Une fois un poète toujours poète, et même si je n'ai pas écrit de poèmes depuis longtemps, je peux néanmoins dire que tout ce que j'ai appris sur l'écriture de fiction lyrique a été informé par trois décennies d'écriture en lignes et en strophes. Pour moi, le vrai drame de la fiction est presque toujours le drame de la langue.

Comme le dit David Roderick sur l'écriture, "ce n'est pas l'histoire qui plaît, c'est le récit", et je ne pouvais pas être plus d'accord.

En tant qu'écrivain, je trouve une impossibilité littérale de se désengager de tout ce que pourrait être l'emplacement, étant donné que tout ce qui se passe finalement dans le récit en cours en est informé. En d'autres termes, essayez de déménager les histoires ailleurs, et quel est l'effet? Ils cessent presque immédiatement d'exister.

Tout d'abord, je ne me considère pas comme un écrivain du nord du Michigan. Je me considère comme un écrivain américain qui arrive - et oui, par choix, et pour longtemps maintenant - à vivre dans cet endroit particulier, et où, comme la blague, il n'y a que trois saisons: juillet, août, et hiver.

Je plaisante parfois que je vis une adolescence prolongée, qu'une partie de moi aura toujours douze ans.

Je ne suis par nature pas un gardien de liste, mais je garde des listes de noms et en ajoute au moins un ou deux chaque jour sans exception. Prénoms, noms de famille, noms intermédiaires, combinaisons de. J'ai collecté plus au fil des ans que je ne peux jamais utiliser dans une seule vie, mais je continue néanmoins la liste. Je dis à mes élèves que c'est une habitude, un acte d'attention, qui les gardera engagés, les fera penser aux personnages et aux histoires, et comment ce match pourrait être fait.

Jose Ortega y Gasset dit: "Dites-moi le paysage dans lequel vous vivez, et je vous dirai qui vous êtes." Affirmant que le caractère / la communauté est formé, du moins en partie, par le paysage physique dans lequel il / elle réside. Et ceci est souligné par le fait - et il n'y a pas si longtemps - que les gens et le lieu étaient, en fait, synonymes: Sapho de Lesbos, par exemple. Ou mon nom du milieu, Saint François d'Assise. Jésus de Nazareth.

Si je ne lis pas, je suis seul. Si je n'écris pas, j'oublie qui je suis.

Je ne peux pas vraiment recréer ou reconstruire exactement comment ni d'où l'un de mes personnages est originaire, jeune ou vieux, bien que les chances soient au moins décentes qu'une fois que je l'appelle et je commence à les connaître, jeune ou vieux, je peux alors essayer de révéler chaque En tant que psychologiquement complexe et nuancé, et de parler à travers eux, comme le dit William Matthews, "ce que ça fait d'être humain".

Lorsque Robert Bly a visité Interlochen Center for the Arts il y a tant d'années, il a parlé aux majors de l'écriture créative et a déclaré: "L'œil relève du cerveau, mais l'oreille relève du cœur." C'est peut-être la chose que les musiciens peuvent faire que les écrivains ne peuvent jamais, mais c'est ce à quoi j'aspire, ce sens / pouvoir de l'auditeur, et la croyance que d'entendre plus clairement est de voir plus clairement, et que Voir plus clairement, c'est se sentir plus profondément.

On m'a une fois mentionné dans une critique de Kirkus comme une "version du nord du Michigan d'André Dubus". Mon éditeur m'a appelé après la sortie de la critique et m'a demandé si j'étais d'accord avec ça. Quelle partie? Je me demandais. Je me trouve dans la même phrase avec Andre Dubus? Quoi de mieux que ça? Ou peut-être - et plus probablement, mon éditeur signifiait être pigeonnier en tant qu'écrivain de cette région éloignée "surtout ignorée par le reste du monde", comme le dit Jim Harrison.

Acteurs! Ils parcourent le monde et ne voient qu'un miroir.

La compassion est la croyance que les choses pourraient s'améliorer, et même lorsqu'il y a peu, voire rien, pour soutenir et engendrer cette croyance. C'est l'endroit à partir duquel j'écris, et plus les circonstances sont troublées, plus je suis troublé dans les cœurs et les psychés de ces personnages, je vais aller, ouvrir chaque porte dans ce couloir sombre et marcher tout le long.

Rien n'est plus fatiguant que l'hiver, la neige extrême et implacable et inférieure à des températures nulles, et la similitude apparemment insupportable des jours sans soleil, et les mesures que l'on prend - en cas de locaux, des résidents permanents - contre un environnement comme celui-ci. Et les enfants les plus vulnérables / sensibles sont les enfants, qui n'ont aucune option autre que de s’installer et de se rêver dans toutes sortes de problèmes.

J'ai commencé en tant que poète, j'ai déménagé à une fiction courte, puis à une écriture romancée et, au cours des douze dernières années, à des histoires. Je me demande parfois si le pendule va se retourner jusqu'à l'endroit où j'ai commencé. Comme T.S. Eliot dit: «Dans ma fin, c'est mon début», mais pour l'instant je reste sur place, assis serré et j'adore la forme courte de la nouvelle pour le laisser assez.

Je suis toujours à la recherche de la place de la poésie dans la prose. Pour ce moment, disons, qui arrête le temps, ou cette phrase dans laquelle la matrice musicale ou le trope, les sons des mots disposés d'une manière qui augmente la perception, une mélodie qui définit et transfère plus clairement le sentiment que je suis après le lecteur.

Ses oeuvres