L'une des plus grandes voix de la littérature arabe, le Palestinien Jabra Ibrahim Jabra, fait dans Le Premier Puits le récit de son enfance à Bethléem dans les années vingt. Issu d'une famille pauvre de la communauté chrétienne orthodoxe, il raconte sa découverte émerveillée de l'école et des livres, les maisons aux toits de tôle, les jeux de l'enfance. C'est un monde émouvant, emporté depuis par l'Histoire, qui habite ces pages et dont la lointaine musique nous	parvient encore.

Le premier puits - Occasion

Le navire

Les chanteurs dans l'ombre

Le premier puits - [récit]

Pour que la tradition soit vivante, il doit être autorisé à être une fontaine de pouvoir pour les choses qui se sont désinvoltes, les choses à venir.

Ici, je me tiens et je fais à la fois le mythe et la réalité à ma manière et je vis la violence de mon rêve et de ma réalité.

L'artiste, le chirurgien, par la forme de l'argile, ne peut rechercher que la guérison avec une grande obstination jusqu'à ce qu'il découvre, à plusieurs reprises, que l'amour est le seul cadeau de Dieu qui permet à l'homme de transcender sa tragédie et de retrouver sa complétude et son bien-être au-delà des griffes du mal, La déchaînement est peut-être le mal.

Ils [Arabes] voulaient rattraper le monde moderne. L'Occident a apprécié cela, mais était plus intéressé par les colonies, les marchés et les sphères d'influence. Telle est la façon dont les forces historiques opèrent: le donne et la prise entre les nations, comme entre les cultures, n'est pas un échange simple

Certaines personnes imaginent qu'en revenant à la tradition, vous le renouvellerez. Ce n'est pas vrai, car en revenant à la tradition, vous ne renouvelez rien. Mais en partant de celui-ci et en y ajoutant, vous renouvelez sa puissance, car ce n'est que par addition que vous pouvez préparer le chemin futur pour la sève vivante.

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