l'homme des soucis matériels - et est devenue une image obsédante qui plane sur le présent. Offert le choix de l'amour ou d'un broyeur à déchets, des jeunes de tous les pays ont choisi le broyeur à déchets.

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    Ivan Chtcheglov

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    Les villes ont un soulagement psychogéographique, avec des courants constants, des points fixes et des vortex qui découragent fortement l'entrée ou la sortie de certaines zones

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    Ivan Chtcheglov

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    Toutes les villes sont géologiques ; on ne peut pas faire trois pas sans rencontrer des fantômes portant tout le prestige de leurs légendes. Nous évoluons dans un paysage clos dont les repères nous entraînent sans cesse vers le passé. Certains angles mouvants, certaines perspectives fuyantes, laissent entrevoir des conceptions originales de l'espace, mais cette vision reste fragmentaire. Il faut la chercher dans les lieux magiques des contes de fées et des écrits surréalistes : châteaux, murs interminables, petits bars oubliés, cavernes de mammouths, miroirs de casino.

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    Une maladie mentale a déferlé sur la planète : la banalisation. Mis devant l'alternative de l'amour ou d'un broyeur, les jeunes de tous les pays ont choisi le broyeur.

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