"Les villes forment un immense laboratoire pour faire des expériences, commettre des erreurs, échouer ou réussir en matière d'architecture et d'aménagement urbain. C'est dans ce laboratoire que l'urbanisme aurait dû étudier, concevoir et expérimenter des théories. Au lieu de cela, les hommes de l'art et les enseignants de cette discipline (si l'on peut dire) ont fait abstraction du succès ou de l'échec des opérations réalisées et ne se sont nullement préoccupés de rechercher les raisons des réussites inattendues. Ils se sont laissés guider par des principes inspirés du fonctionnement et de l'aspect de localités de moindre importance, de banlieues, de sanatoriums, de foires-expositions, de cités de rêve, en bref de tout sauf de villes véritables. Il n'est donc pas étonnant, dans ces conditions, de constater que les secteurs rénovés des villes ainsi que les constructions neuves qui s'étendent interminablement au-delà de leurs limites sont en train de transformer la ville et la campagne en un même brouet insipide." Jane Jacobs, remarquable observatrice de la ville contemporaine, passe au crible les grandes questions urbaines (rue et sécurité, espaces verts, grands ensembles...) en analysant la façon dont les habitants ressentent leur quotidien. Vibrant plaidoyer pour la diversité et la vitalité urbaines, Ille Death and Life of Great American Cities, paru en 1961, continue de rencontrer un accueil exceptionnel auprès du grand public et d'alimenter les controverses autour des visions parfois opposées entre usagers de la ville et professionnels.

Déclin et survie des grandes villes américaines

A nos yeux, la croissance économique et la préservation de l'environnement semblent souvent irréconciliables. Et si nous étions dans l'erreur ? Et si les économies obéissaient aux mêmes principes que ceux qui gouvernent les systèmes naturels ? Par exemple, la façon dont les champs et les forêts tirent un maximum d'énergie de la lumière solaire nous permet-elle de comprendre la façon dont la croissance économique crée richesse et emplois ? La question sous-jacente est à la fois simple et complexe : L'être humain - et cette étrange création qui est la sienne, l'économie appartient-il à l'ordre de la nature ? Avec intelligence et humour, Jane Jacobs soutient que oui. A travers une remise en question radicale des principes qui gouvernent la science économique depuis ses débuts, au XVIIIe siècle, elle montre comment les systèmes naturels et les économies connaissent les mêmes processus universels de développement. Ainsi, elle propose de nouvelles façons de concevoir l'économie qui non seulement nous permettront d'atteindre un plus haut degré de prospérité, mais aussi de le faire tout en protégeant notre habitat.

La Nature Des Economies

Systèmes de survie - Dialogue sur les fondements moraux du commerce et de la politique

The Death and Life of Great American Cities

Villes et la richesse des nations (les)

The Economy of Cities

Jane Jacobs (née Jane Butzner le 4 mai 1916 à Scranton en Pennsylvanie et morte le 25 avril 2006 à Toronto) est une auteure, une militante des droits de l'homme et une philosophe de l'architecture et de l'urbanisme canado-américaine. Ses théories ont sensiblement modifié l'urbanisme nord-américain.

Les nouvelles idées ont souvent besoin de vieux bâtiments.

Est-ce que quelqu'un supposait que, dans la vraie vie, des réponses à l'une des grandes questions qui nous inquiétent aujourd'hui vont sortir des colonies homogènes?

Les villes ternes et inertes, c'est vrai, contiennent les graines de leur propre destruction et peu d'autre. Mais des villes vives, diverses et intenses contiennent les graines de leur propre régénération, avec suffisamment d'énergie pour se poursuivre pour des problèmes et des besoins en dehors d'eux-mêmes.

Le deuxième mode pour traiter les villes dangereuses est de se réfugier dans les véhicules. Il s'agit de la technique pratiquée dans les grandes réserves d'animaux sauvages de l'Afrique, où les touristes sont avertis de quitter leurs voitures en aucun cas jusqu'à ce qu'ils atteignent un lodge. C'est aussi la technique pratiquée à Los Angeles.

Peut-être qu'une partie de mon animus contre les Anglais est la façon dont ils ont toujours traité les Irlandais et leur façon de penser les Irlandais.

Comme dans la pseudoscience de l'effusion de sang, tout comme dans la pseudoscience de la reconstruction et de la planification des villes, des années d'apprentissage et une pléthore de dogmes subtils et compliqués ont surgi sur une base de non-sens.

Alors que les politiciens, le clergé, les créateurs de publicités et d'autres dignes affirment strictement que la famille est le fondement de la société, la famille nucléaire, en tant qu'institution, est actuellement en difficulté.

Il se peut que nous soyons devenus si pénibles qu'un peuple que nous ne nous soucions plus de la façon dont les choses fonctionnent, mais seulement le genre d'impression extérieure rapide et facile qu'ils obtiennent.

Le mystère saillant des âges sombres ouvre la voie à l'amnésie de masse. Les personnes vivant dans des cultures vigoureuses chérissent généralement ces cultures et résistent à toute menace pour eux. Comment et pourquoi un peuple peut-il si totalement éliminer une culture autrefois vitale qu'elle se perd d'une manière vitale?

Vous ne pouvez pas mentir à un parc de quartier, ni la raison avec elle. Les conceptions des artistes et les rendus persuasifs peuvent mettre des images de la vie dans des parcs de quartier ou des centres commerciaux proposés, et les rationalisations verbales peuvent évoquer les utilisateurs qui devraient les apprécier, mais dans la vie réelle, seul un environnement diversifié a le pouvoir pratique d'inclure un naturel, en continuant flux de vie et d'utilisation.

Il n'y a aucune logique qui peut être superposée à la ville; Les gens le font, et c'est pour eux, pas les bâtiments, que nous devons adapter nos plans.

Malheureusement [René] Lévesque avait si peu de confiance en soi dans le Québec et dans les gens eux-mêmes, qu'il est tombé pour cela et, oui, il dirait, vous savez, cela pourrait être ruineux pour nous économiquement.

Une région est une zone plus grande en toute sécurité que la dernière aux problèmes dont nous n'avons trouvé aucune solution.

Nous avons un Premier ministre [canadien] qui semble déterminé à détruire notre système de santé et notre système éducatif. Mais j'ai eu une peau plus épaisse. Je peux me mettre en colère à propos de ces choses sans me sentir comme des vomissements, si vous savez ce que je veux dire.

Les villes ne prospèrent jamais seules. Ils doivent faire du commerce avec d'autres villes.

La meilleure partie d'une présentation de Reg Hartt est ce qu'il a à dire.

Les investisseurs entrepreneuriaux de l'époque veulent juste se répéter indéfiniment et ne savent pas quand s'arrêter. Vous ne pouvez pas faire ça. Et donc enfin le boom du logement, ou le boom automatique, ou quoi que ce soit qui transporte des choses, manque de clients.

L'écriture, l'impression et Internet donnent un faux sentiment de sécurité sur la permanence de la culture.

Vous ne pouvez pas compter sur les gens du centre-ville, vous devez les y mettre.

Presque personne ne voyage volontiers de la similitude à la similitude et à la répétition à la répétition, même si l'effort physique requis est trivial.

L'un de nos ennuis est que nous essayons de faire des municipalités qui sont totalement différentes les unes des autres agissent comme s'ils étaient le même genre de créature, avec les mêmes types de possibilités.

J'étais tellement reconnaissant d'être indépendant de l'establishment académique. Je pensais à quel point ce serait horrible d'avoir ma future charnière sur ces personnes et ces décisions.

Le point des villes est la multiplicité de choix.

Les gens doivent assumer un minimum de responsabilité publique les uns envers les autres, même s'ils n'ont aucun lien les uns avec les autres.

Je suis ambivalent à propos de Londres parce que je suis tellement ambivalent à propos de l'Angleterre en général.

La meilleure chose est de ne pas penser au [séparatisme]. [Les gens de l'Alberta] ne veulent même pas s'engager dans des avantages et des inconvénients et pourquoi les gens ressentent cela.

C'est ce qu'est une ville, des morceaux qui se complètent et se soutiennent mutuellement.

Pratiquement tous les idéologues, de toute variété, sont effrayants et peu sûrs, c'est pourquoi ils sont attirés par des idéologies qui promettent des réponses préfabriquées à toutes les circonstances.

Aujourd'hui, la barbarie a repris de nombreuses rues de la ville, ou les gens le craignent, ce qui vient à peu près la même chose à la fin.

Les rues et leurs trottoirs - les principaux lieux publics d'une ville - sont ses organes les plus vitaux.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Jane_Jacobs

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