Ce livre d'un grand scientifique est d'abord un bilan clair et vivant des trente dernières années de recherches neurophysiologiques, depuis les travaux de Michel Jouvet qui avaient permis, à la fin des années cinquante, de localiser le rêve pendant la phase du sommeil dit «paradoxal». Mais Allan Hobson ne se contente pas d'exposer les derniers développements dans ce domaine, ni les propres résultats de son équipe qui ont consisté pour l'essentiel à préciser les cellules du cerveau et les molécules qui déclenchent le sommeil «paradoxal» et le rêve. Il reprend à neuf l'expérience du rêve sur la base d'un très riche matériel, qui emprunte autant aux journaux intimes ou aux témoignages vécus des créateurs et des artistes qu'aux travaux de laboratoire, pour proposer un modèle actif et créatif du fonctionnement onirique du cerveau. Ce modèle remet sérieusement en question la théorie freudienne du rêve, dont l'interprétation purement psychique correspondait à un état des connaissances neurophysiologiques aujourd'hui dépassé. Il reconsidère surtout le problème de savoir si le sommeil, loin d'être une récupération de l'usure du jour, n'est pas plutôt une préparation active des défis du lendemain ; et si le rêve ne serait pas une mise en forme constructive, un traitement spécial de l'information, une performance supérieure. La vieille sagesse des nations aurait raison : c'est peut-être dans la nuit qu'on voit clair.

Le cerveau rêvant

Ce livre d'un grand scientifique est d'abord un bilan clair et vivant des trente dernières années de recherches neurophysiologiques, depuis les travaux de Michel Jouvet qui avaient permis, à la fin des années cinquante, de localiser le rêve pendant la phase du sommeil dit «paradoxal».Mais Allan Hobson ne se contente pas d'exposer les derniers développements dans ce domaine, ni les propres résultats de son équipe qui ont consisté pour l'essentiel à préciser les cellules du cerveau et les molécules qui déclenchent le sommeil «paradoxal» et le rêve. Il reprend à neuf l'expérience du rêve sur la base d'un très riche matériel, qui emprunte autant aux journaux intimes ou aux témoignages vécus des créateurs et des artistes qu'aux travaux de laboratoire, pour proposer un modèle actif et créatif du fonctionnement onirique du cerveau. Ce modèle remet sérieusement en question la théorie freudienne du rêve, dont l'interprétation purement psychique correspondait à un état des connaissances neurophysiologiques aujourd'hui dépassé.Il reconsidère surtout le problème de savoir si le sommeil, loin d'être une récupération de l'usure du jour, n'est pas plutôt une préparation active des défis du lendemain ; et si le rêve ne serait pas une mise en forme constructive, un traitement spécial de l'information, une performance supérieure. La vieille sagesse des nations aurait raison : c'est peut-être dans la nuit qu'on voit clair.

Une nuit de sommeil est autant une préparation à l'activité du lendemain qu'une récupération de celle de la veille.

Au milieu du fouillis de vagues abstractions politiques ... où les significations changent si rapidement et si subtilement, non seulement à la suite de changements de pensée, mais souvent manipulées artificiellement par des praticiens politiques afin d'obscurcir, d'élargir ou de déformer ... une certaine cohérence large dans ses relations avec d'autres termes apparentés sont l'approche la plus proche de la définition qu'un terme tel que l'impérialisme admet. Le nationalisme, l'internationalisme, le colonialisme, ses trois congénères les plus proches, sont également insaisissables, également sournois, et l'imbrication changeante des quatre exige la plus grande vigilance.

En Nouvelle-Angleterre, les agriculteurs disent: "Si vous n'aimez pas la météo, attendez une minute!" Cela signifie, bien sûr, que la météo en Nouvelle-Angleterre change constamment. C'est comme le cerveau et son esprit.

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