Engagée en 1925 au New Yorker, Janet Flanner est correspondante du célèbre magazine à Paris. Quand la Seconde Guerre mondiale éclate, la journaliste intrépide rentre aux États-Unis. Pour autant, à dix mille kilomètres, elle continue à raconter Paris et la France sous le joug nazi, aussi précisément que si elle y résidait encore. Tantôt grave et tantôt ironique, elle décortique les lâchetés et l'héroïsme au quotidien. Plongée fascinante dans la France occupée, Paris est une guerre est un régal de lecture et une mine pour les férus d'histoire.

Paris est une guerre

A l'instar de la courageuse Nellie Bly, Janet Flanner est une journaliste culottée. Née à la fin du XIXe siècle à Indianapolis dans un milieu quaker cultivé et bourgeois, étudiante en lettres à l'université de Chicago, critique théâtrale pour le quotidien local, l'Indy Star, elle se marie pour échapper à sa mère et suit son époux à New York. Elle y fréquente la bande de l'Algonquin, des auteurs, comédiens, dramaturges bourrés de talent et d'esprit et y rencontre le grand amour de sa vie, Solita Solano, comme elle journaliste et aspirante écrivaine. Janet quitte son mari et les deux femmes partent visiter l'Europe avant de s'installer en 1922 à Paris, et d'y vivre libres. Trois ans plus tard, le New Yorker lui propose d'écrire toutes les deux semaines une Lettre de Paris, sous le nom de plume de Genêt. Ce qu'elle fera brillamment tout en publiant, dès le début des années trente, des reportages sur l'Europe en proie à ses démons.

Quand la Seconde Guerre mondiale éclate, Janet Flanner rentre au pays. Pour autant, à dix mille kilomètres, elle continue à raconter aux Américains Paris et la France sous le joug nazi, aussi précisément que si elle y résidait encore. Tantôt grave et tantôt ironique, elle explique, décortique, suppute, griffe, pointe les petites et les grandes lâchetés et l'héroïsme au quotidien. Plus elle enquête, plus elle écrit, plus sa détestation de la barbarie nazie s'accroît. Vifs, précis, documentés, ses articles restent parmi les meilleurs de ceux qu'on a pu lire sur la France occupée. La profusion de détails, du plus sombre au plus dérisoire, qui portent sur tous les sujets possibles (le marché noir, l'économie, l'argent, la mode, la nourriture, le travail, l'éducation, la presse, l'Eglise, l'antisémitisme, etc.), compose une fresque minutieuse assemblée comme un collage. Paris est une guerre, tout autant qu'une plongée fascinante dans la France occupée, est un régal de lecture et une mine pour les férus d'histoire.

Paris est une guerre ; 1940-1945

A l'instar de la courageuse Nellie Bly, Janet Flanner est une journaliste culottée. Née à la fin du XIXe siècle à Indianapolis dans un milieu quaker cultivé et bourgeois, étudiante en lettres à l'université de Chicago, critique théâtrale pour le quotidien local, l'Indy Star, elle se marie pour échapper à sa mère et suit son époux à New York. Elle y fréquente la bande de l'Algonquin, des auteurs, comédiens, dramaturges bourrés de talent et d'esprit et y rencontre le grand amour de sa vie, Solita Solano, comme elle journaliste et aspirante écrivaine. Janet quitte son mari et les deux femmes partent visiter l'Europe avant de s'installer en 1922 à Paris, et d'y vivre libres. Trois ans plus tard, le New Yorker lui propose d'écrire toutes les deux semaines une Lettre de Paris, sous le nom de plume de Genêt. Ce qu'elle fera brillamment tout en publiant, dès le début des années trente, des reportages sur l'Europe en proie à ses démons. 

Quand la Seconde Guerre mondiale éclate, Janet Flanner rentre au pays. Pour autant, à dix mille kilomètres, elle continue à raconter aux Américains Paris et la France sous le joug nazi, aussi précisément que si elle y résidait encore. Tantôt grave et tantôt ironique, elle explique, décortique, suppute, griffe, pointe les petites et les grandes lâchetés et l'héroïsme au quotidien. Plus elle enquête, plus elle écrit, plus sa détestation de la barbarie nazie s'accroît. Vifs, précis, documentés, ses articles restent parmi les meilleurs de ceux qu'on a pu lire sur la France occupée. La profusion de détails, du plus sombre au plus dérisoire, qui portent sur tous les sujets possibles (le marché noir, l'économie, l'argent, la mode, la nourriture, le travail, l'éducation, la presse, l'Eglise, l'antisémitisme, etc.), compose une fresque minutieuse assemblée comme un collage. Paris est une guerre, tout autant qu'une plongée fascinante dans la France occupée, est un régal de lecture et une mine pour les férus d'histoire. 

Traduit de l'anglais (États-Unis) par Hélène Cohen 

Édition établie et préfacée par Michèle Fitoussi

Paris est une guerre 1940-1945 - Un recueil de reportages

A l'instar de la courageuse Nellie Bly, Janet Flanner est une journaliste culottée. Née à la fin du XIXe siècle à Indianapolis dans un milieu quaker cultivé et bourgeois, étudiante en lettres à l'université de Chicago, critique théâtrale pour le quotidien local, l'Indy Star, elle se marie pour échapper à sa mère et suit son époux à New York. Elle y fréquente la bande de l'Algonquin, des auteurs, comédiens, dramaturges bourrés de talent et d'esprit et y rencontre le grand amour de sa vie, Solita Solano, comme elle journaliste et aspirante écrivaine. Janet quitte son mari et les deux femmes partent visiter l'Europe avant de s'installer en 1922 à Paris, et d'y vivre libres. Trois ans plus tard, le New Yorker lui propose d'écrire toutes les deux semaines une Lettre de Paris, sous le nom de plume de Genêt. Ce qu'elle fera brillamment tout en publiant, dès le début des années trente, des reportages sur l'Europe en proie à ses démons. Quand la Seconde Guerre mondiale éclate, Janet Flanner rentre au pays. Pour autant, à dix mille kilomètres, elle continue à raconter aux Américains Paris et la France sous le joug nazi, aussi précisément que si elle y résidait encore. Tantôt grave et tantôt ironique, elle explique, décortique, suppute, griffe, pointe les petites et les grandes lâchetés et l'héroïsme au quotidien. Plus elle enquête, plus elle écrit, plus sa détestation de la barbarie nazie s'accroît. Vifs, précis, documentés, ses articles restent parmi les meilleurs de ceux qu'on a pu lire sur la France occupée. La profusion de détails, du plus sombre au plus dérisoire, qui portent sur tous les sujets possibles (le marché noir, l'économie, l'argent, la mode, la nourriture, le travail, l'éducation, la presse, l'Eglise, l'antisémitisme, etc.), compose une fresque minutieuse assemblée comme un collage. Paris est une guerre, tout autant qu'une plongée fascinante dans la France occupée, est un régal de lecture et une mine pour les férus d'histoire.

Paris est une guerre 1940-1945 - Un recueil de reportages - Occasion

Dans l'histoire de l'art, il y a des périodes où le pain semble si beau qu'il pénètre presque dans les musées.

J'agis comme une éponge. Je m'imprègne et je le serre à l'encre toutes les deux semaines.

[La guerre, qui a détruit tant de choses, a aussi été constructive, d'une certaine manière. Elle a clairement établi le fait froid et finalement peu hypocrite que la chose la plus importante sur terre pour les hommes d'aujourd'hui est l'argent.

Proust est mort depuis 1922, mais l'apparition annuelle de ses œuvres posthumes l'a laissé, au lecteur, vivant. Maintenant, il ne reste plus rien à publier. Cinq ans après son enterrement, Proust semble mort pour la première fois.

Par Jove, pas étonnant que les femmes n'aiment pas la guerre ni ne le comprennent, et ne peuvent pas y opérer en règle générale; Il faut un homme pour souffrir de ce que les autres hommes ont inventé. . .

Lorsque vous regardez les ruines surprenantes de Nuremberg, vous regardez le résultat de la guerre. Lorsque vous regardez les prisonniers en vue dans le palais de justice, vous regardez 22 des causes.

La puanteur de l'épave humaine dans laquelle le régime nazi s'est finalement coulé pour la défaite a été le fait le plus choquant des temps modernes.

Elle est décédée avec un couteau dans sa main dans sa cuisine, où elle avait cuisiné pendant cinquante ans, et la mort a été solennellement répertoriée dans le journal comme celle d'un artiste.

Le génie est immédiat, mais le talent prend du temps.

Isadore [Duncan], qui avait un génie non américain pour l'art, pour l'organisation de l'amour, de la maternité, de la politique et de la pédagogie à une grande échelle personnelle, avait également un génie non américain pour la grandeur.

[Charles de Gaulle] a fait preuve d'une négligence abyssale, comme un homme qui conduirait un autobus sur des montagnes en oubliant de l'équiper de bons freins.

Les femmes plus âgées étaient des rayons de soleil et je suppose que nous étions des chérubins ou des agneaux, mais nos mères étaient des rossignols.

Elle a été construite pour des foules. Elle ne s'est jamais rapprochée de la table du dîner.

La passion allemande pour la bureaucratie - pour les formes écrites et signalées. . . Se déplacer, travailler, exister - est comme une épingle en acier épinglant chaque individu français à une feuille de papier, la façon dont un entomologiste épingle chaque insecte spécimen. . .

J'aime tout ce qui vient de la mer, et qui inclut les marins.

Jamais les nuits n'ont été plus belles que ces nuits d'anxiété. Dans le ciel, il a brillé à Trinity la lune, Vénus et Mars. La nature a été plus splendide que l'homme.

Elle a eu des tempêtes toute sa vie, mais elle est morte paisiblement.

Par Jove, pas étonnant que les femmes n'aiment pas la guerre ni ne le comprennent, et ne peuvent pas y opérer en règle générale; Il faut un homme pour souffrir de ce que les autres hommes ont inventé.

... les personnes qui ne veulent pas quelque chose sont moins susceptibles de l'obtenir que les personnes qui veulent quelque chose.

Je suis invariablement et je suis depuis l'adolescence hostile à l'esprit républicain qui montre à la taille la plus gonflée les mauvaises qualités de la bourgeoisie plutôt que les bonnes qualités de la classe moyenne que les démocrates appellent.

Les femmes n'ont rien inventé dans tout cela, sauf les hommes nés comme des bébés masculins et ont grandi pour être des hommes assez grands pour être tués.

Je continue une phrase. Je le ronge, le ronge, le tape et le flatte.

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