Jacques Chirac
@jacquesChirac
Le Français est un critique par essence, c'est un de ses charmes...
Jacques Chirac
Jacques Chirac (/ʒak ʃiʁak/ ), né le 29 novembre 1932 dans le 5e arrondissement de Paris et mort le 26 septembre 2019 dans le 6e arrondissement de la même ville, est un haut fonctionnaire et homme d'État français. Il est Premier ministre de 1974 à 1976, puis de 1986 à 1988, et président de la République de 1995 à 2007. Après des études à l'Institut d'études politiques de Paris et à l'École nationale d'administration (ENA), il rejoint en 1962 le cabinet du Premier ministre Georges Pompidou en qualité de chargé de mission. Il est élu député de la Corrèze au sein de la majorité gaulliste et nommé quatre fois secrétaire d'État et quatre fois ministre à partir de 1967. Par la suite, Chirac est choisi comme Premier ministre par Valéry Giscard d'Estaing en 1974, notamment à la suite de l’appel des 43 et de l'affaire des plombiers. Deux ans plus tard, entretenant de mauvaises relations avec Giscard, il démissionne de Matignon et lance le Rassemblement pour la République (RPR), un parti politique se réclamant du gaullisme. Tout en poursuivant sa carrière d'élu en Corrèze, il devient maire de Paris en 1977 et se présente sans succès à l'élection présidentielle de 1981. Après la victoire de la droite aux élections législatives de 1986, il est désigné par le président François Mitterrand pour exercer à nouveau la fonction de Premier ministre : il est ainsi le premier chef du gouvernement d'une cohabitation sous la Ve République et, par la même occasion, la seule personnalité politique ayant assumé par deux fois la charge de Premier ministre sous ce même régime. Il est battu au second tour de l’élection présidentielle de 1988 face au président sortant, puis prend la tête de l’opposition, bien que confronté par la suite à la popularité croissante d'Édouard Balladur. En 1995, il est élu président de la République avec 52,6 % des voix au second tour, face à Lionel Jospin. Il gouverne d'abord avec la majorité de droite acquise en 1993. Le début de son premier mandat est marqué par une réforme des retraites et de la Sécurité sociale qui est massivement contestée et en partie abandonnée, par la reconnaissance de la responsabilité de l'État français dans la persécution et la déportation des Juifs au cours de l'Occupation et une ultime campagne d'essais nucléaires dans le Pacifique. À la suite de la dissolution de l'Assemblée nationale en 1997, il perd la majorité au Parlement et se voit contraint à une cohabitation avec Lionel Jospin, lors de laquelle a notamment lieu un référendum instaurant le quinquennat présidentiel : Jacques Chirac est ainsi le dernier président de la Ve République à avoir effectué un septennat. Lors de l'élection présidentielle de 2002, il est réélu pour cinq ans avec 82,2 % des voix au second tour, bénéficiant d'un « front républicain » face au candidat du Front national, Jean-Marie Le Pen. Pendant son second mandat, après avoir lancé l'Union pour un mouvement populaire (UMP), il prend en 2003 la tête de l'opposition internationale à la guerre d'Irak lancée par le président américain George W. Bush, et s'implique pour le « oui » dans le référendum de 2005 sur la Constitution européenne, qui se solde par la victoire du « non ». À la fin de sa présidence, confronté à une faible popularité ainsi qu'à une succession d'échecs électoraux et affaibli par un accident vasculaire cérébral en 2005, il renonce à briguer un troisième mandat. Retiré de la vie politique, il siège jusqu’en 2011 au Conseil constitutionnel, dont il est membre de droit en tant qu'ancien président de la République. Mis en cause dans de nombreuses affaires judiciaires pendant sa carrière, il a bénéficié de son immunité présidentielle mais reste, après son départ de l'Élysée, poursuivi dans l'affaire des emplois fictifs de la mairie de Paris, pour laquelle il est condamné à deux ans d’emprisonnement avec sursis en 2011, ce qui fait de lui le premier chef de l’État français à être condamné en justice. Malade, il effectue sa dernière apparition publique en 2014. Durant son parcours politique, il se montre changeant du point de vue idéologique. Engagé à gauche dans sa jeunesse, il est généralement considéré comme gaulliste et classé à droite de l'échiquier politique, bien que certains observateurs qualifient sa pratique du pouvoir de radicale-socialiste.
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Le Français est un critique par essence, c'est un de ses charmes...
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Les anniversaires ne valent que s'ils constituent des ponts jetés vers l'avenir.
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Je n'aime jamais dire que je «crois» quoi que ce soit. Il n'y a pas d'idées à croire.
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Il y a plus d'idées dans deux têtes que dans une.
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La loi doit avoir le dernier mot.
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Les grands décisions ne peuvent être prises contre un peuple.
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J'ai toujours respecté les hommes qui se battaient pour d'autres idées que les miennes.
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Les crises sont des choses qui arrivent régulièrement. Le grand avantage, c'est qu'en général on en sort renforcé.
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Prenons garde que notre esprit critique ne se transforme en esprit de dénigrement systématique...
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L'Etat est un rempart nécessaire pour éviter une culture uniformisée et soumise aux réalités économiques.
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Le rêve est une des dimensions essentielles de l'existence et la poésie permet ce rêve.
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Le changement est la loi de la vie humaine, il ne faut pas en avoir peur.
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On peut aller seule à la guerre, mais vous ne pouvez pas construire la paix seul.
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Ce soir, je ne suis pas le Premier ministre, et vous n’êtes pas le président de la République, nous sommes deux candidats à égalité, vous me permettrez donc de vous appeler monsieur Mitterrand.
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Nous devons prendre conscience que le travail ne constitue plus, désormais, l'essentiel d'une vie.
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Face à l'intolérance et à la haine, aucun débat n'est possible.
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Que voulez-vous, je suis Français, et j'adore aller expliquer aux autres ce que je suis infoutu de faire chez moi.
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La timidité est l'un des patrimoines de l'homme.
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Je suis logiquement en faveur d'un référendum. Ce serait la seule manière légitime.
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La politique, c'est l'art de rendre possible ce qui est nécessaire.
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La France n'oubliera jamais les hommes qui ont accepté de faire le sacrifice suprême pour libérer notre sol, notre pays, notre continent du joug de la barbarie nazie. Cela n'oubliera jamais ce qu'il doit à l'Amérique, notre éternel ami. Nos deux peuples se sont tenus d'épaule dans la confrérie du sang versé.
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La souveraineté est une question de principe. Nous devons le dire aux Irakiens: vous êtes un peuple souverain. Et vous êtes en charge de votre propre avenir.
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A la vérité, seul le feu est révélateur, à la guerre comme en politique, du véritable caractère des hommes.
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Ma femme est un homme politique.
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On ne peut pas mettre tout le monde à la porte sous peine de se retrouver seul.
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Le Président de la République n'est pas un citoyen comme les autres dans notre pays, comme dans aucune démocratie.
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Dès qu'une nation prétend le droit de prendre des mesures préventives, d'autres pays feront naturellement de même.
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Les drames sans images, sans visages, ont peine à atteindre la conscience collective.
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Notre approche et notre vision ... est identique.
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Ceux qui laissent croire que, par une sorte d'abracadabra européen, tous nos problèmes seront résolus, se trompent et trompent les Français.